@kachina la vie d'artistes c'est probablement ça
N'oublie pas de donner ton mot, sans thème
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@1TEL44 @APLACOPHORE @ayamé @Delnis @icescream @Kachina @Lissilma @Morphée ....@Marcelin . a tout nouveau participant ou lecteur
intéressé pour voter ou écrire
ECRIRE EN 48H UN TEXTE PLUS OU MOINS LONG AVEC CES 4 MOTS OBLIGATOIRES SANS AUTRE CONTRAINTE
Voila les 3 autres autres mots sont .....
FLEUVE
JOYEUX
MERVEILLEUX.......... qui se rajoutent à RACINE/s
Excusez moi je voulais court-circuiter personne mais je l ai fais ...oups .....veuillez me pardonner
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@heidi et @lecteurs : désolée, ma muse me joue encore des tours et refuse de m'inspirer une histoire
plongeant dans les racines de l'imagination pour que, issus d'une source puis s'écoulant dans les eaux d'un fleuve fécond,
les mots-poissons puissent s'ébattre, joyeux, dans un univers merveilleux car des plus fantaisistes.
Elle me ramène, la cynique, à la réalité de notre monde qui, à bien des niveaux, part à la dérive.
Les arbres m'ont toujours fascinée. Ceux que je trouve les plus époustouflants, ce sont les palétuviers
avec leurs racines enchevêtrées qui plongent, sous l'influence des marées, dans les eaux saumâtres du fleuve,
non loin de là où il rejoint l'océan.
Dans cet univers aussi mystérieux que merveilleux, l'homme n'y a pas sa place et il n'arrivera jamais
à le façonner au gré de ses caprices. C'est la raison pour laquelle je l'admire tant.
Sa faune est tout aussi inouïe, tel ce drôle de poisson, le périophtalmus, capable de sauter
sur les branches des palétuviers et d'y marcher, pouvant alors respirer à l'air libre.
Cette capacité d'adaptation à son environnement démontre combien la Vie peut avoir de ressources...
tant que l'homme ne vient pas pervertir et détruire un équilibre malgré tout fragile.
Comment conserver le coeur joyeux et l'espérance chevillée à l'âme quand on sait que tous les ans,
des milliers d'espèces animales et végétales disparaissent de la surface de la Terre ?
La 6ème extinction de masse est d'ores et déjà envisagée, car environ 30% de la biodiversité mondiale
devrait avoir disparu en 2050 sous le seul effet du réchauffement climatique !
L'IPBES , dans son " rapport d’évaluation mondiale sur la biodiversité et les services écosystémiques ",
confirme un inquiétant déclin des espèces qui provoque déjà de graves effets sur les populations humaines du monde entier.
Après la guerre du feu, nous commençons celle de l'eau.
Tant que l'humanité ne s'attaquera pas aux racines du mal qui la ronge, les choses n'iront que de mal en pis.
Et saura t-elle s'adapter, comme le périophtalmus, à ses nouvelles conditions d'existence ?
" To be or not to be, that is the question ! " Cette citation de Shakespeare prend ici un autre sens,
mais toujours le même par contre concernant le domaine de la tragédie !
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Bonjour à tous, un petit texte qu'on pourrait ranger dans la catégorie poème d'amateur 🤭 bonne lecture à vous amoureux des mots.
Près de ce fleuve
Pas besoin de preuves
Tout était là bien avant nous.
Écoute le vieil hibou.
On peut être joyeux.
Se croire merveilleux
Mais quand on pense à nos racines
Bien des choses nous turlupinent.
J'ai des racines, je suis racine...
À vous qui êtes ma cime.
Je est un autre. J'assiste à l'éclosion de ma pensée : je la regarde, je l'écoute.
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@morphée : plaisir de te retrouver ici .
Mais quand on pense à nos racines
Bien des choses nous turlupinent.
J'adore ces 2 vers, que de choses dites de manière subliminale, bravo.
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@morphée hé ça fait plaiz de te relire
Vous vous souvenez de notre petite fleur partie en voyage grâce aux abeilles ?
Sinon relisez sa petite aventure avant car ce qui suit, est la suite de son périple.
Notre belle fleur de concombre est donc en balade au-dessus du jardin d’olivier, elle sent le vent qui fait frémir ses pétales, c’est quand même la 1ere fois qu’elle vole. Elle en profite pour disséminer son précieux pollen pour avoir descendance puisque pour elle les heures sont comptées.
Son amie l’ouvrière “Alors fleurette, tu regrettes ou pas ?”
“Hou que non, jamais je n'aurais pu sentir cet incroyable bonheur de voler et de voir ainsi depuis le ciel toutes mes comparses rivées au plancher des vaches par leurs racines, c’est vraiment merveilleux !”
“Attend, tu n’as encore rien vu, accroche toi bien et n’ai pas peur”
La joyeuse patrouille s’éloigna à grande vitesse du potager cultivé en prenant de l’altitude et traversa le fleuve pour rejoindre un champ de fleurs sauvages. Ils descendirent ensuite pour survoler à très faible allure toutes ces belles copines.
“Coucou mes belles, jamais je n’aurais cru qu’il exista telles beautés et tous ces parfums c’est enivrant, jaune d’or, rouge coquelicot, bleu azur, violettes impériales, je ne sais plus où donner du pistil”
L'abeille était heureuse du cadeau fait à son amie:
“ tu vois c’est ici que nous puisons le meilleur pollen pour notre reine et nos bébés, tes copines font tout ça pour nous et nous en retour nous éparpillons leurs bébés.”
“Merci mon amie, mais je sens que les forces me quittent, j’aimerai mourir au milieu d’elles, sans douleur est totalement heureuse de ce beau voyage…”
les abeilles eurent soudainement les yeux humides:
“Bien sur, je te comprends et je ferai de même d’ici quelques jours, je viendrai à tes cotés”
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@delnis : waouh ! Tu m'as fait rêver, et la fin proche de la fleur ne m'attriste pas, on doit tous mourir un jour. Merci .
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@Morphée tout d’abord te revoir est rassurant et te relire est toujours plaisant pour nous les amoureux des mots, comme tu dis, et ben y’a tout bon dans ce petit poème ….merci !
@delnis : que dire? Sinon que tu es de plus en plus surprenant ! Un double like pour toi ! Je n’ai pas envie de te prescrire un traitement pour vaincre ton addiction à l’écriture … Alors Tant pis si je viole le serment d hypocrate. Surtout Ne guéris pas de ce mal’
Bises les plumes !
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Bonjour à vous!
Le ciel était d'un bleu lumineux, si pur sans aucun nuage., un ciel de rêve! Dans l'air s'élevaient les rires joyeux des lavandières. La journée s'annonçait agréable et sur le bord du fleuve un groupe de femmes, les jupons remontées sur des cuisses fermes, battaient en cadence le linge trempé. Leurs bras que rougissait l'ardent soleil du mois d'août, se levaient et s'abattaient en rythme. Unies dans l'effort ces femmes étaient belles avec leurs longs cheveux noués en chignon dans la nuque. Parfois quelques mèches rebelles s'échappaient et tombaient avec nonchalance sur des épaules rondes et dénudées. La sueur qui ruisselait sur leur visage, ces perles d'eau salées se glissaient coquines dans les girons ouverts et se perdaient dans le sillon de seins voluptueux.
Dans ce merveilleux petit coin de paradis, un jour ordinaire suivait son cours. Cependant un bruit étrange stoppa le travail des femmes. Dans un bel ensemble elles levèrent la tête de leur ouvrage et tendirent l'oreille. Le bruit venait d'un amas de racines qu'une tempête d'hiver avait déposé en amont. Cela ressemblait aux cris apeurés d'un chaton, Niel la plus jeune des blanchisseuse s'aventura dans le courant d'eau frais et impétueux.
Le coeur battant, la belle s'approcha d'un panier en osier que les branches déracinées avaient retenu prisonnier. Couchée sur une étole de laine blanche un bébé pleurait de rage en serrant ses points minuscules. Lorsque le nourrisson gigota Niel découvrit qu'il avait encore son cordon ombilical ligaturé par un fil de soie. Interloquée la femme se tourna vers ses compagnes qui l'attendaient attentives. Emportant dans ses bras le précieux fardeau la femme s'en retourna vers le rivage et ses amies.
Nul mot ne fut nécessaire entre elles, nulle parole ne fut échangée... Elles savaient!
