Bonjour,

Vous souvenez vous de cette émission qui reconstituait des actes de bravoure de gens ordinaires???

Venez nous racontez le jour où VOUS avez été un héros.

@loutre ah oui animée par Laurent Cabrol puis Michel Creton. Je regardais ça !

Une fois je suis intervenu sur un accident de voiture qui venait de se produire( elle avait fait un tonneau), j ai enlevé les clefs du contact pour éviter tout risque d incendie et aidé le conducteur a sortir...
Pas super héroïque mais bon...

@icescream beh si on est pile dedans.

Un récit que j'avais déjà posté ici.

Je le copie-colle tel quel.

Le contexte
il y a une quinzaine d'année, toute ma famille se donne rendez vous chez le grand-père pour y passer une petite semaine au bord de la mer, pas loin de Barcelone. Entre les voitures et les trains, chacun vient par ses propres moyens. On se dit qu'on se débrouillera en covoiturage pour rapatrier tout le monde en fin de séjour.
Seulement problème, on réalise bien vite qu'il manque de la place. Quelqu'un ne sera pas du voyage de retour, et devra se rabattre sur un avion. Ca tombe sur moi, le moins aérodromophobe de la bande.

Le jour de l'acte
C'était un dimanche. Toute la famille a pris la route très tôt le matin pour 11 à 12 heures de route. Ne reste que les grand-parents, résidents permanent. Moi je ne décolle qu'à partir de 18h et dispose encore d'une petite journée à profiter. Et justement il fait beau. Et il y a des vagues. J'adore les vagues.

Au bon endroit... au bon moment
Je ne me prive pas, je passe toute la matinée dans les rouleaux, à bodysurfer. Gamin j'en avais une planche pour prendre les vagues, elle a cassé, on ne m'en a jamais repayé une, et j'ai du faire sans. Du coup j'ai découvert le bodysurf en autodidacte, jusqu'à développer une technique relativement efficace, je dois le reconnaitre. Notez bien cela, même ça ne servira plus pour le reste du récit (j'avais juste envie de le placer).
Au bout d'une petit heure, la fatigue se faisant sentir, je décide de sortir de l'eau, quand une personne à proximité m'interpelle. Elle me fait des signes. Dans un premier temps, je pense qu'elle s'adresse à quelqu'un d'autre. Mais non, nous sommes seuls. Sans compter qu'entre les crachats et régurgitations de cette tête qui peine à dépasser de l'eau, je commence à reconnaitre des appels à l'aide, dans un espagnol paniqué.

"A toi de jouer bonhomme"
Nous sommes seuls, disais-je dans le paragraphe précédent. Il ne me faut pas longtemps pour comprendre que cette personne se noie, et que son unique espoir, c'est moi. En deux coups de crawl, je le rejoins et tente de l'agripper pour le ramener vers le rivage. Vous voyez ces scènes de films où tout semble se résoudre une fois que le noyé est rejoins par quelqu'un ? Bon, et bien dans la réalité ça ne se passe pas comme ça. Le courant est fort. Bordel, une baïne. Tu m'étonnes qu'il se soit fait avoir. En plus il est lourd. Plus petit mais plus lourd que moi. Je n'arriverai pas à le ramener seul. Il s'en aperçoit aussi. Il panique de plus belle, gesticule de plus en plus, s'agrippe à moi comme à un rondin. Ce con me pousse vers le fond. Il va me filer un coup et on va se noyer tous les deux si ça continue comme ça.

Tour d’hommes sous-marine
L'équation est simple. Soit les sauveteurs de la plage interviennent vite, soit je l'abandonne si je ne veux pas mourir moi aussi. C'est là que me vient une idée. Là où nous sommes, la profondeur ne dépasse pas deux mètres. Après lui avoir ordonné de crier, je prend une énorme bouffée d'air et je plonge. J'attrape les jambes du malheureux et je le hisse, du mieux que je peux, la tête hors de l’eau. C'est que nous sommes en Catalogne, Puta Madre !, la terre des Castells, ces tours d'hommes hautes de plusieurs étages (cliquez, c'est beau à voir). Mon record personnel d’apnée est de quelque chose comme 2 minutes 30. Là, avec la fatigue, les remous, le poids du mec, je ne dépasserai pas les 40 secondes, je le sais. Mais tout est bon à prendre. Je tiens la base du mieux que je peux, mon gars hurle tout ce qu’il a. Deux surveillants de plage l’entendent, se jètent à l’eau, et sont sur nous en 30 secondes.

Mais… mais c’est Daniel Craig !
Il est sauvé ! L’un des sauveteurs commence à le ramener jusqu’à la plage où un attroupement s’est depuis peu formé. L’autre se tourne vers moi. Je lui fais comprendre que tout va bien, il me laisse donc rejoindre le rivage par mes propre moyens. Après tout ça, j’allais quand même pas me pointer sur le sable en tant que « sauvé », même si c'est un peu le cas... J’ai ma petite fierté quand même. Et c'est là que vous devez commencer à vous dire « Eh mais il devait pas y avoir Daniel Craig dans ton histoire ? ».

Vous suivez, c'est bien...

... Le vrai Daniel n'était pas là, mais j'ai bien le droit de me voir comme je veux sur le moment, non ? C'est qu'il y a du monde qui me regarde.

L’épisode se finit ainsi. Je m’enquiers de l’état de mon infortuné compagnon de houle, pris en main par les secours. Il va bien. Plus de peur que de mal. Nous échangeons une poignée de main, et un regard. Ce regard, bon sang. Ce regard qui ne peut pas mentir et ne dit rien de moins d'autre que « vous m’avez sauvé la vie ». Ecrit comme ça ça peut avoir l’air ampoulé, mais en vrai je vous assure que ça vous traverse le coeur, en emportant un morceau de poumon au passage.

De retour chez mon grand père, je trouve ce dernier sur la terrasse, face à la mer, le regard perdu vers le loin, tel ces vigies de l'Histoire qui ont traversé l'existence en ayant vu trop de belles ou de vilaines choses.
-T’as sauvé quelqu’un ?
-Oui.
-Allez, viens à table, ça va être froid.

Est ce qu un seul acte héroïque fait de nous des héros je m interroge encore .......moi j avais 5 ans ma maman était à la salle de bain très mal, en ce temps là ,je sais que certains trouveront cela bizarre on avait pas le téléphone à la maison ...elle me dit de prévenir la voisine d un face .Je fonce à la porte ....fermée par le verrou du haut .....traine une chaise par terre devant la porte, grimpe et atteind difficilement le verrou mais arrive à le faire tourner ...... Je cours chez la voisine tambourine à la porte ... 15 mn après les pompiers etait là.......l un deux me dit .... ".tu as sauvé ta maman ma petite" DES MOTS A JAMAIS GRAVÉ DANS MA MÉMOIRE....15 ans plustard j étais soignante à mon tour .et je rendais ma maman victime d une hémorragie cérébrale très fiere .

@heidi a dit dans La nuit des heros :

Est ce qu un seul acte héroïque fait de nous des héros je m interroge encore .......

Indéniablement oui.

J'irais même jusqu'à dire que c'est justement l'unicité de l'acte, ainsi que son côté fortuit et aléatoire, accessible à toutes et tous (et pas seulement aux professionnels du secourisme) qui tend à le rendre héroïque.

En sauvant ta maman tu es devenue une héroïne.

Mouarf, mon acte de superhéroïsme...

Un groupe de louveteaux (= petits scouts, de 6 à 12 ans), en camp.
Deux chiens dans le logement où nous nous trouvions.
Des cris de chiens, des cris de gosses.
Une pensée qui me traverse : "Un des chiens est en train de bouffer un gosse !"
Je me précipite... me prends les pieds dans un muret... et me vautre comme une conne au milieu des gamins.
Ma chute arrête les chiens. En fait, c'était le grand qui était en train de s'en prendre au petit.
Et voilà, la superhéroïne a quand même été relevée puis félicitée, lol !!

Sinon, j'ai été en admiration devant ma compagne récemment...

Elle est tout le temps sur son téléphone. C'est assez maladif. Et quand elle est dessus, elle ne voit rien, n'entend rien.
Elle n'arrête pas de dire qu'elle n'aime pas les gosses. Rien de choquant, c'est juste important pour la p'tite histoire.
On sort du métro, elle est sur un jeu.
Derrière nous, des cris.
En une fraction de seconde, avant même que moi, je comprenne ce qui se passe, elle s'était lancée dans cette direction !
Une fillette était tombée/coincée entre le métro et le quai, dans l'espace trop grand, et sa mère peinait à la relever.
Le temps que ma chère et tendre y soit, la gamine était en sécurité, mais quand même...
Elle prétend ne pas aimer les gosses, elle est asociale sur son téléphone, mais elle a été plus rapide que superwoman !

@gaip a dit dans La nuit des heros :

Elle prétend ne pas aimer les gosses, elle est asociale sur son téléphone, mais elle a été plus rapide que superwoman !

Elle aura compris qu'un enfant qui se tue, c'est tout le traffic de perturbé. C'est que c'est une affaire sérieuse la ponctualité des usagers.

@peri ... .merci j ai fais comme tous aurait fait mon devoir

@peri

J'aime bien la référence à Craig quand je suis à la plage souvent avant de sortir de l'eau j'appel mon mari avec un viel accent de banlieusarde:

"Hey chéri chéri!!!! Halle berry, halle berry "

Et je sort de l'eau:

Et lui me répond systématiquement:
"Oui, enfin.... on est plus proche de hall bundy que de hall berry"

@heidi oui, au vue de ton âge ty as été héroïque

@peri c'est clair...

@loutre tu sais dans ce que fait de bien les hommes et les femmes... ...il y a le même moteur .. l Amour
D un parents d un inconnu mais toujours l amour c est lui qui porte le monde et notre hiumanite

@loutre, petite parenthèse de modération ; pense à éditer ton message plutôt que de faire plusieurs posts d'affilée. Merci par avance !

@chibi .....oui merci j oublie souvent

@chibi je pensais qu'on pouvait quand on ne répondait pas à la même personne.

@loutre pour faciliter la lisibilité c'est mieux de tout mettre dans un seul post
Tu peux mentionner plusieurs personnes ou citer plusieurs messages dans le même message !

@loutre a dit dans La nuit des heros :

Bonjour,

Vous souvenez vous de cette émission qui reconstituait des actes de bravoure de gens ordinaires???

Venez nous racontez le jour où VOUS avez été un héros.

Ohhh oui avec Michel Creton je crois non?

Je me rappelle d'une citation ou d'une blague avec des lapins et des "oreilles en pointe" enfin jutse ca pas la blague...

Bah moi, jamais rien accompli d'heroique. Par contre une fois mon frere a trouvé un gosse dans le parc en face de chez lui et a retrouvé son domicile 3 pâtés de maisons plus loin

Y avait Les Marches de la Gloire comme émission concurrente.