@Lissilma : je crois bien que nous sommes tous dans ce cas-là, à éprouver grand plaisir sur ce topic .
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C’est presque un rituel sauvage . Quand le vent du soir se lève dans une plainte et que le ciel se pare d’étoiles, elle danse la gitane . Sans mot dire, elle mime l’amour avec ses doigts.
Dans son cœur , s’invitent toujours des arabesques pétillantes Son avenir s’habille alors de promesses fertiles. Il n’a jamais connu de lois, de frontières ni de plans . Le temps retrouve toujours sa route autour des flammes.Elle danse . Que s’en aillent au diable ou dans un sacorphage ces idées de vie sage ! La nuit ne sera jamais que soleil et les ténèbres plaisir.
Elle danse la gitane , dans ses yeux , brûlent des éclats de folie . Elle aime se perdre dans un tourbillon de passions, sans heurts, au gré de toutes les délicieuses suggestions que son cœur aime lui proposer.
Personne ne sait vraiment d’où elle vient . Elle arrive comme ça , un jour, par hasard, se joue avec amour de tous les destins. Elle est fille du soleil. Dans ses idéaux , souffle un vent de magie.
Quelquefois, quand son âme se noie sous une douche de tristes regards, elle égrène des mots d’espoir sur sa guitare.
Elle danse la gitane, sur des accords copiés qui pleurent et déchirent pour nous un voile trop noir.
Quel délicieux bourreau que cette femme apatride ! La braise de son regard surpasse celle du feu. Son sourire est une fleur prude diffusant ses bienfaits.
Elle danse , danse, et danse encore la gitane . De sa main, elle habille l’air de gestes sensuels. L’homme , hypnotisé, ne voit plus les flammes qui caressent le visage de cette étrange femme.
Son cœur s’affole enfin , alors n’y tenant plus, il prend cette main tendue.| dernière édition par Kachina Réputation: 23367 | Messages: 16270 -
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Faite dans un alliage inconnu, cette boîte semble renfermer les reliques du passé tel un sarcophage.
Son piquetage est aussi délicat que la sensation du filet d’eau d’une douche fraîche après une journée chaude un soir d’été.
Tout en suggestion, et jamais copiée ailleurs à ma connaissance, elle nous emmène aux frontières du fantastique, pris dans un tourbillon d’émotions sous un ciel plein d’étoiles, éclairé par un astre lumineux.
L’ouvrir est mon plan; et chaque soir, tenter de trouver la combinaison sera mon rituel.
Alors son secret sera le mien.(Merci à @icescream de m'avoir signalé ma bourde
du mauvais topic pour ce texte )| dernière édition par Music Réputation: 10238 | Messages: 5082 -
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je te fais un copier- coller de mon esprit ,
s'il était une suggestion,
ce serait celle qu'en dehors de notre sarcophage de chair et de sang ,
notre être de lumière n'a pas de frontière ,
il est capable de se mouvoir au delà des étoiles , là ou il n y a nulle limite,
le plan ne ressemble à rien de ce que l on peut ressentir ici bas,
pas de plan horizontal, vertical ou incurvé , mais un tourbillon de dimensions insoupçonnées ,dans lequel les rituels routiniers n existent plus ,juste un état de plénitude indescriptible ,une douche incessante de quiétude et d opulence .| dernière édition par vi-king Réputation: 1215 | Messages: 774 -
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@vi-king whaouh !!
@music : Du coup j'étais passée à côté de toi sans te voir . C'est Honteux.
Espérons que cette boîte ne soit pas celle de Pandore !| dernière édition par Kachina Réputation: 23367 | Messages: 16270 -
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Une autre inspiration m'est venue, permettez qu'ici, je vous la fasse partager.
Enfermée comme dans un sarcophage, elle pleure maintenant, l'âme :
elle ne peut guère s'évader au-delà de ses frontières surveillées,
par des rituels imposés. Des conjonctures infâmes,
ne savent plus que les erreurs du passé copier.Elle pleure, l'âme du monde, tous ses plans ont échoué.
Toutes ses suggestions au service de la paix,
ne sont qu'étoiles filantes dans un ciel embrumé.
Il faudrait une douche céleste pour enfin tout re-purifier.Hélas les tourbillons d'esprits fous, échauffés,
ramènent les poussières de tous les temps maudits.
Bien des passions funestes ont toujours le droit de cité.
Elle pleure, l'âme du monde, vivrait-elle une interminable agonie ?Bien que ce poème soit triste à pleurer, pas d'inquiétude : il ne s'agit que de mots sortis de l'enfer des peurs. Les dire permet au contraire de faire émerger l'envie de lutter contre la morosité et contre toute autre passion triste que Spinoza dénonçait.
N'oublions jamais : tant qu'il y a la vie, l'espoir est permis .| dernière édition par ayamé Réputation: 14951 | Messages: 11334 -
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@ayamé
Tu utilises bien souvent le sens figuré des mots et tu les transcendes....bravo| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 -
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-Maguinou, j'ai une surprise pour toi ! dit Harold en tendant une enveloppe à la jeune fille qui venait d'entrer. Ma princesse, nous partons pour l'Egypte la semaine prochaine, je t'offre ce voyage pour tes 20 ans et ta réussite scolaire. Je suis très fier de toi. Voici ton billet d'avion et le plan de notre voyage ajouta-t-il en lui donnant trois feuillets agrafés ensemble qu'il avait pris soin de copier pour elle.
