coucou tlm
j'ai eu un peu de temps, nos explorateurs ont donc commencé leurs aventures dans les entrailles du "temple"
En direct du Temple:
Décris-moi un mouton
coucou tlm
j'ai eu un peu de temps, nos explorateurs ont donc commencé leurs aventures dans les entrailles du "temple"
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@Astyanax @ayamé @Delnis @Music @vi-king @kachina @Lissilma .....ouvert à tous
Mes chers écrivains en herbes, je vais faire au mieux pour élire que 4 vainqueurs vont textes sont passionnants quelle foison de récits
.
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@octave c est agréable que tu nous rejoignes
un mot supplémentaire
Donc cinq en tout
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@octave cette fois ci tu ne nous feras pas faux bond . Pas d'excuses. On attend ton texte .
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Bon week-end à tous .Pour moi cela sera: dolmen.
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Tels les artefacts de mon cœur,
je vois l’alignement de mes blessures.
D’elles sont nées la méfiance dans mes jours vulnérables;
et les ténèbres dans mes nuits sans fin.
Mais dans ce champ de mausolées;
par-delà et entre les dolmens,
poussent des lys colorés et odorants,
prêts à m’offrir leur beauté et leur parfum,
en sincérité et en douceur;
pour poursuivre mon chemin;
Celui de la vie.
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ces dernier jours ,
j'ai découvert des mots sur un mur ,
au sens propre et au figuré .
l'ancien propriétaire de l'appartement que j'avais acquis et dans lequel j'effectuais quelques travaux de rénovation,
nous avait posé ses amitiés sur la cloison que nous détapissions ,daté en 2001,il y a 20 ans .
Cette écriture enjouée m'a ému,
j'avais appris il y a peu, que cette personne était décédée ,il y 2 ans ,parti trop tôt à 60 ans .
Je me suis pris à penser qu'il était là avec nous ,au moment de lire ces mots, il était présent ,
'il était peut être dans un lieu idyllique ,entouré de lys d'une couleur que l'on ne perçoit dans notre vie terrestre ,un endroit ou ,toute douleur ou blessures ont disparues ,
Il devait être dans un univers ou la méfiance n'est plus et la sérénité règne ,
et ou nous ne sommes plus vulnérables .
J'ai finalement recouvert ses écris ,gravés à jamais dans ce mur ,figés dans le temps à l'image d'un dolmen ,sépulture ancestrale .
j'ai communiqué avec un défunt .
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Bonjour je vous souhaite à tous et toutes une très bonne nouvelle semaine.
Mots à inclure: Méfiance, vulnérable, blessure, lys et dolmen. C'est parti!
Dans le ciel d'hiver, une lune ronde blafarde dispensait une chiche lueur argentée. A la cime des arbres, des nuages vaporeux de brouillard s'effilochaient lentement. Un silence mortel s'était abattu sur la campagne, tous les êtres vivants semblaient retenir leur souffle. Dans l'ombre... quelque chose de menaçant s'apprêtait à prendre corp. Dans le champs de dolmens situé au sud du village, l'air semblait même s'être chargé du parfum métallique du sang. L'heure approchait! Tous le ressentait dans leur coeur et dans leurs tripes, "La chasse sauvage" s'avançait déjà dans les ténèbres! Il était temps d'apporter à la horde démoniaque l'offrande expiatrice qui permettrait aux villageois de survivre quelques temps encore.
Choisir quelle victime parmi ses enfants serait offert aux "démons" était le rôle qu'endossait avec gravité le "druide errant" qui une fois tous les dix ans réapparaissait dans les bourgades de Haute Bretagne pour officier. Chaque fois, sa venue engendrait de la méfiance et de la crainte abjecte. Car l'apparition soudaine du vieillard signifiait sans coup férir, un arrêt de mort pour une personne qui était chère à la petite communauté rurale. La venue de l'ancêtre avait comme toujours été précédé par la venue d'une volée de corbeaux noirs. Ces oiseaux de mauvais augure s'étaient tous posés devant une humble chaumière située un peu à l'écart du bourg. Là résidait une vieille femme courbée par le poids des ans. La vie ne lui avait guère fais de cadeau, son époux avait autrefois périt dans une guerre fratricide contre un autre clan et la maladie avait emporté son fils unique alors qu'il n'était qu'un jeune enfant. Elle aurait pu dans sa jeunesse se remarier et refonder un nouveau foyer mais ses dons de guérisseuse l'avait plus ou moins exclu de cette société. Cependant, au crépuscule de sa vie l'aïeule avait découvert lors de ses pérégrinations dans la foret, un nourrisson abandonné au pied d'un chêne vénérable. Tout est question de résonnance et de signe dans l'univers et la vieille avait compris que le destin lui envoyait un message. Alors que la forêt regorgeait d'animaux plus affamés les uns que les autres, découvrir ainsi un nourrisson indemne de toute blessure était le signe que les dieux voulaient que la femme s'occupe du bébé. Ce qu'elle fit avec l'assentiment du chef de clan.
Ors voilà que ces maudits volatiles au plumage de jais avait désigné la modeste demeure. La guérisseuse étant donné son âge avancé ne pouvait être l'offrande dévolue à la "Chasse Sauvage", seule restait Alixia.
