@pedropop " Chaque année, l'alcool tue plus de 1 000 personnes sur les routes, notamment la nuit et sur route secondaire (2 accidents mortels sur 3).
Dans la grande majorité des cas (à 90 %), les conducteurs alcoolisés sont des hommes et 25% des tués ont entre 18 et 24 ans.
Par ailleurs, 55 % des accidents mortels sont liés à un taux d’alcoolémie supérieur à 1,5g/l de sang : le risque d’être responsable d’un accident mortel est 8,5 fois plus élevé chez une personne ayant bu de l’alcool.
En effet, l’ingestion d’alcool diminue les capacités physiques : temps de réaction allongé, difficulté à adapter la conduite aux circonstances, trouble de la vision, défaut de coordination des gestes…
Cumulé à la prise de stupéfiants, l’alcool au volant multiplie par 14 le danger d’un accident mortel, par rapport à un conducteur négatif à l’un ou l’autre.
Enfin, la prise de médicaments peut être incompatible avec la conduite.
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Chaque année, 700 personnes sont tuées sur les routes dans un accident impliquant un conducteur ayant consommé des drogues, soit 21 % de la mortalité routière, selon les chiffres de la Sécurité routière publiés en 2020"
Drogue au volant : un état incompatible avec la conduite
Augmentation du temps de réaction, diminution de l’aptitude à décider rapidement et altération de la conscience de son environnement
En plus d’être interdite, la consommation de tous les types de drogues représente un danger réel sur la route :
le cannabis entraîne une somnolence, ralentit la coordination des mouvements, allonge le temps de réaction et diminue les facultés visuelles et auditives ;
l’ecstasy masque la sensation de fatigue et altère les capacités mentales, donne l’impression trompeuse que l’on est maître de soi et de sa conduite, et favorise un comportement irrationnel au volant ;
la cocaïne suscite une conduite agressive associée à des erreurs d’attention ou de jugement pouvant aller jusqu’à la perte de contrôle du véhicule ;
les opiacés provoquent une baisse de l’attention, altèrent la capacité à décider rapidement et de façon adaptée, et réduisent la conscience du danger et des obstacles ;
le LSD, les champignons psilocybes, la mescaline font partie des drogues hallucinogènes. Leur consommation induit des troubles de la perception, des illusions délirantes, un sentiment de confusion ou d’angoisse allant parfois jusqu’à la crise de panique.
Le risque de se tuer ou de tuer quelqu’un
→ La conduite sous l’emprise du cannabis multiplie par deux le risque d’être responsable d’un accident mortel.
→ Un accident mortel sur cinq implique un conducteur positif aux stupéfiants. Cette part passe à un accident sur trois, la nuit au cours des week-ends.
→ Les conducteurs contrôlés positifs aux stupéfiants dans les accidents mortels sont à 93 % des hommes et représentent 23 % des 18-24 ans et 21 % des 25-34 ans.
→ Parmi les conducteurs positifs aux stupéfiants impliqués dans un accident mortel, la moitié présente également un taux d’alcool supérieur à 0.5 g/l.
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