Quelques jours auparavant une cohorte de révolutionnaires avaient saccagé leur si paisible contrée et incendié le château de Rochenoire après avoir massacré les jeunes aristocrates et leurs serviteurs zélés. Les sages envoyés en éclaireur après le départ des bourreaux n'avaient trouvé que les corps sans vie d'adultes. Les hommes avaient péri les armes à la mains et fort heureusement les femmes qui travaillaient au château s'étaient enfuis dans les collines environnantes avec les enfants. Seule la jeune chatelaine avait trépassée. L'un des anciens avait retrouvé son corps sans vie près du petit ruisseau qui traversait la propriété. La femme s'était enfoncé une lame dans le ventre et s'était doucement vidée de son sang.
Une jeune veuve s'avança en tentant les bras. Son enfant mort né quelques jours auparavant l'avait privé de la consolation qu'elle aurait put éprouvé après la disparition de son compagnon. Les femmes se regardèrent gravement et toutes hochèrent la tête en guise d'assentiment. L'enfant serait élevée parmi elles et toutes firent le serment silencieux de protéger cette innocente créature.
Lavandières, femmes et sorcières blanches ... elles savaient que toutes les vies sont précieuses et mérite d'être protégées, loin du bruit et de la fureur des hommes!
Bonne journée à tous et toutes!
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@heidi @ les plumes.
Vent du sud
Vent de folie
Le Rhône se prend pour la mer
Il vaguelette, il moutonne
Et sur son dos nu qui frissonne
Viennent se reposer les mouettes ( Charles Valois)
Souvent, j'aime aller faire un tour du côté du Rhône. C'est un fleuve qui me fascine, qui m'apaise.............
Cet après midi , je suis allée lui rendre visite et puis j'ai eu envie de vous parler de lui.
Merveilleuse beauté naturelle , égalant la sublimation. Je te sais Fleuve si puissant. Je ne me lasse pas d’admirer ta splendide coulée et je t’envie , toi, si libre de toutes restrictions.
Parfois, j’aurais aimé que tu m'emmènes. Parfois, J’aurais aimé aussi me laisser emporter par tes tourments et ainsi visiter tes entrailles. Que mon corps se fonde en le tien.
Seule preuve de ton agitation, de ta colère et du vice de tes profondeurs, l'écume de tes tourbillons.
Tant de villes s ’accrochent à ton lit. Mais à chaque saison tu changes de rythme. Tu ne prends jamais racine. Prétendantes assouvies, elles te désirent.. Infidèle, tu les quittes, pour une autre, car tu n’as de cesse de courir. Malgré tous ces ponts, tu sais qu’elles ne te détourneront pas. A ta façon de rugir, tu sais très bien leur rappeler qu’aucun d’entre eux n’aura le dessus sur toi.
Je te connais trop : languissant et tourmenté, toi, tout ce que tu veux c’est te jeter calmement dans une vaste immensité.
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@1TEL44 @ayamé @Delnis @icescream @Kachina @Morphée @Lissilma .....@Arsace
Je vous ai tous lus malgré mon absence c est du bonheur chaque petite ou grande histoire est unique en son genre.......nul n'égalera cependant ce poète......large sourire soyons honnête et lucide
...
.Le vainqueur par mon double like est @Lissilma
Nous attendons tes 3 ou 4 mots à toi de choisir et en avant pour 48h de réflexion et d écriture....accessible a tous sans autre obligation que d'insérer les nouveaux mots ou/et de liker les histoires que vous préférez.....
Bravo à vous tous
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@heidi coucou ! Sans vouloir te contrarier Capitaine Je pense que l’on peut aussi considérer la victoire de @delnis parce qu avec mon double like il est gagnant aussi
Donc c’est à nos 2 vainqueurs de nous proposer 2 mots chacun non?
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@kachina ho vous chamaillez pas, et respectons notre Capitaine même les pirates obéissent
je suis pas bon pour les mots, vous le savez l'autre fois vous les avez refusé, mais bon essayons:
Chat, ruche
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@delnis c’était pas du tout une chamaille loin de la . @heidi le sait et l a très bien compris . C’est juste que cela me paraissait équitable sinon on comptabilise plus et on fait au feeling
Ça me va très bien d’ailleurs
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@delnis Dommage j'avais une histoire avec un char russe mais bon ça va pas passer . Tank you quand même et bonne journée.