@heidi Tous à l'eau ...et tu nous proposes une bière .Tu sais bien que moi je bois du Whisky et je fume le cigare en te rédigeant inlassablement des chèques afin d'être ton choix gagnant. Et qu'est-ce que tu décides ?
Tous à égalité , vraiment tu me déçois incorruptible Heidi ....mais chapeau bas pour ton honnêteté
Bonne soirée.
Chapeau ! Ah non, pas vraiment, tu as juste oublié ce mot-là ( chapeau ) .
Chiche que tu nous le cases ? J'ai perso toute confiance en toi .
@1tel44 : yeah, je le savais, que tu nous réjouirais. Je te double-like, parce que tu le vaux bien .
@ les lecteurs : voici mon texte.
Qui mieux que moi, prénommée Amantine, qui rime avec coquine, dont la 1ère syllabe :
amant, me prédestinait à une vie amoureuse riche et bien peu conventionnelle,
qui mieux que moi donc incarna celle qui la 1ère se libéra de l'image traditionnelle dévolue aux femmes
pour oser afficher la féminité au masculin ?
J'ai joué avec les genres, maniant avec élégance l'art de rester féminine tout en m'octroyant des attributs masculins.
J'aimais porter des costumes d'homme que j'accompagnais d'un chapeau haut de forme.
Et pour parfaire le tableau, je fumais de temps en temps avec délectation le cigare.
J'ai même dit un jour, non sans une pointe d'insolence : « si je ne peux pas fumer de cigares au ciel, je n'irai pas ».
Mais je vous avoue que j'ai quand-même toujours préféré les cigarettes que je roulais moi-même
avec du tabac oriental, un délice celui-là. Elles m'aidaient à trouver l'inspiration dans les volutes de fumée
qui me plongeaient aussi dans de douces rêveries.
J'étais une acharnée du travail, vous savez, pour écrire mes romans et mes correspondances...
sous un pseudo masculin d'ailleurs.
Vous voyez combien, pour l'époque, je me suis affranchie du...comment dire, vous, vous diriez aujourd'hui
du " qu'en dira t-on " ou du " politiquement correct ".
Acharnée du travail, oui, et pour ce faire, je buvais beaucoup de tasses de thé en guise d'excitant
afin de tenir plus longtemps sur mon écriture en cours.
Mais pour accompagner des mets fins, je ne buvais pas de l'eau, oh non : j'aimais le bon vin.
Moins la bière qui était pour moi le breuvage des Allemands :
je n'ai rien contre les gens des pays de l'Est, n'oubliez pas que l'un de mes amants fut Frédéric Chopin,
mais il est indéniable qu'ils ne possédaient pas le raffinement à la française.
J'ai eu comme réputation celle d'être une vraie épicurienne et on me connaît surtout pour mes romans gentillets
comme " la Petite Fadette " ou " la Mare au Diable ".
Mais combien savent que, de ma conversion à l'âge de14 ans jusqu'à la fin de ma vie,
j'ai inlassablement cherché Dieu ? Je l'évoque pourtant dans " Histoire de ma vie ".
Je ne pense pas que l'on se souvienne de moi comme étant celle qui fut attachée à la " figure sublime " de Jésus,
comme j'aime à le dire, voyant en lui un homme incarnant la quête de divin, de justice et d'égalité,
une figure à l'époque propre aux romantiques.
Je m'appelais Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, mais vous me connaissez mieux
sous mon pseudonyme : George Sand.
@ayamé@Lissilma @1TEL44 : finalement c'est bien de s'absenter! Au retour, la lecture n'en est que plus surprenante, agréable, et drôle
Je vous double like . C'est obligé.
Moi, j'ai un problème : outre le fait que je crois bien que je vous aime, je ne suis pas trop Bière non plus ni cigare d'ailleurs mais il va bien falloir en abuser pour lutter. et pondre un texte.
2045, station lunaire Thomas Pesquet, à qqs kms du pole nord, au pied des monts Jura.
Kamel et Anissa, les 2 ingénieurs spécialisés en maintenance, conduisent un AMX 8x8, un gros camion lunaire à 8 énormes roues, en direction du pole pour approvisionner la station en eau. La température extérieure chute rapidement et il ne faut surtout pas passer sur la face cachée, là où le froid bloquerait leur véhicule. 6 mois qu’inlassablement ils font chaque lundi le même trajet.
Kamel: “on arrive dans 2 minutes sur la zone de forage, on va avoir enfin des glaçons pour l'apéritif de la relève."
