Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait
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@Cynthia80 ok mais, merde, c'est leur boulot de se préoccuper du bordel, comme tu dis ! Enfin bon, personnellement ça m'énerve et ça m'inquiète.
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@Marcel D'un côté, il est clair que c'est un mauvais signal.
De l'autre, c'est peut être la première fois que des politiques assument aussi ouvertement qu'ils font de la merde.
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@Jabba-the-Hutt c'est horrible de cynisme mais c'est la première chose que je me suis dite en entendant la réponse de Castera : au moins, c'est pas langue de bois. 🥹
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@Jabba-the-Hutt a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
De l'autre, c'est peut être la première fois que des politiques assument aussi ouvertement qu'ils font de la merde.
Ça ne me rassurerait pas du tout qu ils soient assez décomplexés pour l assumer et continuer
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@icescream C'est pas fait pour me rassurer non plus, mais ça jouera forcément dans l'orientation des votes.
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@Marcel mais c'est le non respect de l'autorité dans la société qui crée les mauvaises conditions de travail dans le public, au moins dans le privé, il y a de l'autorité, mais ça plaît pas à la gauche l'autorité.
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@Cynthia80
J'ai personnellement fait toute ma carrière d'enseignante dans l'enseignement privé, ce n'est pas la question.
La question, c'est l'équilibre à trouver entre ses propres intérêts et le bien commun.
Quand on travaille dans un établissement privé participant du système public on reste guidé dans ses objectifs et sa pratique par le bien commun.
A fortiori quand on occupe un poste de responsabilité à la tête de l'état, qu'on soit élu ou nommé.
De plus en plus nos dirigeants sont tellement "hors sol" qu'ils n'ont plus aucune idée de ce que peut être le bien commun. C'est cela qui est problématique. -
@Cynthia80
Mon expérience, dans l'enseignement privé, c'est d'avoir profité de beaucoup de liberté.
Cela nous a permis, avec mes collègues spécialisées de déployer ( à moyens constants ) nos postes sur toutes l'es écoles du département, pour qu'aucun enfant à besoin particulier de bénéficie pas d'une aide.
Nous avons, avec l'aval de notre hiérarchie organisé notre formation et notre politique de fonctionnement. -
Ça plaît pas à la gauche l'autorité… un élève ou un intervenant qui sabote la classe en attirant sur lui avec délectation l'attention des autres élèves nuit à la collectivité… c'est ce qu'adulte il fera plus tard peut-être et cela n'aura pas grand-chose à voir avec la gauche.
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De mon côté (de prof forcément, je peux pas faire comme si ça comptait pas), je suis outrée par 1) le mensonge grotesque ("c'est parce que les profs étaient pas remplacés"), et 2) le principe du ministre qui ne croit tellement pas à son propre ministère que dans sa vie personnelle il vote contre.
Les bras m'en tombent en fait. Mais bon, c'est clairement pas la première ni la dernière fois que les adultes et/ou les dirigeants me déçoivent par leur bêtise crasse. J'étais déjà pas mal persuadée que ce qui comptait dans la vie c'était ce que je pouvais humblement apporter, en termes d'ouverture d'esprit, de bienveillance et de culture, à Marion et Djibril, 6ème5, rien ne change, personne prendra de meilleures décisions au-dessus de moi donc je continue tout pareil.
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Entre le tout permissif et la discipline militaire, il y a quand même tout un tas d'étapes intermédiaires. Et là, le Grand Macaroni a décidé d'aller directement vers la discipline ultra-militaire.
J'ai fait ma scolarité dans un lycée catholique (un vrai tenu par les sœurs marianistes, pas la secte qui se prétend catholique dans laquelle la ministre a mis ses gamins), et on n'était très loin d'avoir une discipline militaire. Bien au contraire, on nous a toujours laissé une certaine autonomie. Puis un jour, on a changé de directeur. La nouvelle directrice arrivait de la région parisienne et a tout de suite voulu nous mettre une discipline militaire. Elle n'a pas duré longtemps : ce n'est pas comme ça qu'on gère un établissement scolaire. -
@Cynthia80 a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@Marcel mais c'est le non respect de l'autorité dans la société qui crée les mauvaises conditions de travail dans le public, au moins dans le privé, il y a de l'autorité, mais ça plaît pas à la gauche l'autorité.
Alors que c’est vrai qu’à droite, au sein de cette droite libérale et néo libérale, y’a une vraie éthique, un vrai respect des règles.
C’est pas là qu’on y verrait de l’abus de bien social, du détournement de fond, de la corruption, de la fraude fiscale, ou du blanchiment, ce genre de pratique mafieuse, hein ?
