Hello!
Certaines personnes diront: C'est fascinant!
D'autres personnes diront: C'est effrayant!
Qu'est-ce qui vous plaît ou déplaît dans l'espace?
Que pensez-vous de la pollution autour de la Terre?
L'Espace
@bingo l'espace pour moi c'est le néant, et c'est à la fois fascinant et effrayant.
On en fais partie, comme des microbes mais qui en ont conscience (les vrais microbes n'ont pas de conscience, je connais qu'un insecte qui est une conscience, gimini pour les intimes). Sans savoir vraiment de quoi et jusqu'où il est constitué. On ère la dedans...
Je est un autre. J'assiste à l'éclosion de ma pensée : je la regarde, je l'écoute.
L'Espace
@bingo tu vois l'espace c'est comme le virus covid 19 Omicron , une fois que tu y es tu te poses des questions sur question de façon exponentiel sans fin ! et tu te retrouves submergé de questionnement dont tu n'auras probablement pas les réponses ... donc il y a un coté frustrant , en tout cas je suis de la team fascinant ! mais c'est tellement inaccessible
L'Espace
@morphée @Sky
On ne connait pas grand chose de l'espace, c'est évident. Pour moi, y'a des choses attirantes comme les nébuleuses et des choses effrayantes comme les trous noirs qui sont capable d'engloutirs des galaxies entières en très peu de temps. Des champs de comètes. D'ailleurs j'ai vue un film qui m'a plu sur Netflix avec Leonardo DiCaprio: il joue le rôle d'un scientifique qui annonce aux habitants de la Terre qu'une comète va s'écraser dans 6 mois et que l'humanité va disparaître. Je vous conseille de le voir, super film!
L'Espace
@sky
Tu l'as vu? T'as aimé le film?
L'Espace
Pour le moment. Un jour y'aura peut-être des habitants sur Mars. Pour beaucoup l'espace est un rêve. Jadis les gens avaient peur que le ciel leur tombe sur la tête. Maintenant y'a des avions. On a peur de l'espace car c'est l'inconnu. Un jour se sera peut-être accessible à tous.
L'Espace
@morphée @pompon Le néant et le vide sont deux choses bien différentes. Que l'on parvienne à vider entièrement la matière et l'air d'un contenu il en restera toujours de l'espace. Le néant lui n'a pas d'espace et rien qu'en le nommant ce n'est déjà plus le néant. Enfin...Bergson le dit mieux que moi:
"le néant est une idée destructrice d'elle-même".
Mais je crois que je n'ai pas été très clair, comme le vide est une notion topologique indépendante de toute métrique autant s'en tenir à la topologie pure:
Celle-ci utilise deux outils fondamentaux. Premièrement, la dérivée extérieure « d » qui permet de connaître sa « frontière ». Deuxièmement, le produit extérieur « ∧ » qui permet d’explorer son « intérieur ». Grâce aux séquences de Pfaff de type {A, dA, A∧dA, dA∧dA}, il est ainsi possible de définir Le néant : A = 0, soit dA = A∧dA = dA∧dA = 0 correspondant à une dimension topologique de Pfaff nulle. Ceci équivaut au quadruplet {A, dA, A∧dA, dA∧dA} = {0, 0, 0, 0}. En termes non mathématiques si A désigne le concept d’action le néant, c’est l’inaction ou le non-mouvement (A = 0). Comme il n’y a pas de mouvement, il est inutile de chercher à définir les notions d’espace, de temps ou de matière. Qu’elles existent ou pas, peu importe.
Je vais mettre un petit dessin c'est plus parlant:
ᕦ( ͡° ͜ʖ ͡°)ᕤ
L'Espace
Je ne m'intéresse pas aux planètes, leurs satellites, les trous noirs en soi, mais uniquement, en tant que physicien invétéré, à leur mise en équations qui me permet de les interpréter voire les prévoir.
Le summum, notre espace temps cosmologique et les arabesques du calcul tensoriel dans la notation d'einstein …
< seulement l'abord de l'écriture avant de commencer >
Espace fini mais non borné de Poincaré : on en rentre par la fenêtre quand on en sort par la porte
L'Espace
Je vais te poser une question un peu '' bébé''. Je suis une bille dans ce domaine.
Comment savoir s'il y aura un trou noir à t'elle endroit? Est-ce que tout se fait par calcul? Pareil, comment faites vous avec les années lumières?
Avez-vous du matériel de pointe qui laisse à penser qu'il y aura bientôt un trou noir? Et vous vérifiez ensuite par des calcules?
L'Espace
Comment savoir s'il y aura un trou noir à un point T. Est-ce que tout se fait par calcul ?
Non, par observation.
La gravitation due à un trou noir est la même que celle d'un astre de même masse.
Donc la seule façon de le détecter est par observation optique, car s'il est invisible (« trou noir »), sa masse déforme l'espace temps, donc dévie la lumière qui suit … les lignes droites incurvées de cet espace.
On cause de « lentilles gravitationnelles ».
« La théorie de la Relativité Générale d'Einstein prévoit que les rayons lumineux sont déviés au voisinage d'une masse suffisamment compacte, comme celle du Soleil, d'une galaxie ou d'un amas de galaxies. Dès lors, une grande concentration de masse peut agir comme une sorte de lentille, appelée lentille gravitationnelle. »
< c'est plus compliqué à expliquer qu'à comprendre – ça ressemble au phénomène des mirages thermiques, en fait >
Mais il y a un autre phénomène qui traduit aussi souvent leur présence, c'est le jet d'accrétion.
Si de la matière se trouve dans la zone d'influence d'un trou noir massif, elle est aspirée et y pénètre avec des vitesses proches de celle de la lumière. Elle émet alors des photons, une lumière intense qui est alors parfaitement visible dans la longueur d'onde adaptée si on a un télescope qui le permet.
