@apis-32
Je pense qu'il n'y a aucune honte à reconnaitre que l'on ne connait rien et qu'on ne comprend rien à quelque chose, même si ça passionne un proche. On peut tenter de s'y intéresser, d'essayer de comprendre un minimum de chose et ou de règle, histoire de ne pas être totalement largué lors de certaines conversations. Toutefois, je pense que l'essentiel, n'est pas tant de comprendre et / ou connaitre que de soutenir et encourager. Et par encourager, il ne faut pas uniquement entendre : aller assister à un match et jouer les supporter depuis les tribunes. Le soutien peut aussi se manifester par l'intérêt que l'on va porter à la personne et à sa passion. En demandant comment s'est déroulé le dernier match; si la personne et son équipe se sent confiante à l'approche d'un match ou d'une rencontre. En donnant des encouragements et un soutien moral. En participant à une "troisième mi-temps" en famille.
J'aime les jeux vidéo. Et je crois qu'on peut dire que nous sommes une famille de geek ^^ Pourtant le domaine des jeux vidéo est vaste et je suis loin de tout connaitre ou de m'intéresser à tous le jeux qui peuvent générer de l'intérêt chez mon fils. Pourtant, je l'écoute souvent m'en parler, quitte à l'interrompre de temps en temps et de lui dire "attend, je ne suis pas sûre d'avoir suivi, là... tu peux reprendre à partir de tel sujet, c'est là que tu m'as perdu" ou alors, "euh.. je ne suis pas sûre de comprendre le mot que tu viens d'utiliser". Parfois, à la fin de la conversation, je lui avoue que je ne suis pas forcément sûre d'avoir tout compris ou retenu, mais nous savons tous les deux que l'essentiel, c'est que je lui ai accordé mon attention.
Et je pourrais également évoquer certaines conversations avec mon mari - ingénieur chercheur, Dr ès Micro-électronique - lorsqu'il lui arrive de ressentir le besoin de m'expliquer à quel problème il doit faire face. Sans s'en rendre compte, il lui arrive parfois de rentrer dans des détails et d'utiliser des termes techniques que je ne parviens pas toujours à comprendre. Et pourtant je l'écoute et je rebondis sur ce que je comprends de la situation (alors, en fait, ton collègue, il a mal fait son boulot ... ? ou alors, ton client, il veut que vous ayez fini avant d'avoir commencé ? ou encore, donc ton projet n'avance pas parce que votre machine est tombé en rade... ? ) Bref, encore une fois, l'essentiel, n'est pas que je comprennes, mais que je sois à son écoute et qu'il ait l'occasion de vider son sac.
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions