@vi-king : tu es bien inspiré ce matin, ta muse a aimé les 4 mots et tu nous offres 2 cadeaux : yes ! .
Voici ce que la mienne m'a inspiré.

Dimitri rêvait de gagner beaucoup d'argent sans bouger le cul de son fauteuil car il était fatigué, oui,
vraiment fatigué de devoir se lever aux aurores tous les matins pour " aller au chagrin ",
comme disait son grand-père du temps où il travaillait dans les mines de charbon.
Il rêvait de trouver la poule aux oeufs d'or afin de pouvoir vivre sans contrainte, en toute liberté, pour le restant de ses jours.
Un beau matin, il décida de partir à l'aventure à la recherche de ce fameux graal.
Chemin faisant, il vécut moult aventures qui lui permirent de découvrir quelques-unes des merveilles de ce monde, certes,
mais aussi la misère la plus noire de certains peuples opprimés tant par le pouvoir politique en place
que par les cruelles conditions climatiques.
Il découvrit surtout qu'un rien mettait de la joie au coeur de ces gens qui ne possédaient plus rien
hormis l'espoir de voir revenir des jours meilleurs.
Ces hommes, ces femmes, si différents de lui, mais armés de ce que lui-même avait perdu :
leurs sourires généreusement distribués, comme pour conjurer leur mauvais sort.
De retour chez lui, il réalisa qu'il l'avait trouvé, son graal :
il consistait à conserver bien au chaud, chevillé autant à l'âme qu'au coeur, le sourire intérieur,
celui qui permet de relativiser tout ce qui n'est pas essentiel au bonheur.
Depuis son retour, il voyage dans sa tête maintenant et il chante à chaque fois
que le découragement pointe le bout de son nez, pour mieux l'évacuer :
" Il met de la magie, mine de rien, dans tout ce qu'il fait. Il a le sourire facile, même pour les imbéciles.
Il s'amuse bien, il n'tombe jamais dans les pièges. Il n'se laisse pas étourdir par les néons des manèges.
Il vit sa vie sans s'occuper des grimaces que font autour de lui les poissons dans la nasse.
Il travaille un p't peu quand son corps est d'accord. Pour lui faut pas s'en faire, il sait doser son effort.
Dans l'panier de crabes, il n'joue pas les homards. Il n'cherche pas à tout prix à faire des bulles dans la mare.
Il est libre Max ! Il est libre Max ! Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler ".

@ayamé je dis tout simplement bravo !
ça réchauffe le coeur .

@vi-king : c'est grâce à toi, mon cher, j'ai reçu tes bonnes ondes .

Je n'ai pas de fauteuil juste un vieux tabouret .
Je n'ai pas de poule , à peine trois oeufs .
Je n'ai aucune joie , pas grave ça me plaît .
Peu inspiré je préfère partir , un peu honteux .

@ayamé Tant que c'est pas un vigile qui l'a vu voler .

@1tel44 : oui , tu fais bien de partir, et la queue entre les jambes encore STP, pour oser dire
que tu n'as aucune joie.
Nonméo, si tu ne fais aucun effort pour savoir où la trouver aussi !

Spoiler

la queue ente les jambes : allusion au forum " homme ou femme " sur lequel je disais que les femmes ne s'autorisaient pas certain langage : bin moi, j'ose

@ayamé Tu te trompes je fais plein d'effort pour trouver ma queue .

@1tel44 : je ne te crois pas vu que tu aimes les histoires qui n'ont ni queue ni tête, ahaha.

@1tel44

Après lecture de ton texte, J'avais pas les mots, j'avais pas le son, j'avais que cette image.

il est assis dans son fauteuil ,

égal à lui même ,
comme toujours l'air satisfait et sûr de lui ,
chemise ouverte ,l'œil prédateur ,il transpire la testostérone .
Son égo surdimensionné et puant ,sa carcasse imposante, laissent stagner une ambiance nauséabonde dans cette pièce .

cette homme incarne tout ce qu'il y a de plus primaire et malsain ,
le macho en personne ,répugnant ,sadique .

alors quand il lance un :

-viens là ma poule !

elle sursaute et rêve de partir ,de disparaître ,de se téléporter instantanément ,
être loin, libérée de cette emprise qui la tétanise depuis de longs mois.
Elle ne sait plus comment ça a commencé ,
ni à quelle moment .
cette homme est un étranger ,il lui fait peur ,la tyrannise ,la violente .
elle doit se sortir de ses griffes .
elle peine à respirer ,suffoque même , le point de non retour approche,
le couteau dissimulé derrière son dos elle avance comme un automate vers son bourreau ,
étrangère à elle même,
tout ira bientôt mieux ,

peut être qu 'un jour elle recommencera à éprouver ne serait ce qu'un peu de joie ,
mais l'heure est au soulagement .

il lève les yeux vers elle sans savoir encore qu'il ne lui reste que quelques seconde à vivre .

@vi-king j en frissonne .....encore

@kachina Seule une jolie poule qui a des dents saurait me mettre en joie, assise sur moi dans un fauteuil pour nous faire partir loin .

@1tel44 ..

.écoute le refrain.....tu n es pas le seul

@vi-king "Je n'en peux plus d'être un vieux con je me fous un coup de couteau dans le dos . Adieu"
Voilà , ça va passer pour un suicide et la pauvre n'ira pas en taule .

Vous êtes déprimants les mecs !!!

@plume mais non mais non
tout va bien
ce n est que pure fiction ,
ma prochaine contribution sera érotique pour rééquilibrer ^^

@ayamé Tellement positif cela donne une pêche d'enfer!

Un peu de douceur dans ce monde de noirceur ...

partir - joie - poule - fauteuil

Re - re suite ...

Elle laissa son esprit voguer vers ses émouvants souvenirs d'enfance.
Elle avait la sensation de ressentir de nouveau la joie qui était la sienne quand, perchée sur les épaules de son père, elle imaginait pouvoir toucher les nuages.
Leur promenade les menait sur les chemins où ils cueillaient ensemble les herbes folles et jouaient à "poule ou coq".
Un bruit à côté d'elle la tira de son voyage dans le passé.
Le vieil homme, confortablement lové dans son fauteuil, s'éveillait en s'étirant.

• Il va être temps pour moi de partir ; j'ai suffisamment abusé de votre hospitalité.
• Non. Reste !
  La dame prit alors la photo qu'elle contemplait quelques instants plus tôt et la lui tendit.
  Il la prit dans ses mains qui se mirent à trembler et dit en la regardant :
• ma petite Arriette ! C'est bien toi ? Tu sais, je ne t'ai jamais oubliée.

@plume : j'espère qu'il y aura une suite parce que là, ça me démange trop de savoir qui il est pour Arriette.
Merci pour cette pause douceur, parce que : " et la tendresse, bordel ! ".

Assis dans son fauteuil près du seuil de la porte, le vieil homme sait qu’il va bientôt partir vers d’autres horizons. Il profite des derniers jours dans sa demeure pour en faire des moments de joie ; comme ce matin ensoleillé, en nourrissant la poule rousse et ses six poussins qui déambulent en procession dans la cour de la ferme, sous l’œil curieux du chat Mistrigri.