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je ne savais pas où mettre ça, donc 'pof' ça atterrit ici...
mais ça aurait peut-être sa place dans le topic des comédies françaises, pensez-vous ? -
@Peri "..........si Bruno Le Maire a martelé qu'il fallait sortir "une bonne fois pour toutes du mirage de la gratuité universelle", il n'a pas esquissé de nouvelles pistes d'économie. Le ministre s'est contenté d'évoquer la problématique du "grand âge" qui pèse lourdement sur les comptes sociaux et pèsera de plus en plus lourd. Dans son rapport, la Cour des comptes pointait déjà un manque de documentation sur les réductions de dépenses envisagées......"
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@Cygoris a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
"une bonne fois pour toutes du mirage de la gratuité universelle"
Ben voyons... il oublie de dire c'est que la soit disante "gratuité universelle" est en corrélation avec les charges qui sont prélevés tous les mois sur notre salaire !
Effectivement, en France on a un bon système social, mais on a aussi des charges qui changent la donne à la fin du mois...
S'ils veulent réduire le social, il faut aussi réduire les charges...
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@Nyanne Le soucis c'est que c'est déjà déséquilibré. Il n'y a pas assez de prélèvement pour les ambitions sociales actuellement (même simplement pour leur maintien)
Donc la réduction de la voilure et donc du social, ne va pas s'accompagner de réduction de charge.
Le système social français étant supporter par les actifs, ils vont continuer à être ponctionné à haut niveau.On n'a jamais voulu écouter ceux qui pendant des décennies ont expliqué qu'il n'y avait pas assez de contributeurs net. Qu'il n'était pas acceptable que quelqu'un en âge et en capacité de le faire ne le fasse pas (quelque soit la raison et la motivation). Qu'on ne pouvait maintenir nos stratégies sociales avec le vieillissement de la population. Maintenant on est au pied du mur.
Aujourd'hui le contingent de contributeurs est trop petit pour leur prendre encore plus. Et le contingent des inactifs à supporter est trop gros.
Quand il n'y a pas assez de gâteau et trop d'invitésEt oui ça va se porter sur l'assurance chômage et les retraités, forcément, ce sont les plus grandes depenses.
Le gâteau n'arrive pas à grossir de toute façon.
D'autant que la transition écologique nous fait dépenser une énergie folle en conversion de l'économie avec des retours qui ne sont pas encore folichon. Nous sommes seulement en train de démontrer que l'ont peut avoir une croissance décarbonée (démontrant au passage que certaine grandes thèses écolos sont fausses). Aujourd'hui la croissance de la France et d'autre pays en Europe principalement n'est plus indexée sur nos émissions carbones.
Mais tout ça à un coup, économique et social.
Il nous faudrait une révolution technique ou industrielle pour faire croître fortement le gâteau à partager.
Peut être que l'IA changera la donne à horizon 10 ans. -
Certes, la population vieillit et on lorgne d'un oeil mauvais le nombre croissant de retraités. C'est oublier qu'ils payent eux aussi les mêmes contributions sociales que les actifs : CSG, RDS et CASA ( contribution additionnelle de solidarité pour l'autonomie ). Ce que je trouve normal au nom du principe de solidarité envers les plus démunis.
Le système social français n'est donc pas supporté que par les seuls actifs. -
@ayamé Mais tu crois qu'elle vient d'ou ta retraite sur laquelle est ponctionné des cotisations?
Elle ne s'auto-alimentent pas hein...
Il n'y a pas ou peu de fond spécifique (enfin, dans le privé on en a déjà bien l'habitude et c'est seulement en train d'être progressivement mis en place dans le public justement parce que le système n'est pas tenable), c'est comme ça que le système a été voulu.Le système français pour l'année N est supporté par les richesses produites l'année N.
Les retraités sur une année bénéficient plus qu'il ne produisent c'est comme çaDonc on te reprend des cotisations sur de l'argent qui est déjà issue de prélèvement de la même année.
Et j'ajoute que ta retraite, tu as cotisé pour l'avoir, et je ne suis pas en train de te dire qu'elle n'est pas méritée, ce n'est pas le sujet.
Mais quand tu as cotisé pour l'avoir, tes cotisations n'ont pas servi à être mise sur un fond placé pour plus tard. Elles ont servi a financer la retraite des gens qui alors étaient en retraite.
Ce système, ça fonctionne tant que les actifs sont beaucoup plus nombreux que les retraités.
A partir du moment ou le ratio chute, le système ne fonctionne plus.
C'est une sorte d'immense pyramide de ponzi. -
Dans le détail.
Donc tu crois participer, mais en fait non.
Et encore une fois, c'est même pas une critique envers nos retraités.
C'est plutôt une critique envers nos politiques des 40 dernières années qui savaient pertinemment que le sujet arriverait et qui n'ont rien fait. Les diverses réformes de retraite reculant le cataclysme mais ne permettant pas de l'éviter puisque structurellement le système est défaillant.Ca couterait même moins cher de vous donner directement vos retraites sans cotisation etc... parce que la procédure coute de la ressource en fonctionnaire etc... à l'état.
La magie de Kafka.