@ayamé a dit dans Partagez tout ce que vous voulez :
Que voilà un très beau poème qui plairait aujourd'hui aux souverainistes qui veulent défendre, au-delà des payages, des villages et des objets inanimés, les valeurs de la patrie.
Je ne suis pas tout à fait d'accord.
Il ne s'agit pas ici, à mon avis, de défendre l'idée qu'il faut défendre ou protéger la patrie. Le poème, parle plutôt de cette nostalgie que les personnes exilées (volontairement ou non) éprouvent pour les terres qui leurs sont chères, celles qui les ont vu grandir et dont les souvenirs, quand on les évoquent, nous émeuvent et qui nous amène à nous interroger : les objet inanimés (ou sens large du terme - montagnes, vallons, paysages, habitants) ont-ils une âme qui s'attache à notre âme et la force d'aimer (i.e. même si, là où on vit on est heureux, il reste un attachement particulier à ces terres natales qui nous dépasse et qu'on ne comprend pas toujours).
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions