@sylareen
Oui, j'ai corrigé !
Dans le paragraphe Épidémiologie et difficultés de comptage
La transidentité, qu'en penser ?
@sylareen
Oui, j'ai corrigé !
Dans le paragraphe Épidémiologie et difficultés de comptage
La transidentité, qu'en penser ?
@leo a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :
plus de 7 transitions sur 10 sont mtf (male to female)... Je vous laisse comprendre pourquoi !
Les hommes souffriraient-ils d'avoir trop de responsabilités sur les épaules ?
La devise pétainiste " Travail, famille, patrie " au temps du régime de Vichy n'est pas si vieille.
Mais si elle n'est plus d'actualité, elle a laissé des traces dans l'inconscient collectif, je pense.
Des traces seulement, parce qu'on tend de plus en plus vers l'égalité entre les sexes, les femmes
soldates vont à la guerre aussi par exemple.
Mais il n'en demeure pas moins que l'image de l'homme fort qui assume et qui assure est
toujours sociétalement admise, même si cela n'est pas dit haut et fort.
Pour les hommes transgenre, pouvoir vivre leur sensibilité, leur fragilité ( des qualificatifs plutôt
attribués aux femmes ) est sans doute vu comme une libération.
Je dis sans doute, parce que je ne suis pas dans leur tête pour le savoir .
La transidentité, qu'en penser ?
@leo
Il y a les références entre crochets mais impossible d'y accéder...
Mais admettons. Et alors ?
@ayamé a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :
Les hommes souffriraient-ils d'avoir trop de responsabilités sur les épaules ?
La devise pétainiste " Travail, famille, patrie " au temps du régime de Vichy n'est pas si vieille.
Mais si elle n'est plus d'actualité, elle a laissé des traces dans l'inconscient collectif, je pense.
Des traces seulement, parce qu'on tend de plus en plus vers l'égalité entre les sexes, les femmes
soldates vont à la guerre aussi par exemple.
Mais il n'en demeure pas moins que l'image de l'homme fort qui assume et qui assure est
toujours sociétalement admise, même si cela n'est pas dit haut et fort.
Pour les hommes transgenre, pouvoir vivre leur sensibilité, leur fragilité ( des qualificatifs plutôt
attribués aux femmes ) est sans doute vu comme une libération.
Je dis sans doute, parce que je ne suis pas dans leur tête pour le savoir .
Tu confonds les femmes transgenres (ce dont tu parles, assignées "homme" à la naissance) et les hommes transgenres (assignés "femme" à la naissance).
La transidentité, qu'en penser ?
@sylareen : je répondais à Léo qui disait que " plus de 7 transitions sur 10 sont mtf (male to female) ".
Donc non, je ne confonds rien, c'est toi qui mets une confusion là où il n'y en avait aucune :
même si je me suis trompée de terme, mon propos ne laisse aucun doute sur le sexe initial que j'évoquais.
Mais merci de m'avoir corrigée :).
La transidentité, qu'en penser ?
@sylareen a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :
@leo
Il y a les références entre crochets mais impossible d'y accéder...
Mais admettons. Et alors ?
Et alors Ayamé comprends assez bien. Etre un homme est dorénavant moins désirable que d'être une femme, surtout pour un homme qui n'est pas taillé, physiologiquement et culturellement pour le rôle, de plus en plus exigeant : fort sans être agressif, puissant sans être orgueilleux, drôle sans être vulgaire, intelligent sans être pédant... le culte du mâle parfait est si rigoureux chez un certain nombre de femmes contemporaines (heureusement pas toutes) que cela en devient risible parfois, ou inquiétant car on peut se demander si un certain nombre de femmes n'aspirent pas à un simple basculement, vers une domination féminine radicale où les hommes (surtout blancs bien sûr, ce qui doit laisser rêveuses, de cauchemards, les femmes des pays du sud...) doivent être surveillés et redressés, ou être beaux gosses et se taire sous peine d'être anti féministe, donc probablement fasciste, etc. (c'est vendu en pack).