Anissa pilote l’engin et roule à vitesse minimale sur une zone glacée et très chaotique qui soulèverait le véhicule si elle allait trop vite, la gravité est tellement faible ici. Elle s’arrête à l’endroit indiqué par l’ordinateur de bord. “ Voila tu peux commencer à extraire, fais vite, les batteries sont un peu justes. Enfin c’est notre dernière mission.”
Kamel rejoint un mini tracto-pelle qui se termine par une vis et attaque la glace. En inversant la rotation il remonte le précieux liquide de vie, l’eau. Après 1 heure de travail, il gare son engin dans un abri et rejoint Anissa dans le transport.
“Pfiou, j’en ai un peu marre de cette glace, je languis de retourner dans le sud de la France, en terrasse, à l’abri d’un superbe chapeau, pour y siroter une bière tout en fumant un bon cigare”
Anissa : “Oui on redescend ce soir, à nous le bon couscous de Maman, miam, miam”
Kamel: “Oui ce qui il y a de plus beau sur la Lune, et bien c’est la Terre !”
"Cet homme au chapeau qui boit des bières et fume des cigares inlassablement."
"C'est qui ?" Demanda Suzie à sa patronne.
"Je le vois tous les jours, là assis au bar, il ne pipe pas un mot."
"Et bien ma petite écoute cela, et garde en ce que tu veux. Ce récit je le tiens de ma tante Bérengère, celle qui boit souvent au bar aussi, mais qui parle tout le temps."
Son histoire commence sur une île. Énormément de bateau venait échouer sur cette île du cap corn, dépourvue d'habitants, très sauvage, à plusieurs kilomètres de la côte, les marins pris dans les vents et les vagues ne pouvait éviter la catastrophe.
C'est ainsi que l'on décida de bâtir un phare, en guise de gardien, pour les marins et leurs bateaux.
Le phare mit 5 ans à sortir de terre, c'était un petit phare peint de blanc et de bleu, sa torche prête à tournoyer dans l'horizon. Autour, des rochers, beaucoup de flores, et une faune à peine décelable.
Comme personne ne souhaitait vivre reclus sur une île déserte, trois hommes furent nommé pour vivre et travailler dans ce phare, Rémi, Tommy, et Léon, orphelins de naissance, pupille de l'état. Ils avaient été former au travail de marin, on avait dû se dire que trois hommes en huit clos entourer d'eau, cela ressemblait de près ou de loin à de la navigation.
Ils avaient débarqué avec leurs ballots sur l'île sans grande appréhension, sauf Léon, qui était le plus peureux des trois, sa vie l'avait rendu méfiant, avec son côté artiste il préférait être dans sa bulle, dessiner ou écrire, toujours avec son petit carnet pour noter ce qu'il voyait ou ressentait.
Les premières semaines, c'était bien passer, le trio se connaissait depuis toujours, ils étaient comme des frères, jeux de cartes, bières, cigarettes, les soirées se ressemblaient. Entre deux check-up de l'état du phare qui était neuf et qui ne demandait pas beaucoup d'entretien, Léon trouvait le temps de vaquer à ses occupations d'artiste. En somme, tout allait bien.
C'est là que ça se corse, un soir une tempête de tous les diables éclata, des vagues énorme venait se casser contre le petit phare, emportant roches, bois et objets divers, Remy et Tommy, qui étaient, d'habitude, confiant en toute circonstances avaient la frousse, Léon l'avait bien remarquer, il notait ce qui se passait.
Rémi prit peur..."Putain, Tommy, cette tempête va nous rendre fous ou pires !"
" Arrête de délirer, elle va passer et demain, tout ira bien" renchéri Tommy.
Rémi était en panique.
"Et toi avec ton carnet t'es pas fou! S'il te plaît, viens avec moi dehors voir l'état du phare."
Léon ne savait pas comment réagir.
"L'état du phare ? Pourquoi faire ? Tu veux voir quoi?"
"Y a urgence là les gars, il faut se bouger !"
Léon enfila un gilet de sauvetage.
"On ne sait jamais" avait t'il dit à haute voix.
"Avec ton carnet et ton gilet, t'as l'air fin, toi Pâ" continuait Remi
Les trois hommes décidèrent d'aller dehors pour se rendre compte de la situation. Le vent fit tous voler à l'intérieur du phare, les trois matelots dure lutter pour s'extraire du bâtiment.
