Quelle jolie petite romance !
-
Décris-moi un mouton
@Kachina oui c'est vrai
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux
-
Décris-moi un mouton
Je m'y mets mais l'énergie n'est pas là.
- Bonjour Jean !
- Bonjour Elise ! Où partez vous de si bon matin ?
- Je vais faire une balade jusqu'au ruisseau, il fera trop chaud cet après-midi pour que je sorte avant dix sept ou dix huit heures. Et vous ? c'est rare de ne pas vous voir partir en courant... il n'y a pas le feu au Lac, ce matin ?
- Exact, je ne suis pas de service depuis deux jours. Mais je reprends les gardes ce soir pour soixante-douze heures. avec tous les feux qui reprennent ces temps-ci, on est en alerte maximale. Il y a encore des agriculteurs qui pratiquent l'écobuage malgré l'interdiction, et sans aucune prudence, alors on fait des patrouilles en véhicule banalisé.
- C'est bien triste tout ça. Et martine, ça va ? les enfants ?
- Toute la petite famille va bien, Elise, je vous remercie. Ils ont tous hâte aux grandes vacances : nous allons chez papy Pedro comme prévu.
- Ah je suis contente pour vous . Vous me rapporterez une bouteille de vihno verde comme d'habitude ?
- Mais bien sûr, Elise, comme vous dites : comme d'habitude ! Bonne balade, je vais chez le coiffeur. A bientôt !
| dernière édition par agathe Réputation: 10145 | Messages: 8460 -
Décris-moi un mouton
@agathe a dit dans Décris-moi un mouton :
il fera trop chaud cet après-midi pour que je sorte avant dix sept ou dix huit heures.
Et voilà, sortir tard à cause de l'heure d'été, grrr ! Un pour le vinho verde .
-
Décris-moi un mouton
@agathe Pour l'énergie, tu reprendras bien un ptit coup de vinho verde. Allez! ça se refuse pas ça .
-
Décris-moi un mouton
Dans une vie , vous êtes d’accord, il y a toujours des grandes heures , des grands bleus, des grands blancs , des comptes à rebours et puis des rencontres, des rendez-vous cruciaux à ne surtout pas manquer avec en plus l’interdiction de déraper. Alors, voilà ! Youpi ! Ce lendemain, pour moi, c’était THE grand jour, j’avais rendez-vous avec mon âme sœur. Inutile de préciser ô combien mon atmosphère ambiante était chargée de doutes à cet instant.
Comment vous dire ? j’étais , comme dirait la chanson , "dans un état proche de l’Ohio " mais pire encore ! je frôlais la dépression. Le moindre de mes sens étaient en alerte .
Mais comment m’habiller ???? Stupide , êtes vous tenté de dire, mais l’autre grande question qui me préoccupait dans l’instanté était « mais quel temps va-t-il faire demain ? » Cruel dilemme ! J’étais complètement perdue !
Tout ce qu’annonçait le beau présentateur Météo contredisait en tous points les données de mon application widget. Tandis que le beau gosse s’attardait sur la météo marine, répètait , rabâchait en boucle que l’été n’était pas pour demain annonçant, pour finir, d’une voix ténébreuse, l’arrivée imminente de cafouillos nimbus, mon petit logiciel, lui, évoquait des éclaircies, du soleil, et le souffle tendre et régulier d’un alizé.
La belle aubaine ! Mon optimisme ayant toujours eu raison de moi, j e décidais d’envoyer au diable les sombres prévisions du beau gosse en costume cravate et me suis donc habillée de court et de légèreté. J’avais, semble-t-il , eu raison. Quel bonheur ! Les terrasses étaient bondées. Le monde rayonnait presque derrière ses lunettes.
Et puis soudain ! du gris dans le ciel .. un, puis deux, nuages menaçants Ah ! les fameux cafouillos nimbos annoncés. L’orage était là ! Aucune issue de secours à portée de vue.. Foutu ! Ma robe fleurie complètement trempée et mon maquillage pas plus étanche que ca. Tout ça pour çà ! Tu parles d’une rencontre ! L’âme sœur aura eu bien raison de se barrer à temps sous les tropiques !
Ben non au final ! Figurez-vous qu'elle était bien là , à m'attendre, sous l’abri bus, à fredonner un air connu ♪♪« un p'tit coin d'parapluie, contre un coin d'paradis »
En voix off , j’ai bien cru entendre le rire moqueur du beau gosse.
"Bon ! ça va , ça va ! Je viens de la supprimer cette maudite appli. T’es content ?"
| dernière édition par Kachina Réputation: 23367 | Messages: 16270 -
Décris-moi un mouton
C'est en tournant au coin de la rue qu'il a trébuché sur lui et s'étala en répandant ses maigres marchandises. Le matou bondit en sifflant et crachant et l'homme, en s'asseyant tant bien que mal, le bombarda de toutes sortes d'invectives. Une fois calmés, le chat entreprit de se lécher et l'homme s'appuya contre le mur. Il remarqua alors que l'animal était maigre et avait partout des lésions, il ne put s'empêcher de lui ouvrir une boîte de sardines et pour lui une canette de bière et se cala le plus confortable possible.
- Tu as bien une mine affreuse toi le matou, hein ? Il faut dire que les gens ne t'aiment pas vraiment.