L'exemple du male gaze est intéressant : ainsi il faut filmer dorénavant autrement, avec un regard féminin... soit, mais il n'est pas dit qu'il faut multiplier les regards non !!! seulement qu'il faut s'attaquer au male gaze, c'est à dire l'éliminer... vous trouverez des tas d'émissions sur des radios, youtube, etc. si vous voulez aller plus loin puisqu'il s'agit de l'idéologie dominante.
le terme même de "male gaze" sous entend combien celui-ci est mauvais, sale, objet légitime d'un anathème ou d'une fatwa.
Même si je n'adhère pas spécialement à certains éléments effectivement vulgaire de ce male gaze, cet ayatolisme me semble démesuré.
D'autant qu'il ne s'agit aucunement d'égalité ! Il faut montrer la diversité des corps féminins, sortir du carcan du regard masculin sur les femmes... Mais surtout ne pas toucher au regard féminin sur les hommes... Car depuis quand les hommes peuvent-ils s'identifier aux corps surfaits des acteurs de premier rôle, tout aussi sexualisés, dans le registre masculin, muscles fins, haute taille, barbe de trois jours réglementaire, bruns 9 fois sur 10, jean, veste de cuir ou costume...
Donc, oui, au delà des difficultés de la phalloplastie pour les ftm, il y a surtout un séisme qui ne va aller que croissant pour certains hommes, surtout occidentaux (mais pas que...). Et les mtf, déjà nombreux sont probablement plus nombreux encore à ne pas sauter le pas car les stigmatisations, les agressions, les difficultés de travail qu'elles subissent sont des barrières plus fortes la plupart du temps que le parcours médical.
@ayamé a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :
Les hommes souffriraient-ils d'avoir trop de responsabilités sur les épaules ?
La devise pétainiste " Travail, famille, patrie " au temps du régime de Vichy n'est pas si vieille.
Mais si elle n'est plus d'actualité, elle a laissé des traces dans l'inconscient collectif, je pense.
Des traces seulement, parce qu'on tend de plus en plus vers l'égalité entre les sexes, les femmes
soldates vont à la guerre aussi par exemple.
Mais il n'en demeure pas moins que l'image de l'homme fort qui assume et qui assure est
toujours sociétalement admise, même si cela n'est pas dit haut et fort.
Pour les hommes transgenre, pouvoir vivre leur sensibilité, leur fragilité ( des qualificatifs plutôt
attribués aux femmes ) est sans doute vu comme une libération.
Je dis sans doute, parce que je ne suis pas dans leur tête pour le savoir .Tu confonds les femmes transgenres (ce dont tu parles, assignées "homme" à la naissance) et les hommes transgenres (assignés "femme" à la naissance).
... J'adore ce genre de rappel à l'ordre du discours sur ce sujet !
Bon je ne dis pas que tu en es à ce niveau car je comprends le sens de ta remarque mais en la notant trop sèche pour être vraiment bienveillante... Je le mets donc quand même pour mémoire et pour détendre l’atmosphère !
Avec l'animosité, la préciosité, le mépris, de l'être supérieur qui vit, lui, déjà au 27e siècle face à des protozoaires qui s'arrêtent encore à des faits observables... effectivement ce n'est ni un homme ni un blanc... problème de maquillage plateau probablement... D'ailleurs discute-t-il avec des humains ? Rien n'est moins sûr !
La transidentité, qu'en penser ?
Je sais pas si vous l avez vu mais j ai trouvé cette interview vraiment intéressante. Elle explique justement ce qu elle pense de la transition dans son cas, regard de la societe sur elle etc
La transidentité, qu'en penser ?
Et c'est toi qui parlais de victimisation ^^.
Ca serait bien si le sexisme n'existait plus mais on en est encore loin, alors qu'il s'inverse comme tu sembles le penser... C'est pas demain la veille.
Pour revenir à la phrase à laquelle je réagissais plus haut, tu dis que plus de mtf transitionnent que de ftm. Mais du coup, qu'est-ce que tu entends par "transitionner" ?
Tu parles de phalloplastie. Est-ce que pour toi transitionner c'est effectuer une opération de réassignation sexuelle ?
Pourtant ce n'est qu'une étape dans une transition. Une étape que certaines personnes trans ne veulent pas et/ou ne peuvent pas effectuer. Ce n'est pas la première étape et rarement la dernière. C'est clairement un événement important pour les personnes qui choisissent d'y avoir recours, mais ça reste juste une étape ^^.