Avec le vent, les vagues, l'orage, il était impossible de s'entendre, Léon avait levé la tête alors que ses compères regardaient déjà en l'air bouche bée, le toit du phare n'existait plus.
C'est à ce moment qu'une lumière vive éclaira Tommy, ce fut le premier à disparaître, Rémi et Léon n'eût pas le temps de comprendre que ce fut au tour de Rémi de disparaître, comme emporter dans un halo de lumière, dans le ciel, qui paraissait paisible, bizarrement.
Léon prit ses jambes à son cou, il fut cueilli par une gigantesque vague.
C'est le bip bip incessant qui réveilla Léon. La lumière vive qu'il vit en ouvrant les yeux lui fit presque peur, mais il comprit rapidement qu'il était à l'hôpital.
Les journaux parlaient d'un mystérieux homme qu'on avait retrouvé sur la plage, portant un gilet de sauvetage de l'île du cap corn. L'homme en question parlait d'une énorme tempête qui avait emporté ses camarades, et la moitié du phare.
Les enquêteurs qui se sont rendu sur place, n'ont pas compris pourquoi l'île n'avait pas de stigmates de cette "tempête du siècle". Tous paraissait calme et normal, le phare se portait bien, la barque était en place bien nouer à sa bite d'amarrage, en entrant à l'intérieur du phare, rien de spéciale, des assiettes sales dans l'évier, les couchages faits, le jeu de cartes distribuer sur la table, vraiment, il n'y avait aucun problème.
Jamais personne n'a su expliquer ce qui c'était passer ce jour-là.
"Cet homme que tu vois là, a passé quelques mois derrière les barreaux et ne sachant pas pourquoi ils l'avaient enfermé, il fut libéré. Ses quelques séjours en hôpital psychiatrique ne l'ont pas aidé, et personne n'a jamais mis la main sur ce carnet mystérieux."
Quand elle eut fini son récit, l'homme au chapeau avait disparu.
Suzie ne put s'empêcher d'ouvrir le carnet que l'homme avait laissé en partant, sur la première page, elle put lire :
J'ai eu l'humeur " taquine" ce soir. Pas eu envie de trop être sérieuse avec ces mots.
« Turlututu chapeau pointu » Jacques a dit « Riez va ! si le cœur vous en dit !"
Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, Je voulais m’acheter un beau chapeau. Croyez moi ! J’ai inlassablement cherché l’introuvable.
J’ai longuement hésité entre le style, l’élégance, la prestance, le tissu , la forme , la couleur. Bref ! Tout est toujours trop compliqué.
Moi, tout ce que je voulais c’était un simple couvre-chef pour briller en société, à la terrasse d’un bar à bières, genre Panama, le cigare à la bouche, ou même casquette à visière. Peu m’importait en fait. Un simple camouflage m’aurait suffit. !
Ceci dit, j'étais en quête d'un de ceux dont on ne puisse dire qu'il soit en toc! Juste un artifice capable de mettre un éclairage sur mon front. Hé ho ! Attention ! sans non plus passer pour un illusionniste ou un huluberlu !
Malheureusement, j’avais les idées noires. Le vendeur a été formel « C’est toujours mauvais pour les chapeaux . Sont très sensibles à l’humeur ! Il y a des bosses qui se forment. Confiez-vous à moi , les yeux fermés» m’a -t-il dit.
Résultat : j’en ai eu mal au yeux de tous ces essayages. De désespoir, j’ai choisi un chapeau Rond !
Allez ! Elle est facile celle là, mais Jacques l’a dit « Ils ont des chapeaux ronds. Vive les Bretons ! »
Je sais pas, vraiment pas quand tout a basculé
J ai un vague souvenir,de cette période
Quand d autres, me tourmentent inlassablement.
Je suis l un parmi tant d autres, que les tranchées ont marqués à vie .
Je ne le porte pas sur mon visage comme les gueules cassées ni dans mon corps comme ceux aux membres arrachés mais dans mon cœur et c est deja suffisant.....et dans mon cerveau
D autres ce sont mit à la bière au whisky au pinard dès le grand matin,.
Moi c est en fumant des cigares de mauvaises qualités et de l opium parfois, pour faire taire, tous ses cris dans ma tête ceux de mes compagnons d armes ceux de mes ennemis.....
"Putain de guerre de merde ......."
Dans la merde on y a été moi qui rêvait que des bras d une femme aimante française . ....
,Je suis pas du genre a me plaindre tout cela je le couche sur du papier que je brûle après les soirs de pleine lune !