L'Espace
Merci tu m'as bien expliqué . C'est quoi qui te passionne le + dans ton travail?
Que penses- tu de la découverte de Mars?
L'Espace
@bingo L'espace c'est plein d'inconnus et d'espoirs.
Tout un nouveau "lieu" à découvrir.
La pollution autour de la terre ? Laquelle ? Celle des satellites tu veux dire? C'est pas de la pollution ça.
D'un ils finiront par redescendre sur terre et ensuite un satellite est plus petit qu'une voiture sur une orbite haute donc supérieure à la terre, en gros y a de la place.
L'Espace
@jed
Pour vous éviter d'aller consulter Wikipedia :
Un débris spatial, dans le domaine de l'astronautique, est un objet artificiel circulant sur une orbite terrestre, amené là dans le cadre d'une mission spatiale, et qui n'est pas ou plus utilisé. Les débris spatiaux de grande taille comprennent les étages supérieurs des lanceurs spatiaux et les satellites artificiels ayant achevé leur mission. Mais la majorité des débris spatiaux résultent de l'explosion accidentelle d'engins spatiaux ou, phénomène récent, de leur collision. La dimension de ces débris peut aller d'une fraction de millimètre à la taille d'un bus. Les débris spatiaux, dont le volume va croissant, constituent une menace grandissante pour les applications spatiales alors que celles-ci jouent désormais un rôle essentiel dans les domaines de la prévision météorologique, du positionnement et des télécommunications.
On recense en 2019 34 000 objets de plus de 10 cm circulant en orbite basse (dont 5 000 satellites et 2 000 satellites actifs), 5 400 débris spatiaux de plus de 1 m en orbite géostationnaire et, selon un modèle statistique de l'ESA 900 000 objets de plus de 1 cm et 130 000 000 objets de plus de 1 mm. Les débris spatiaux situés sur une orbite inférieure à 400 kilomètres sont éliminés au bout d'une vingtaine d'années car leur altitude diminue en raison de la perte de vitesse due aux frottements dans l'atmosphère résiduelle. Ils finissent par brûler dans l'atmosphère terrestre lors de leur rentrée atmosphérique. Mais leur nombre est en augmentation constante du fait de l'activité spatiale (notamment le lancement de nano-satellites) et cette élimination naturelle intervient au bout de centaines d'années dès que leur orbite dépasse 700 km.
Ces débris constituent la manifestation la plus importante de la pollution spatiale et représentent en 2021 une menace très grave pour les engins spatiaux opérationnels en orbite basse (moins de 2000 kilomètres d'altitude). La vitesse moyenne de l'ordre de 8 km/s des objets circulant à cette altitude leur confère une énergie cinétique très élevée : l**'impact sur un satellite d'un débris spatial de l'ordre du centimètre de diamètre est équivalente à celle d'une enclume en chute libre et au delà de cette taille la destruction de l'engin spatial est quasi assurée.**
Seuls les débris de plus de 10 cm circulant en orbite basse peuvent être suivis systématiquement grâce à des systèmes de surveillance mettant en œuvre principalement des radars terrestres et des télescopes. Lorsque la trajectoire d'un débris spatial catalogué peut constituer une menace, les opérateurs modifient l'orbite du satellite menacé. Mais les débris d'une taille inférieure ne peuvent être évités et ceux-ci se multiplient avec le temps. Pour tenter de réduire le risque associé aux petits débris spatiaux qui ne peuvent être suivis, les constructeurs d'engins spatiaux ajoutent dans certains cas des blindages qui peuvent stopper les débris de petite taille (de l'ordre du centimètre).
Toutefois la mesure la plus efficace consiste à limiter le nombre de débris spatiaux produits. Les principales agences spatiales, pour tenter d'endiguer ce qui est identifié comme une menace pour la poursuite à moyen terme de l'activité spatiale, ont édicté des recommandations visant à réduire le phénomène notamment en limitant le nombre de débris générés au moment du déploiement du satellite, en déclenchant la rentrée de l'étage supérieur du lanceur et en s'assurant en fin de vie que d'une part toutes les sources d'explosion soient neutralisées et que d'autre part le satellite, s'il circule sur une orbite basse, soit placé sur une orbite garantissant une rentrée atmosphérique à une échéance de 25 ans. Selon ces recommandations, les satellites circulant en orbite géostationnaire doivent être placés sur une orbite cimetière. Faute d'un accord international ces dispositions qui augmentent de manière sensible les coûts de lancement, restent des recommandations qui ont tendance toutefois à être appliquées par les principaux acteurs. Mais un nouveau risque est apparu à la fin des années 2010 avec la multiplication des CubeSats et la mise en orbite de constellations de satellites (Starlink, OneWeb,...) comptant des centaines voire des milliers d'unités qui vont accroitre dans des proportions inégalées le risque de collision dans les années à venir.
< boîte à clous, choux bijoux genoux, poux >
L'Espace
@arrial Oui je comprends bien, mais du coup c'est une pollution?. C'est un risque de collision avec un satellite, fusée, etc..
Qu'est ce qui t'inquiète là dedans ?
Le futur des missions spatiales ?
L'Espace
@bingo
je ne pense pas : Mars a été desdtroyed depuis un sacré bail pas protégée contre les vents solaires qui ont chassé l'atmosphère et an tué profondément le vivant.
Si la Terre n'avait pas son boucler magnétique, elle serait dans le même état.
Mais on espère trouver desn traces de vie antérieures …
La mystérieuse disparition de l'eau sur Mars il y a 1,7 milliards d'années < ça fait un sacré bail
Robot exterminator :