Comme tu le dis, la phalloplastie c'est compliqué. Ce qui peut peut-être en partie expliquer pourquoi il y aurait moins de ftm que de mtf. Ca n'empêche pas des hommes trans qui ne veulent pas ou ne peuvent pas se faire opérer de faire une transition.
Tu poursuis en parlant des femmes trans qui ne sautent pas le pas à cause des stigmatisations, agressions, difficultés au travail, etc. Toutes les discriminations à l'égard des personnes trans qu'on peut trouver dans notre société, allant parfois jusqu'à la violence physique et la mort, et à cela peut se rajouter des difficultés de ce type au sein même de la famille. Bref, tu vois bien (et @ayamé peut-être aussi) que ce n'est pas un "phénomène à caractère social et culturel" ou "plus désirable que d'être un homme"...
D'ailleurs si c'était ça, les ftm n'existeraient tout simplement pas.
La transidentité, qu'en penser ?
@leo a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :
pour un homme qui n'est pas taillé, physiologiquement et culturellement pour le rôle, de plus en plus exigeant : fort sans être agressif, puissant sans être orgueilleux, drôle sans être vulgaire, intelligent sans être pédant... le culte du mâle parfait est si rigoureux chez un certain nombre de femmes contemporaines (heureusement pas toutes) que cela en devient risible parfois, ou inquiétant car on peut se demander si un certain nombre de femmes n'aspirent pas à un simple basculement, vers une domination féminine radicale où les hommes doivent être surveillés et redressés, ou être beaux gosses et se taire sous peine d'être anti féministe, donc probablement fasciste, etc.
Je n'ai pas osé décrire les choses comme toi, mais je les pense : les femmes, dans quel pourcentage ?
je n'en sais rien, ont chèrement conquis leur autonomie matérielle grâce aux études et au travail.
( Question travail, elles doivent encore continuer à se battre pour obtenir l'égalité des salaires ).
Serait-ce la raison qui excite leur exigence à vouloir un homme considéré comme " supérieur ",
se disant qu'elles méritent mieux qu'un " gringalet sans envergure fagoté comme un as de pique " ?
Je pose une question, je n'affirme rien.
Quand on verra l'autre d'abord comme un être humain avant de le voir comme un être genré conforme
aux normes en vigueur, ce sera un vrai pas vers plus d'humanité.
Pour en revenir aux transgenres, j'en ai eu un comme patient à l'HP où je travaillais :
Après sa dernière opération ( l'ablation du pénis et création d'un vagin ), elle est devenue la compagne d'un cinéaste.
Le milieu des arts est plus tolérant que la moyenne des individus lambda ( la moyenne, il y a bien sûr des exceptions )
concernant toutes sortes d'excentricités : mot que j'emploie ici dans le sens de " position écartée
par rapport à un centre, à un axe de référence ".
La référence étant qu'un homme doit rester un homme, et bien viril de surcroît, et une femme doit
rester une femme, féminine et pas trop grosse, hein. Les clichés ont la vie dure.
Les discriminations, les violences, le rejet familial sont des conséquences de ces clichés.
Je me demande combien de parents acceptent d'offrir à leurs enfants les nouvelles poupées barbie non genrées...
@icescream : l'exemple de Clem est encore autre-chose : elle n'est pas transgenre, elle est intersexe.
Pas de transition la concernant : elle veut conserver ses attributs tant ceux masculins que ceux féminins.
Mais le problème reste effectivement le même concernant la non acceptation par les autres.
Cela me fait penser à Conchita Wurst qui avait gagné au concours de l'eurovision en 2014.
Il n'est pas transgenre, il est quoi au juste, un travesti ?
Sa beauté est troublante parce qu'elle est à la fois masculine et féminine.
Et pour l'eurovision 2019, Bilal Hassani, pas transgenre non plus, mais non " genrable " également.
( pas anodin le choix d'une danseuse obèse, pour dire : stop aux clichés réducteurs.
Allez, parenthèses musicales pour détendre l'atmosphère, comme dit Léo
Je vais peut-être avec ce post recevoir encore un dyslike : nerver mind .