Quinze ans, gracile comme une biche et vulnérable comme un chaton, la fille adoptive de l'ancêtre venait par un étrange concours de circonstance de verser son "premier sang" depuis juste une semaine, passant ainsi de l'âge de l'enfance à celui de femme. Mais était ce vraiment une coïncidence?
Mais tout comme l'on ne peut interrompre la marche du temps, la pauvre vieille ne put empêcher les hommes du village de se saisir de sa protégée.
Celle ci fut conduite fermement dans la hutte de cérémonie où les femmes la baignèrent, puis revêtir son corps délicat et laiteux des plus beaux atours disponible. Alixia qui jusqu'alors n'avait porter que des braies et chemise de garçon se retrouva exposé au regard de tous dans des vêtements qui mettait en valeur la beauté de ses formes délicates. Plus d'un hommes présent ce jour là se retrouva émus devant ce spectacle émouvant. Parmi eux Fulberic qui jusque la ne l'avait considéré que comme son meilleur ami en fut étrangement troublé. Il était de notoriété public que le fils du Seigneur des lieux n'éprouvait contrairement à ses frères que de l'attirance pour les beaux éphèbes et pourtant devant l'image d'agneau sacrificiel qu'offrait aux yeux de tous la vue de la fille toute de blanc parée, une blessure secrète s'ouvrit en son sein.
Dehors un chien hurla à la lune, une plainte si lancinante s'éleva dans les airs, qu'elle glaça le sang de toutes les personnes présente dans la hutte de cérémonie. D'une voix caverneuse venue du fond des âges, le druide indiqua qu'il était grand temps de se rendre sur le champs de pierres levées.
Alors répondant à cette injonction, une procession apeurée se mit en route et parmi eux, pieds et poings liées une jeune fille au teint de lys cheminait vers son destin.
(La suite la prochaine fois)
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Me voici rentrée et fille sérieuse que je suis, j'ai fait mon devoir, voici ma copie .
Lors d'une promenade dans un coin de Bretagne, je ne pourrais vous dire lequel, car ce jour-là, je m'étais perdue
et j'avais eu bien du mal pour retrouver mon chemin.
Je m'étais retrouvée devant un dolmen qui m'était apparu bien vulnérable tant la dalle de couverture
semblait être en équilibre instable.
Je regardais sans méfiance à l'intérieur et là, ô stupeur, j'ai vu un matelas composé de pétales de rose et de lys.
Et reposait dessus une minuscule créature aux formes très étranges et d'une incroyable couleur bleue.
Etait-ce une fée, Azurine vu sa couleur, petite cousine de Mélusine ?
Elle ne bougeait pas bien qu'apparemment, elle ne souffrait d'aucune blessure.
Tout à coup, elle se mit à chanter, si l'on peut le dire ainsi :
en fait, elle émettait un son en faisant vibrer son abdomen, et cela ressemblait fort au chant de nos cigales provençales.
J'ai alors compris pourquoi les Grecs de l'Antiquité avaient fait de cet insecte le symbole de la poésie
car ce jour-là, je compris son langage :
" quand la peine assombrit tes yeux et que tu sens ton coeur meurtri,
écoute mon chant d'amour pour Gaïa, véritable ode à la vie.
Il a le don de laver, de tout ce qui les blesse, les âmes tourmentées
et de les abreuver ensuite de paix et d'espérance renouvelée ".
Je n'ai plus jamais eu l'occasion de rencontrer l'une de ces demoiselles ailées, mais le message délivré
est resté gravé dans ma mémoire : il se fait à nouveau entendre en mon for intérieur chaque fois que mon moral faiblit.
PS : si vous vous demandez quelle était donc cette étrange créature que j'avais surnommée Azurine,
il s'agissait bien d'une fée, mais qui avait pris pour corps celui d'un sphongophorus ballista,
un insecte de la famille des membracidae.
Les esprits de dame Nature se manifestent parfois par le biais des animaux, toutes sortes d'animaux :
figurez-vous que c'est mon chat qui me l'a dit.
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Quel dur métier que celui de vivre.
Sur le chemin de mes aventures, pas vraiment jonchées de fleurs de Lys , se trouvent nombre de dolmens abritant des blessures, à prendre, à laisser et même à regretter .Qu’importe si elles n’ont duré que l’espace d’une nuit ou le temps d’un instant .
Dans un soupir attendrissant, apprendre à faire taire les écorchures qui ont tant chaviré, glacé le corps et le cœur
Emprunter, un jour, la route de la résilience et y laisser s’écouler les pleurs,
Avancer sans rien dire, vulnérable jusqu’au bout des ailes,
Faire de l’insupportable un semblant d’acceptable
A l’ombre d’une carapace, s’autoriser ,encore, sans méfiance un autre refrain, une nouvelle escale
Et tel un funambule, sur le fil de l’émoi, équilibrer les émotions, ne surtout pas les laisser fuir.
A l’encre des mots, s’emmitoufler d’écriture , pour laisser se poursuivre la suture qui saura apaiser les éraflures.
Sur les épines de la vie, prendre toutes les précautions, se vêtir de rêverie et de poudre aux yeux …..et se convaincre que tout va bien ……..