Un semaine après, Harold, passionné d'Egypte, et sa petite-fille Magdeleine, avaient débarqué dans ce beau pays. Après un petit déjeuner copieux à l'hôtel et une douche, les voilà en route pour la vallée des Pharaons. Et là, c'est la déception : partout des touristes, plein de monde, de bruit, avec des chameliers qui interpellent pour proposer un tour de chameau, sans parler des souvenirs made in China. Ce n'est pas vraiment comme ça qu'elle avait imaginé cet endroit.. Ils s'engagèrent dans un long couloir naturel bordé de part et d'autre par de hautes falaises roses... Harold se pencha vers sa petite fille :
-Je vais te faire une suggestion, dit-il, dès que nous aurons vu les 10 pharaons, nous irons dans un endroit où nous serons plus tranquilles pour observer ces merveilles.
Magdeleine acquiesça et reprit le chemin qui menait au fameux temple, toujours parmi la foule de touristes. Mais, alors qu'il allaient déboucher sur la vallée, une sorte de flou masqua un moment les lieux. Rapidement tout redevint normal, mais quelque chose semblait s'être passé car elle se rendit compte qu'il n'y avait plus personne autour d'elle. Elle tenta de joindre Harold sur son téléphone, sans succès...
Elle n'était pas du genre à avoir peur, et décida d'attendre. Un vent léger se mit à souffler, soulevant un tourbillon de poussière juste devant elle. En même temps il lui sembla entendre des voix, des chants, et un bruit de tambours qui se rapprochaient petit à petit. Bientôt, elle aperçut une sorte de procession qui avançait dans le couloir. Un homme, vêtu comme le serait un chef, marchait devant. Il portait une couronne d'or surmontée d'une tête de serpent et tenait à la main un sceptre portant en son sommet une étoile taillée dans un diamant. Il passa devant elle sans la regarder, comme s'il ne la voyait pas.
Le cortège avançait toujours, marchant au rythme des tambours, puis apparurent deux boeufs trapus avec longues cornes au bout relevé, tirant un char orné de tissus d'un bleu profond, sur lequel se trouvait une sorte de sarcophage. Incrédule, Magdeleine regardait cet étrange rituel qui semblait venir de très loin dans le temps.
Puis, comme dans un film, il se produisit une sorte de fondu enchaîné, et Magdeleine se retrouva au milieu des touristes. Une frontière, qu'elle avait franchie sans qu'elle s'en rende compte, venait à nouveau de se refermer. Elle se leva et avança comme dans un rêve. Il lui fallut quelques secondes pour reprendre ses esprits. Elle réalisa alors qu'elle avait sans doute vécu quelque chose d'extraordinaire. Elle cherchait du regard son grand-père, et l'aperçut enfin qui venait vers elle. Il semblait très inquiet.
-Mais où étais-tu passée ma chérie ? lui demanda-t-il, je te cherchais partout.
-Ah grand-père, il faut absolument que je te raconte !!!
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux
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Salut les plumes
Ma calculette a carrément perdu la tête. Pour tout vous avouer, elle a rendu l'âme surtout la touche "+"
Que vous dire ? Je crois que vous êtes passés à un Level supérieur . Mieux que ça, vous vous êtes encore une fois surpassés et je ne peux que me réjouir de ce délicieux constat.
Quels que soient les mots, quel que soit leur nombre, vous parvenez à nous surprendre, nous captiver, et nous transporter.
Je suis fière d'être le capitaine de ce bateau et surtout très fière de cet équipage talentueux à souhait . Vive les mots, vive l'écriture .
Je rappelle, à toutes fins utiles, que le bateau est suffisamment grand et qu'il a une grande capacité d'accueil ... A bon entendeur salut !Allez ! on continue ?
Tout à fait par hasard, suis tombée sur une citation d'un auteur dramatique , Alain Pontaut qui m'a interpellée .
"si tout est Illusion, nos illusions sont illusoires"Alors je choisis donc le thème de l'Illusion pour cet imminent voyage et je mets ici le premier mot pour ouvrir la route
APPARENCEet j'attends les vôtres
@Spillway @ytica @Music @Artelise @Lissilma @ayamé @vi-king @Louikatorz @outrebleuBonne soirée et bonne semaine à tous .
Comme d'habitude on se retrouve demain pour une petite récap.
| dernière édition par Kachina Réputation: 23367 | Messages: 16270 -
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@Kachina : le thème est donc illusion. Je vais alors donner un mot en rapport et ce sera perte. Oui, je me la joue facile en ayant eu de suite en tête " les illusions perdues " de Balzac.
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Avec tous ces mots l'EMBRYON d'une nouvelle histoire serait il en gestation. Heureux weekend à vous tous.
| dernière édition par Lissilma Réputation: 1747 | Messages: 928