La transidentité, qu'en penser ?
@ayamé a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :
Serait-ce la raison qui excite leur exigence à vouloir un homme considéré comme " supérieur ",
se disant qu'elles méritent mieux qu'un " gringalet sans envergure fagoté comme un as de pique " ?
Je n'ai jamais entendu quelqu'un dire ça Oo.
Quand on verra l'autre d'abord comme un être humain avant de le voir comme un être genré conforme
aux normes en vigueur, ce sera un vrai pas vers plus d'humanité.
Oui.
Cela me fait penser à Conchita Wurst qui avait gagné au concours de l'eurovision en 2014.
Il n'est pas transgenre, il est quoi au juste, un travesti ?
Oui, c'est un homme cisgenre travesti. Une drag queen.
La transidentité, qu'en penser ?
@sylareen a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :
Je n'ai jamais entendu quelqu'un dire ça Oo.
Pas en ces termes : j'ai volontairement choisi un langage fleuri, à ne pas prendre au 1er degré.
Et bien moi oui, j'ai déjà entendu des femmes célibataires dire des choses de ce genre et porter
sur certains hommes un regard en rien bienveillant.
J'ai aussi entendu : " tu mérites mieux " ( tiens, ma propre mère qui me reprochait mon manque d'ambition ).
Il n'y a qu'à voir le nombre de trentenaires sur des sites de rencontre " haut de gamme ".
https://reussir-ses-relations.com/les-trentenaires-ne-trouvent-plus-chaussure-leur-pied/
Une tite chanson, pour en rire :
La transidentité, qu'en penser ?
@ayamé a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :
@icescream : l'exemple de Clem est encore autre-chose : elle n'est pas transgenre, elle est intersexe.
Pas de transition la concernant : elle veut conserver ses attributs tant ceux masculins que ceux féminins.
Mais le problème reste effectivement le même concernant la non acceptation par les autres.
En fait c etait plus a cause de sa reflexion sur les médecins qui voulaient lui faire prendre un traitement homonal pour faire "pousser" seins et fesses ou les operations pour assigner un genre a la naissance ( vers 4:30) qui a mon avis peuvent donner lieu a du transgenre a l age adulte si le mauvais sexe a été attribué a la naissance
La transidentité, qu'en penser ?
@icescream a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :
@ayamé a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :
@icescream : l'exemple de Clem est encore autre-chose : elle n'est pas transgenre, elle est intersexe.
Pas de transition la concernant : elle veut conserver ses attributs tant ceux masculins que ceux féminins.
Mais le problème reste effectivement le même concernant la non acceptation par les autres.En fait c etait plus a cause de sa reflexion sur les médecins qui voulaient lui faire prendre un traitement homonal pour faire "pousser" seins et fesses ou les operations pour assigner un genre a la naissance ( vers 4:30) qui a mon avis peuvent donner lieu a du transgenre a l age adulte si le mauvais sexe a été attribué a la naissance
Tu as raison, dans le sens où la transidentité c'est quand on n'est pas du genre assigné à la naissance. Le genre est assigné à la naissance par les médecins par le critère arbitraire de l'apparence des organes génitaux. Si on ne se reconnaît pas dans ce genre assigné à la naissance, on est transgenre. Pour des personnes intersexes à qui on a également assigné arbitrairement un genre et même éventuellement fait subir des opérations, c'est pareil. Mais je crois que ces personnes se considèrent plus comme intersexes que transgenres.
Rajoutons que les personnes intersexes n'ont pas forcément des organes génitaux ambigus, dans la vidéo Clem dit que ce n'est pas son cas. Il y a aussi les personnes atteintes du syndrome de Klinefelter par exemple.
La transidentité, qu'en penser ?
@icescream a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :
c etait plus a cause de sa reflexion sur les médecins qui voulaient lui faire prendre un traitement homonal
T'inquiète, j'avais bien compris le sens de ton post.
A la naissance, on possède pour la grande majorité d'entre nous un sexe déterminé , F ou M,
et toujours pour la grande majorité d'entre nous, que l'on accepte et avec lequel on se sent bien.
