Faire le tri, sélectif.

Il y a 50 ans, nous avons eu les jeunes philosophes, il y a 25 ans les petits génies de l'informatique...
Aujourd'hui, nos enfants prodiges sont écologues.
Y a-t-il un espoir ?

Encore un matin
Au reveil précoce
Le cerveau bouillonnant
Que ce monde est cruel parfois
La donne ,a vite fait
De passer du côté obscure
Et là alors, tout bascule !
Ho rage ho désespoir
Que n ai je vécu
Que pour cette infamie
Dirait l ecrivain habile
Moi je me terre
Au milieu des autres .
Je rêve d être
Une autruche
Égoïste et superficielle
Pourquoi
Tant de reproches ?
Sur ce qui ne peut-être changé
Alors mon coeur
S accélère au rythme
De mes pensées
En judéo chrétienne
Je me flagelle
A grand coup de reproches

Sur cette terre
Faite de sueurs
De craintes
Et d'espoirs anéantis
Je regarde et cherche
Le moindre souffle de vie
Tout est bien sombre
Oh mémoires d outre tombe!
Mille fois j ai rêvé
Que tout n etait
Arrivé
J ai espéré
Et même en secret
Prié
Rien y fait
Je ne peux rien
Changer
La terre n a jamais
Été au centre
De la galaxie
J ai échoué
Ou d autre
Auraient réussi
Alors je traine
Ma peine
Et mes soucis
De cabinet d expert
A mon lit
Je freine
Je ralenti
Je regarde en arrière

Putain de vie ....

Va falloir faire
Avec ou
Plutôt sans
Et heureusement
Je ne connais
Pas la misère
Ni la faim
Ni l envie
Je met un pied
Devant l autre
Mas quelque part je fuis....

Les bras chargés
Le cœur lourd
Le pied hésitant
J avance dans le noir
Attention au coin du lit
Et Je souris
Je vais pas
Faire comme ma mère
Me retrouver
Les quatre fers
En l air .....
J espère !
Il est grand temps
De rebondir
Ou du moins d avancer
Seule
D un pas enjoué
Et laisser la misère
Là où je ne peux
Rien changer.

Silence......

la terre tourne
Irrémédiablement
Autour de son axe
Alors j en fais
Autant
Mais sa révolution est
Plus vaste
Il serait grand temps
De contempler
Les astres .....

Du fond d'un microscope
L infiniment petit

Et l infiniment grand
Tout se relie.

Silence
J ai dis
Silence
S il vous plaît
A pas de loup
Je fuis
Seule dans la nuit ...
Les ombres des arbres
Bougent au gré
Du vent
Je n ai pas peur
Je ne suis plus une enfant !
Mais la peur n a pas d âge
Au premier bruit
Étrange, je sursaute
Je retiens
Mon souffle
Pour passer inaperçue .
Je me cache
De la lune
Éclairant la clairière
Les deux pieds
Dans la rivière.....
J avance vers
L inconnu
Mon pas est des lors
Pressé
Je ne vois plus mes pieds
Dans le froid
Dans l eau
Dans la nuit
Je me rappel

L amour d une mère.....

Je n en retourne
Exténuée mais pas guérie
Dans la nuit écarlate
En silence
Apparemment seule
Au monde
A cette heure tardive
A marcher ainsi
Mon destin est lié
A cette mauvaise décision
Pour toujours
Et à jamais
Inscrit sur le registre
D une vie bien
Ordonnée
Oups j ai dérapé

Je te regarde dormir
Paisiblement
Au milieu de la tempête,
Comment fais tu
Pour ne pas avoir peur
Du nouveau jour qui se lève?
Je suis effrayée ,
Par temps de paramètres 'inconnus ,
Et toi tu dors
Sans sourciller !
Inconsciente du danger
A rester seule
A cet âge avancé

.....