Je sens encore sur moi le dernier souffle de cet inconnu à l uniforme ennemi que j ai empalé sur ma baïonnette, il n a regardé dans les yeux ne comprenant pas vraiment ce qu il lui arrivait et pourtant c était la fin pour lui.
Et cet autre que j ai fini par étrangler de mes propres mains quant il a sauté dans ma tanière de boue après un combat au corps à corps faute de munitions et puis" merde " j en peux plus de leurs regards j avais pas signé pour cela .....
Je partais en france pas a l abbatoire pour être le bourreau.
J ai beau chasser ces images à grand coup de "ngnole " depuis trois jours anniversaire de mon départ, tout est pas fini tout recommence au réveil.
Encore et encore la boue qui sèche sur mes vêtements sur ma peau l odeur de mort qui règne partout les chevaux éventrés, les hommes tout autant .
nous sommes devenus des machines à tuer leur sang coule sur mon visage encore et encore .....
Et dire que eux aussi devaient avoir portés le veston le costume et le chapeau assorti en terrasse d un café,d une guinguette au bras d une fille a la peau douce claire et soyeuse ...
mon dieu j ai tué son amant, son mari,son père ,son frère ...
Combien d'hommes sont passés entre ces mains pour la dernière fois
"Merde putain de guerre de merde "
Il enfile son pantalon sa chemise pose sa casque sur sa tête trempée de sueur et merde cette fois si il voit devant lui cet autre qui flambe brûlé vif par ce maître du feu harnaché comme iun soldat pyromane humain malgré le masque à Gaz il voit sa souffrance.....il l a fait sienne ! Elle est en lui
Faut que je sorte de cette chambre de bonne faut
que je sorte de là impérativement
C est vers les quartiers mal famés de Londres qu'il se dirige des femmes l accostent le caresse son sexe est sans vie tout comme lui ,elles ont beau essayé de le prendre en main essayé de le faire grossir rien y fait ......il fuit il sait ou il va
un combat a main nu s en prendre plein la gueule voilà ce qui le calme pour un moment
Il crache du sang une dent et serre les poings
Je suis pas un assassin hurle t il a la foule qui crie son nom ....
..........
@heidi : waouh, j'en reste sans voix ! On se met sans problème dans la peau du personnage,
on ressent sa souffrance, chapeau très bas, M'dame. Triple like !
Pour les mots : Cigare - Chapeau - Bière - Inlassablement
J’en ai connu des vies. Depuis longtemps j’existe. J’observe le monde depuis tant d’années déjà, et je ne m’en lasse pas ! J’étais présent au temps du Western, des cowboys et tout le tralala. Ça m’a même rendu plus populaire encore. Je suis passé à la télé plus que quiconque ne l’a fait. J’ai souvent été blessé, mais ce sont les dangers du métier. J’ai aussi fais beaucoup de cascades, principalement dans les airs. Mes rôles préférés, les plus amusants, mais qui ont été de temps en temps douloureux à tourner, sont pour l’instant des films de cowboys justement. L’un de mes collègues de tournage, que vous connaissez sûrement, s’appelle Clint Eastwood. Et oui, lui et moi avons été très proches pendant le tournage de ces films; tellement proches que nous étions presque inséparables ! Malgré le fait que je lui étais inlassablement fidèle, il m’est arrivé de mourir et réapparaître aux côtés, ou plutôt au-dessus, de quelqu’un d’autre. De toute façon, ça ne durait pas longtemps car ce quelqu’un d’autre finissait par se faire dégommer par Clint, et alors, je retournais auprès de lui. On était peut-être populaire, bon, l’attention se trouvait plus sur le mec en dessous de moi, mais certaines choses m’agaçaient. Les cigares, par exemple : à chaque fois qu’en dessous de moi on en fumait un, je recevais toujours la fumée en pleine tronche ! Ensuite, ses habitudes de boire du whisky, alors là ! Non seulement il était transparent, mais en plus il ne vieillissait pas longtemps ! Personnellement, une petite bière aurait tout aussi bien fait l’affaire, hein. Bon, c’est pas comme si je pouvais dire un truc non plus, j’ai jamais bu, du coup je n’ai pas vraiment le droit de donner mon opinion. Enfin bref, j’ai eu des vies bien remplies, et j’en ai encore bien d'autres à vivre.
Je vous laisse avec une petite vidéo de l’une de mes plus douloureuses mais impressionnante cascade dans ma carrière de chapeau :
Mon pote Roberto Le Chapeau était là aussi. Il accompagnait Sentenza