Pour la minorité qui souffre de ne pas avoir le corps qui correspond au comment ils se ressentent,
on veut les catégoriser ( décidément, on n'en sortira pas, de ce besoin de définir )
en transgenre, intersexe, transidentité, travestis, etc.
Tous ces mots qualifiants différents n'en cachent pourtant qu'un seul en sous-entendu :
la souffrance de ne pas être accepté dans leur différence par rapport à la majorité.
Et cela est vrai dans n'importe quel domaine pour toutes les personnes qui sortent des clous.
La transidentité, qu'en penser ?
@ayamé a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :
en transgenre, intersexe, transidentité, travestis, etc.
Tous ces mots qualifiants différents n'en cachent pourtant qu'un seul en sous-entendu :
la souffrance de ne pas être accepté dans leur différence par rapport à la majorité.
Oui enfin ça recouvre quand même plusieurs réalités bien différentes ^^.
La transidentité, qu'en penser ?
@sylareen : des fois, je me demande si je parle un français correct.
Quand je dis " ces mots qualifiants différents ", cela signifie bien " plusieurs réalités bien différentes ",
ce qui est bien le sens du mot qualifiant.
Il est quand-même plus intéressant d'argumenter sur le fond et non sur la forme, si tu vois ce que je veux dire .
La transidentité, qu'en penser ?
@ayamé a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :
n'en cachent pourtant qu'un seul en sous-entendu
Tu parles un français correct oui.
La transidentité, qu'en penser ?
@leo a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :
@sylareen a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :
@leo
Il y a les références entre crochets mais impossible d'y accéder...
Mais admettons. Et alors ?Et alors Ayamé comprends assez bien. Etre un homme est dorénavant moins désirable que d'être une femme, surtout pour un homme qui n'est pas taillé, physiologiquement et culturellement pour le rôle, de plus en plus exigeant : fort sans être agressif, puissant sans être orgueilleux, drôle sans être vulgaire, intelligent sans être pédant... le culte du mâle parfait est si rigoureux chez un certain nombre de femmes contemporaines (heureusement pas toutes) que cela en devient risible parfois, ou inquiétant car on peut se demander si un certain nombre de femmes n'aspirent pas à un simple basculement, vers une domination féminine radicale où les hommes (surtout blancs bien sûr, ce qui doit laisser rêveuses, de cauchemards, les femmes des pays du sud...) doivent être surveillés et redressés, ou être beaux gosses et se taire sous peine d'être anti féministe, donc probablement fasciste, etc. (c'est vendu en pack).
Alors je comprends pas très bien ou tu veux en venir, mais hors cadre des sexes, j'attends la même chose d'une femme, est ce donc vraiment une attente féminine ou juste humaine ?
Attente elle même en adéquation avec notre environnement sociale, j'entends par la et à titre d'exemple que pour moi une femme puissante n'est pas forcément une personne d'étaler 3 agresseur à main nue tout comme pour un homme d'ailleurs. Je trouve qu'un homme pleurant en pleine rue dans notre société d'aujourd'hui exprime bien plus de virilité que le gros bras qui roule des mécanique et intimide.
De base un homme ne pouvant être féministe (se serait encore imposé la vision masculine à ce que devrait être le féminisme et donc un non sens) il est soit un allié du féminisme soit contre le progrès sociale et donc oui Anti féministe. Le féministe pour moi porte très mal son nom, il devrait juste y avoir les personnes respectueuses d'un côté et les sexiste de l'autre.
Les féministes ne souhaitant au final qu'être considéré également aux hommes donc juste échapper au patriarcat, tout comme je suis convaincu que si c'était l'inverse, les hommes essaierait juste de sortir du matriarchat, et dire que c'est impossible c'est oublié que ce n'est qu'un phénomène social et non pas une prédisposition physionomique (il a existait et existe encore des sociétés matriarchal).
L'exemple du male gaze est intéressant : ainsi il faut filmer dorénavant autrement, avec un regard féminin... soit, mais il n'est pas dit qu'il faut multiplier les regards non !!! seulement qu'il faut s'attaquer au male gaze, c'est à dire l'éliminer... vous trouverez des tas d'émissions sur des radios, youtube, etc. si vous voulez aller plus loin puisqu'il s'agit de l'idéologie dominante.
