Ca craint, tout de même. 
Sur la chaine TV "Russia 1", une invitée a déclaré que "le scénario le plus probable" était une attaque nucléaire, un autre a évoqué la possibilité d'envoyer un missile sur les îles britanniques.
La télévision d'Etat russe diffuse depuis plusieurs jours des déclarations de différents analystes qui, sur les plateaux, assurent qu'une nouvelle guerre mondiale est en route, et que la Russie va utiliser pour se défendre ses armes nucléaires.
Jusqu'ici, nous commençons à être habité à ce type de déclarations.
Mais à lire la suite, y a de quoi être inquiet car les russes commencent à y penser :
"Soit nous perdons en Ukraine, soit la Troisième Guerre mondiale commence. Je pense que la possibilité d'une Troisième Guerre mondiale est plus réaliste" a ainsi déclaré sur Russia1 mercredi Margarita Simonian, à la tête de la chaîne d'information russe Russia Today.
"Un missile et c'est réglé, il n'y a plus d'îles britanniques" ! 
Une déclaration à laquelle le présentateur répond: "Mais nous irons au paradis."
Sur cette même chaîne un analyste invité en plateau n'a pas hésité à proposer d'utiliser les missiles Sarmat (missiles balistiques russes pouvant transporter jusqu'à 10 têtes nucléaires) sur le Royaume-Uni, et raser un pays grand comme la France.
"Un missile Sarmat et c'est réglé, il n'y a plus d'îles britanniques", lance-t-il assurant être "très sérieux" dans ses déclarations.
"Vous comprenez que personne n'y survivrait? Personne sur cette planète", lui répond un présentateur.
"On repartirait sur une page blanche", assure alors l'invité.
La présentatrice liste le temps qu'il faudrait alors à un missile Sarmat pour frapper une capitale européenne:
"il va de Kaliningrad à Berlin en 106 secondes. De Kaliningrad à Paris en 200 secondes", et jusqu'à Londres "en 202 secondes", explique-t-elle.
La CIA a déjà alerté sur le risque de guerre nucléaire, déclarant qu'il ne fallait pas "prendre à la légère la menace que représente le recours potentiel à des armes nucléaires tactiques" ou "de faible puissance" par le président Poutine s'il devait "sombrer dans le désespoir" face aux échecs de son armée.
106 secondes pour raser Berlin
200 secondes pour raser Paris
202 secondes pour raser Londres
"C'est une arme unique qui va renforcer le potentiel militaire de nos forces armées, qui assurera la sécurité de la Russie face aux menaces extérieures et qui fera réfléchir à deux fois ceux qui essayent de menacer notre pays avec une rhétorique déchaînée et agressive", a déclaré le président russe.
vidéo sur bfmtv.com/international
L'important n'est pas la fin de l'aventure mais la manière de l'avoir vécue
