@shanna Une année on a même pris le bus pour allez dans le Maine et Loire à la rencontre d'une entreprise qui appartenait au même giron que notre boîte mère à Paris.
Limite c'était un échange de bonbons et de coca-cola avec nos collègues de la région voisine.
"Alors comment ça se passe chez vous?"
"La merde et vous?"
"La merde"
"Au moins ils filent les bouteilles de rosé"
"Allez bon courage à l'année prochaine"
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Les opprimés et les sans-grade ont un espoir. Dans un monde terne et sans pitié la lutte s'articule.
Code Quantum. -
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@icescream Oui mais tu peux pas nier que ça dépend à la fois du taf et de la bonne volonté des employés. Parce que sur un travail difficile ou peu gratifiant, et si jamais le staff est pas très porté sur les rassemblements, le travail peut vite devenir purement alimentaire (chacun vient faire ses heures et repart sans avoir parlé à personne).
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@shanna oui bien sur mais si tu as un taf purement alimentaire et qui te plait pas je pense pas qu un happiness manager pourra y faire grand chose
| dernière édition par icescream Réputation: 14768 | Messages: 14277 -
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@icescream C'est la question posée dans ce topic. Moi je pense que c'est possible. Il n'y a pas de sot métier, et en conséquence il devrait y avoir moyen de trouver du plaisir à être sur son lieu de travail.
C'est une théorie en tout cas, j'espère qu'elle se tient. -
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@shanna c est pas une question de sot métier mais de s épanouir dans son travail
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@icescream Ok je reformule.
C'est la question posée dans ce topic. Moi je pense que c'est possible. Quel que soit le métier, il devrait y avoir moyen de trouver du plaisir à être sur son lieu de travail.
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@shanna Là comme ça, je tente de trouver le plaisir possible à être au cul d'un camion poubelle?????
Sans aucune note péjorative, je ne voudrais pas que mon message soit mal interpréter, cette problématique me semble quand même être celle bien ciblée d'une middle class occidentale privilégié.
La triste réalité c'est que de nombreux métier n'ont rien d'épanouissants et que notre organisation sociale du travail est en train de recréer des classes entières d'esclaves dans les couches populaires de la société.
Le statut d'un livreur uber eat par exemple, n'a rien d'enviable ou d’épanouissant (devoir enchainer un nombre de courses énorme pour survivre, c'est pas top). Il permet surtout à ce que le coût de ce travailleur soit suffisamment bas pour servir une classe de travailleurs un peu plus riches.
Classe qui elle se pose la question de l'épanouissement au travail.Désolé pour cette vision un poil sombre de la dérive de notre modèle social moderne.
M. Désagréable
| dernière édition par Jabba the Hutt Réputation: 7713 | Messages: 4040 -
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@jabba-the-hutt faire un boulot utile a la société, participer a la propreté des villes etc
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@jabba-the-hutt Ta vision est sombre effectivement, après il est vrai que certains emplois ne sont guère épanouissant, bien considéré ou bien payer.
Après ton exemple est plus sur un travail temporaire, ou complément de revenus à mon sens, les uber eats, mcdo et autres son généralement une transition pour les étudiants ou les personnes qui ont besoin d'un travail en attendant mieux. Même si certains en font leur métier bien sûr.
Et je ne pense pas que cette question d'épanouissement au travail concerne les classes plus riches, mais peut être plus des personnes en elles mêmes et de leur vision du travail (enfin c'est mon point de vu).
Certains effectivement ne vont pas se poser la question parce qu'ils considèrent juste ça comme un apport de salaire. Et puis il y a ceux comme moi qui, bien qu'aimant leur boulot aimeraient qu'il se fasse dans les meilleurs conditions possibles.Peut être qu'on peu considérer que c'est un luxe de simplement pouvoir penser à comment se sentir mieux au travail, mais à mon sens c'est une chose nécéssaire pour pouvoir se lever tous les matins sans se dire qu'on va gâcher une journée à travailler au lieu de profiter de sa vie.
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Loin d'être inutile, le bonheur au travail devrais être le principal intérêt des patrons après la recherche de client.
Il est même prouver qu'un salarié heureux est plus performant, plus loyal, plus créatif, plus présent etc etc.
Un salarié heureux est plus rentable qu'un salarié qui fait sa routine. Cependant le métier d'hapiness manager, est apparu suite à un besoin, comme pas mal de métier vous me direz, mais s'il y a un happiness manager, c'est qu'il y a de grande chance qu'à côté votre entreprise à créé une atmosphère ou les salariés ne le sont pas.