C'est quoi le regard féminin dont tu parles? De mon point de vue on dirait plutôt le regard d'un homme sur le féminisme et non pas le regard de la femme de manière général. Tout comme le fait que bon nombre de femme déplore les extrémiste féministe et leur existance, qui leurs ont certes servies, notement à se faire entendre mais dont l'idéologie reste éloignée de ce que désire la majoritée des non sexistes: l'équité.
le terme même de "male gaze" sous entend combien celui-ci est mauvais, sale, objet légitime d'un anathème ou d'une fatwa.
Même si je n'adhère pas spécialement à certains éléments effectivement vulgaire de ce male gaze, cet ayatolisme me semble démesuré.
D'autant qu'il ne s'agit aucunement d'égalité ! Il faut montrer la diversité des corps féminins, sortir du carcan du regard masculin sur les femmes... Mais surtout ne pas toucher au regard féminin sur les hommes... Car depuis quand les hommes peuvent-ils s'identifier aux corps surfaits des acteurs de premier rôle, tout aussi sexualisés, dans le registre masculin, muscles fins, haute taille, barbe de trois jours réglementaire, bruns 9 fois sur 10, jean, veste de cuir ou costume...
Je dois avoir de la chance d'arriver à plaire qui me trouve beau que je sois mal rasé, ou vêtu de vêtement pour être à l'aise et tout sauf chic et tendance. C'est quand même très cliché et loin de la vérité de ce que désire la généralité réel des femmes, voir même des personnes. On dirait presque que tu es formatés sans réel conviction propre par tout les média et extrême qui peut exister en oubliant ou omettant que la majorité se situe sur l'axe médian.
Néanmoins je peux comprendre ce que tu sens comme démesuré mais à mon sens cela viens seulement d'une partie infime et celle qu'on entend le plus. Une partie que la grande majorité en elle même n'approuve pas.
"Ils ont beau se cacher. L'amour le plus discret - Laisse par quelque marque échapper son secret."
Jean racine
La transidentité, qu'en penser ?
@sylareen a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :
Et c'est toi qui parlais de victimisation ^^.
Je parle de victimisation car il y a des victimes positives et d'autres négatives ! Il y a un intérêt à être certaines victimes plus que d'autres. Et souvent, les demandes de "réparations" donc d'espèces sonnantes et trébuchantes ne sont pas loin, ce qui est une instrumentalisation de la mémoire et des discriminations, qui agace d'ailleurs parfois certaines victimes !
Il n'y a aucune intérêt victimaire à être blanc... Seulement être une cible de haine raciste nouvelle, mais bon ton, plutôt fun et légitime. Nieras-tu que certain-e-s activistes parlent couramment, voire systématiquement, des vieux mâles blancs avec des intentions malveillantes ?
Participes-tu de cela ?
Ca serait bien si le sexisme n'existait plus mais on en est encore loin, alors qu'il s'inverse comme tu sembles le penser... C'est pas demain la veille.
Le sexisme existe encore, mais de qui est-il le fait ? qui sont les hommes les plus sexistes, dans quels pays l'homophobie est-elle le plus marquée, les femmes les plus opprimées ?
Clémence est super sympa ! Mais où a-t-elle été sifflée dans la rue ?
J'aime beaucoup ce vieux cliché repris comme un leitmotiv... Où, dans quels quartiers ? J'ai passé beaucoup de temps à arpenter des rues, des quartiers en France et ailleurs... Je n'ai pas entendu une femme se faire siffler depuis... Je ne peux même pas m'en souvenir ! mais en tout cas plus de 30 ans.
Les femmes en France ne peuvent pas mettre un pied dehors sans risques ? Sans être agressées par des hommes ? A quelle fréquence ? Où ? Tous les hommes ? Pour en avoir discuté avec de nombreuses femmes, rares sont celles à avoir été ne serait-ce qu'importunées plus de quelques fois dans leur vie. Je me doute que c'est plus fréquent dans certains quartiers ou lieux, mais est-ce réellement un climat de terreur oppressif ? Et franchement, il y a des quartiers ou homme ou femme savent, parfois d'instinct que se "promener" n'est pas une bonne idée. Et si les femmes peuvent être plus facilement inquiétée, j'en suis d'accord, il y a aussi des codes vestimentaires qui entrent en ligne de jeu. Une fille comme clémence se fera moins remarquer qu'un homme en petit costume dans certains lieux... Ou qu'un homo en short à fleur... Cela relève d'un comportement masculin de meute, pour lequel la loi est faite, mais il est illusoire de croire qu'on pourra le faire disparaître de l'espace public, surtout en continuant à valoriser une esthétisation des bas fonds et des bad boys dans les fictions, ce que regardent autant voire plus de femmes que d'hommes.