Le chat leva la tête et le regarda dans les yeux comme s'il le comprenait puis continua à manger les sardines. - Ma foi, tu peux t'estimer heureux d'être un chat, dormant la plupart du temps, se contentant du peu que tu dégotes dans les poubelles et aucune responsabilité, oui aucune ! Gros veinard va ! Comme je t’envie. Tu me diras certainement que la vie du chat n'est pas tjrs du gâteau, tu as parfaitement raison ! Avec ce degré de sauvagerie que l'humanité a atteint on n'est plus sur d'être en sécurité hein ? Elle a perdu cette simplicité et cette candeur qui la caractérisaient à ses débuts : la vie en harmonie avec la faune et la flore, le respect de mère nature et tout.
Comme pour l'encourager le chat vint s'installer à côte de lui et l'homme crut qu'il lui disait: - T'as absolument raison l'ami, je vis dans les rues et je ne vois que courir les gens tout le long de la journée et pour quoi je te prie ? Pour des choses purement matérielles et totalement inutiles.
- Certaines choses sont utiles voire primordiales. C'est leurs vies, tu vois, qu'ils courent après
- Ils sont même pas foutus de l'attraper.
- Mais certains l'ont fait, ils ont su combiner nature et artifices pour sortir gagnants de ce bourbier qu'est la vicissitude de la vie.
- Et toi l'homme ?En es-tu sorti gagnant ?
Il avait l'impression que le chat le scannait de ses yeux réduits en fente et que son âme est nue devant lui. - Hélas non ! j'ai suivi beaucoup d'illusions et je me suis trouvé en bas de l'échelle,luttant le jour pour le jour. J’avais cru un moment que les rênes de ma vie sont entre mes mains mais j'ai percuté le mur de la réalité tellement violemment que je porte encore les séquelles.
- Belle manière de dire avoir gâché sa vie. Y en a tant qui tuent le temps, tant et tant qui le perdent ou le passent, tant qui se mentent en inventant des rêves des instants de grâce. Tu en fais partie l'ami t'es la parfaite incarnation de celui qui court derrière les mirages. Je me demande vraiment comment tu ne t'es pas encore suicidé.
- Tu n'épargnes rien en matière de reproches et de démoralisation le matou, je ne m'étonne plus du fait que vous êtes considérés comme des créatures cyniques et égoïstes.
- Ho là ! tu vas pas dévier le sujet maintenant que je t'expose tes 4 vérités. Vous êtes vraiment hypocrites et irresponsables les humains, vous prétendez être des héros et vous "aboyez" tout le temps. Mais au moment fatidique, vous vous dérobez et confirmez votre réalité : des zéros. Pas étrange que les chats vous snobent, ils sont intelligents eux, Ils vous ont démasqués.
- Ah ouais ! C’est pas pour rien qu'on vous préfére le chien est qu'on s'occupe de lui plus que vous.
Le chat renifla dédaigneusement et répliqua : - Pauvres bêtes ! Vraiment elles sont stupides. Elles dépendent totalement de vous et meurent si vous les oubliez, vraiment pitoyables !
- Je pense que t'es jaloux tout simplement.
- Grands dieux non ! Pour qui tu me prends ? Je suis une bête sans abri et j'en suis fier, alors si tu veux me mitrailler pour recouvrer un semblant de dignité alors vas-y mon pote fais le. Je sais combien vous êtes fats vous les hommes.
- Oui la fatuité est un fléau fort désagréable et de puanteur infernale et bcp de gens hélas en souffrent, c'en est affligeant.
- Ce qui nous fait revenir à notre point de départ à savoir la course ad nauseam des gens après tout et rien.
La principale cause est cette fatuité qui leur fait accorder une importance gigantesque à des choses qui ne le méritent pas à commencer par paraître plus beau que son frère coûte que coûte. Ça n'en finit jamais et on ne le réalise enfin que dans un cercueil 4 mètres sous le sol. - Oui... tu as raison, sans doute.
L’homme poussa un profond soupir d'amertume, il regarda le chat qui avait fini par dormir près de lui et cela lui remplit le cœur d'une chaleur réconfortante. Il ne savait pas s'il avait rêvé ou non, mais en caressant l'animal qui ronronnait à présent il savait qu'il avait gagné un ami précieux.
P.S.: il ya un extrait d'une chanson de Céline Dion, je l'ai "emprunté" car j'ai séché.
| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 - Tu as bien une mine affreuse toi le matou, hein ? Il faut dire que les gens ne t'aiment pas vraiment.
-
Décris-moi un mouton
Salut les belles plumes !
Je suis très en retard mais j'ai un mot d'excuse : je suis un peu en vacances et j'ai donc , sans scrupule, jeté ma montre , déconnecté mes alarmes .
Mais me voilà ! Force est de constater qu'on se déplume un peu ces temps ci mais on maintient le cap . Vos récits en sont une jolie preuve et je vous en remercie.Aussi, j'ai beau être en vacances cela ne m'a quand même pas empêché de réfléchir à ce que je pourrai bien vous proposer en ce dimanche soir .
Il est vrai que j'hésitais entre revenir sur du traditionnel, à savoir interroger le hasard et puis non ! je me suis rétractée.Voici ma proposition pour cette nouvelle édition .
S'écrire une lettre à soi-mêmeD'inombrables possibilités s'offrent à vous ,
Soit écrire à (à celui ) ou celle que l’on était il y a 1 mois, 1 an, 10 ans.Soit à celui que l’on sera dans 1 mois, 1 an, 10 ans, etc…
Et il y a même la possibilité d'écrire une lettre à l'enfant que vous étiez .
Voilà ! plein , plein de choses à raconter . Non ?
@agathe @Artelise @cupide @ayamé @ytica @Hilda-1 .......Que vous dire de plus sinon qu'il y'a plus qu'à jeter "l'encre". Je vous attends .
Belle fin de soirée et bonne nuit