Ceci est dû au fait que l'humain est de moins en moins présent aux cœurs des entreprises et des patrons qui plutôt que de faire avancer tout le monde mains dans la main sacrifie le bien être des salariés pour toujours plus de rentabilité.
Dans mon entreprise internationale qui se targue d'avoir une façon de penser à la PME c'est une évidence: il y a encore une petite dizaine d'années les postes de chef et à responsabilités étaient proposé en interne, maintenant on fait venir des mecs de l'extérieur, il y avait une vrai chance d'évoluer: un collègue à commencer balayeur et à fini responsable technico commercial et des exemples comme ça il y en a pleins. L'esprit PME à disparu bien longtemps avant mon arrivé.
On met la pression sur des délais et des prix à nos moulistes au nom de la rentabilité alors qu'on est loin d'être en crise quitte à se mettre en mauvais terme avec eux. On a jamais gagné autant d'argent avant même la mise en place de procédure d'optimisation financière. Ils réfléchissent même à retiré certains service de la société pour pouvoir presser toujours plus sur les prix. Depuis que notre PDG a changer et même avant que la société passé sous le joug d'actionnaires américains, les choses semblaient bien plus jovial. Il ne reste p'us qu'une poignée de salarié indispensable qu'ils ne peuvent pas viré ou leur dire quoique se soit quand il l'œuvre un peu trop mais on fait bien comprendre à ce qu'on recrute qu'ils ne seront pas indispensable à la société. Autant dire que tu vas pas te fouler pour une entreprise ou tu sens bien que t'es juste la car y a besoin de quelqu'un.
En conclusion je dirais: Le travail n'existe seulement quand une tâche n'est pas réalisé avec plaisir, lorsqu'un Homme a la joie à réaliser sa tâche: il n'y a plus de travail, juste de l'épanouissement
"Ils ont beau se cacher. L'amour le plus discret - Laisse par quelque marque échapper son secret."
Jean racine -
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Perso ce serait : donne moi plus d'argent et je ferais encore mieux. C'est pas avec le salaire que j'ai que je vais m'acharner au travail. Oh non. Je fais le minimum syndical mais je suis aussi payée le minimum syndical donc l'un dans l'autre...
Et désolée mais quand je vois passé tous les webinars "wellbeing", les ateliers etc mais que comme moi, je suis en bas, je suis l'employée "indispensable" je n'ai pas le droit d'y participer en direct (non c'est les replays sur mon temps perso. Et puis quoi encore...) alors que directeurs et administratifs c'est youpla fiesta ? Bah c'est un gros non.
Dernier funfact en date : les 40 ans de la boîte. 1H de célébration avec le PDG monde à 15h heure FR. Personne du service client n'a eu le droit d'y assister. Non pour nous c'était replay à 19H (on termine au plus tard à 18h).
Désolée mais pour moi c'est franchement pas positif. -
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Bonjour,
Comme plusieurs personnes ici, je ne suis clairement pas fan de ce genre de métier.
J'étais toujours en contact avec d'anciens collègues et une développeuse a gagné le rôle de Chief Happiness Officer. En quoi cela consiste dans une startup de moins de 10 personnes ? C'est simple elle est toujours développeuse, mais elle mange le midi avec les nouveaux et les encadre au début (car personne ne veut le faire dans le management bien entendu). Voilà. Voilà le niveau de fun. Je passerai sous silence dans certains grands groupes les nuages pour exprimer son moral ou les LEGO... Ridicule et infantilisant au possible.
Ce genre de postes ou de rôles, en plus d'êtres des aveux d'échec, sont complètement déconnectés de la réalité. On atteint un niveau d'absurdité incroyable à tous les étages de l'entreprise et la solution est une pizza ou du team building... Boire des coups au pub entre collègues lorsqu'on s'entend bien est très agréable et on se marre bien (surtout quand il faut se lever de sa chaise). Mais quelle est la valeur de ce moment quand c'est une cérémonie, une demande du manager ?
Je pense que cette gestion du personnel tombe sous le coup, même si c'est de très loin, d'une phrase lu dans un article (qui n'a rien à voir avec ce sujet) :
De la même manière que l’illusionniste escamote l’apparence du réel, la force du symbolique démontre qu’à défaut d’agir sur ce dernier, il suffit d’agir sur les apparences et les représentations de celui-ci pour obtenir un résultat performant.
Bonne journée et prenez soin de vous !