Et sur le regard, quels regards ? Faut-il qu'un homme (certains seulement ? sur quels critères ?) détourne systématiquement le regard ou baisse les yeux lorsqu'une femme entre dans son champs de vision ? Cela, après les confinements va considérablement compliquer les relations humaines...
Que dit ce besoin de disciplinarisation de notre société ?
L'espace public est considérablement plus sûr qu'il y a un siècle, surtout de nuit (mis à part les quartiers évoqués). Sommes-nous plus chatouilleux ? trop nombreux pour ne pas se taper sur les nerfs ? Y-a-t-il une recrudescence de comportements agressifs discrets et calculés ? Et en ce cas dû à quoi ?
Je ne dis pas que l'inversion de la violence est réalisée, mais elle a déjà bien avancé... Et je dis qu'elle est surtout désirée ! Et cela reste très problématique de ce manque de désir d'égalité pour, au final constater que nous n'apprenons pas grand chose, collectivement, et que beaucoup de femmes sont de simples êtres humains avec les même motivations que les hommes à qui elles veulent prendre les places de domination qu'elles convoitent...
La différence de moyens ne change donc rien à la finalité !
Pour revenir à la phrase à laquelle je réagissais plus haut, tu dis que plus de mtf transitionnent que de ftm. Mais du coup, qu'est-ce que tu entends par "transitionner" ?.
Ce que j'entends par transition, c'est aller au moins jusqu'aux hormones et à une vie sociale "féminine". Et je ne suis pas le seul à l'entendre...
Tu parles de phalloplastie. Est-ce que pour toi transitionner c'est effectuer une opération de réassignation sexuelle ?
J'ai parlé de cela par anticipation car c'est une erreur assez commune sur le sujet que cette soit disant explication de la différence mtf / ftm... Et j'étais à peu près certain que tu me la servirais !!!
Pourtant ce n'est qu'une étape dans une transition. Une étape que certaines personnes trans ne veulent pas et/ou ne peuvent pas effectuer. Ce n'est pas la première étape et rarement la dernière.
Rarement la dernière ? C'est à dire ? Parles-tu de l'administration, des papiers ?
C'est clairement un événement important pour les personnes qui choisissent d'y avoir recours, mais ça reste juste une étape ^^.
Comme tu le dis, la phalloplastie c'est compliqué. Ce qui peut peut-être en partie expliquer pourquoi il y aurait moins de ftm que de mtf. Ca n'empêche pas des hommes trans qui ne veulent pas ou ne peuvent pas se faire opérer de faire une transition.
Non, ça n'explique rien puisque ce ne sont pas des chiffres de réassignation mais de troubles de genre, donc de consultations et d'enquêtes... aucun rapport donc avec le passage à l'acte.
Tu poursuis en parlant des femmes trans qui ne sautent pas le pas à cause des stigmatisations, agressions, difficultés au travail, etc. Toutes les discriminations à l'égard des personnes trans qu'on peut trouver dans notre société, allant parfois jusqu'à la violence physique et la mort, et à cela peut se rajouter des difficultés de ce type au sein même de la famille. Bref, tu vois bien (et @ayamé peut-être aussi) que ce n'est pas un "phénomène à caractère social et culturel" ou "plus désirable que d'être un homme"...
D'ailleurs si c'était ça, les ftm n'existeraient tout simplement pas.
J'ai exposé ces risques, donc fais moi grâce de considérer que je les ai pris en compte pour dire que c'est un phénomène social et culturel...
Depuis quand les être humains évitent-ils de prendre des risques, de se mettre en danger, pour des raisons souvent irrationnelles ? C'est même un trait courant de notre espèce.
Dans les années 90, il y a eu une "mode" du barebacking dans les milieux gay...