Une nouvelle journée, de nouvelles promesses

@battler c est magnifique vraiment merci

Un jour......
Vous vous réveillez
Et vous n'aurez plus le temps
De faire ce que vous avez toujours voulu faire
FAITES LE MAINTENANT AUJOURD'HUI !
Paulo Coelho

Chopin

Chopin, mer de soupirs, de larmes, de sanglots
Qu’un vol de papillons sans se poser traverse
Jouant sur la tristesse ou dansant sur les flots.
Rêve, aime, souffre, crie, apaise, charme ou berce,
Toujours tu fais courir entre chaque douleur
L’oubli vertigineux et doux de ton caprice
Comme les papillons volent de fleur en fleur ;
De ton chagrin alors ta joie est la complice :
L’ardeur du tourbillon accroit la soif des pleurs.
De la lune et des eaux pale et doux camarade,
Prince du désespoir ou grand seigneur trahi,
Tu t’exaltes encore, plus beau d’être pali,
Du soleil inondant ta chambre de malade
Qui pleure à lui sourire et souffre de le voir…
Sourire du regret et larmes de l’Espoir !

Marcel Proust

@music
Texte qui accompagne bien la musique....
Le soleil se lèvera demain

P.HANDKE

Parfois le guerrier de la lumière a l impression de vivre deux vies en parallèle.
Dans l une il est obligé de faire tout ce qu il ne veut pas, de lutter pour des idées auxquelles il ne croit pas
Mais il existe une autre vie et il la découvre dans ses rêves, ses lectures, ses rencontres avec des êtres qui pensent comme lui.
Le guerrier permet a ses deux vies de se rapprocher, il y a un pont qui relie ce que je fais et ce que j aimerais faire, pense t il.
Peu a peu ses rêves envahissent sa routine, jusqu au moment ou il se sent pet pour ce qu il a toujours désiré.
Alors il suffit d un peu d audace, et les deux vies ne font plus qu une.
P Coelho

La trop c est trop.....
J ai beau essayer de voir un sens à tout cela .

Il n y en a pas !
La misère s installe prend ses aises,
S allonge et rit de nous de moi et d elle même.
Alors je me souviens du temps pas si lointain,
Ou à côté du feu de bois ,j exprimais ma joie .
En deux temps, trois mouvements tout et noir !
Qu ai je fais pour mériter cela ......
Pleine de bonnes intentions, le cœur d débordant d amour.
J ai essayé d égaier tes journées, mais voilà rien y fais ,tu es devenue intraitable.
Invariablement, tout te semble mauvais ,trop salé, trop épicé !
Mes mots ne te réconfortent plus ,tu es un peu perdue.
Sans cesse je me répète, tu n y es pour rien ,c est un coup du sort.
Rien y fait ,je suis triste et lasse .
Ta lumière a disparue ,tu es loin de moi .
Je me rappel juste de ta voix cinglante !
Qui fendait le silence et coupait la bienséance .
Tout ce que je faisais n avait aucun sens .
Tu t'evertuais à tout gâcher,
Par des mots assassins
Décidément tu m as achevé !
Je garde cependant secrètement l espoir ,
De jours plus doux où tu ne feras plus la mou

Maman

Tempête dans ma tête.

C est comme un grand vent en bord de mer ,
Qui fait déborder celle ci !
C est comme un lointain grondement
Qui assourdi tout autre bruit !
C est comme un tsunami de mots
Que tu me répètes encore !

Une folle Aventure,
Sans lendemain calme et paisible !
Une folle course ,
Apres un temps révolu !
Une folle boulimie
De mots inconnus !

C est comme perdre ,
Une partie de soi !
C est comme une claque ,
Psychologique !
C est comme un coup de point ,
En plein visage !

Une folle mésaventure

Le long chemin
Qui me sépare de toi
Est infranchissable
J entend encore
Ta voix
Mais Bientôt
tu ne seras
Plus là

Souvent
La nuit
Bien trop
souvent
Je fuis
Sans bouger
Réellement
Par mes pensées
Seulement
Je regarde
Intérieurement
Le bazard
Qui me compose
Ce n est pas
De tout repos
Que de classer
Tout ça
Alors je fume
Un peu trop
Je rêve d alcools
Forts
De rires
D insouciance
Et à chaque fois
Une partie de moi
Meurt

Souvenirs heureux
D'un temps lointain
Fait de rires et de longs chemins
A skis tous ensemble
Dans le froid et le silence
Emmitouflés sans le savoir
Dans le bonheur illusoire
Chassant les démons
D un monde que l on corrompt
A grand coup d humour
Empreint d amour