La socialisation ou la satisfaction de désirs sont bien plus urgents et importants pour la plupart des humains que le risque possible à venir. Ce qui fait, par exemple, que mettre "fumer tue" sur un paquet de tabac n'a qu'un impact marginal...
Le transsexualisme possède, entre autre, et massivement, un côté "glamour", cool, transgressif, post-moderne, qui suffit à attirer nombre de vécus en manque de quelque chose, d'une identité, d'une distinction, d'une originalité, etc.
Cela n'enlève rien à celles et ceux qui ont une véritable dysphorie de genre (encore qu'il faudrait travailler longuement le sujet entre représentations anthropologiques de genre et homosexualité). Mais impose justement une analyse fine et longue des motivations... Pour éviter justement ce masquage social.
Crois-tu que sociologues et médecins n'ont pas justement pensé à ça ? La réassignation sexuelle ne date pas d'hier !
Mais il existe un militantisme, radical, très lié au mouvement des intersectionnalités, qui est animé d'une rage de conversion !
C'est une forme de nouvelle mystique à mon sens ! Sa novlangue (cisgenre, non-binarité, etc.), son sectarisme, ses anathèmes, sa combativité, ne veut pas seulement une défense de situations individuelles sensibles, mais également une expansion, une valorisation, une supériorité de son modèle, soit disant innovant...
Les mœurs ont très souvent été des terrains d'utopies sociales... certaines sectes dans l'antiquité, et même quelques unes chrétiennes au moyen âge (dont les dolciniens), jusqu'au phalanstère de fourrier et son nouveau monde amoureux...
Mais il y a actuellement une fermentation entre la libération des mœurs, le féminisme, la pornocratie galopante et d'autres luttes dont l'anti-racisme, qui cherche une post-émancipation, active, agressive, conquérante, sans qu'il y ait de réelle cohérence d'ailleurs. L'objectif me semble surtout être le changement pour le changement, et le désir individuel comme absolu, sans aucune limite ni aucune interrogation sur les effets sociaux et culturels potentiels, vus comme des freins, relents démoniaques d'un passé sale, honnis, proscris.
@sylareen a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :
@ayamé a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :
en transgenre, intersexe, transidentité, travestis, etc.
Tous ces mots qualifiants différents n'en cachent pourtant qu'un seul en sous-entendu :
la souffrance de ne pas être accepté dans leur différence par rapport à la majorité.Oui enfin ça recouvre quand même plusieurs réalités bien différentes ^^.
Non, justement... Un travesti est un transgenre qui a donc une transidentité, un intersexe n'a pas obligatoirement à voir avec une transidentité, mais cela pourra être le cas.
Et les groupuscules et communautés x y w z z' etc. ne sont pas toujours d'accord entre eux, préférant créer du vocabulaire pour se particulariser. Je ne dis pas qu'il n'y a pas parfois des réalités derrière certains ressentis mais tout ce qui est humain est social ! Et c'est un peu court de simplifier les vécus, les parcours de vie dans des reformulations de genre.
Le genre est une catégorie sociale pratique pour faire tenir ensemble des groupes humains, en particulier pour rendre efficace les attributions matrimoniales de façon à éviter les violences, l'accaparement des femelles par des mâles, l'exclusion des mâles faibles, etc. Il est basé à l'origine sur une observation assez simple : il y a des sexes féminins qui produisent du masculin et du féminin, il y a des sexes masculins qui ne produisent rien directement.
Alors, oui, certes, un artiste qui regarde un tronc d'arbre y voit peut être déjà une sculpture, mais l'idée d'une société avant de permettre la liberté de chacun de faire et d'être ce qu'il veut, voire même sans lien avec un quel qu’autre être humain, c'est de faire survivre des animaux humains, assez fragiles seuls dans la nature, donc en les regroupant et les faisant collaborer (ce qui n'est pas si évident...!) Est-ce si difficile à comprendre de nos jours ? sommes si bien nourris, voire gavés, autonomes, voire indépendants, que notre place dans le vivant nous serait devenue incompréhensible ?
Oui, remarque... notre impact sur le vivant le dénonce bien...
Mais sommes-nous déjà des êtres virtuels ?