750 000 personnes âgées sont en situation de "mort sociale", selon les Petits frères des pauvres
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Article paru ce jour sur le site de France-Info :
D'où il ressort que le lien social s'est rompu pour un plus grand nombre de nos vieux (et pas si vieux puisque leurs stats prennent en compte les personnes à partir de 60 ans).
Qu'en pensez-vous ?
Où est le problème avec les vieux (je préfère ce terme à celui, politiquement correct, de personnes âgées, je fais partie des old timers!)
Que faudrait-il faire ?
On en discute ? -
@parhasard Les situations sont très différentes d'une personne à l'autre.
Je vois ma belle mère, elle sort plus de chez elle. Au sens littéral. Elle n'a pas mis les pieds dehors depuis bien 2 ans.
Heureusement que ma belle sœur vit avec elle.
Mais c'est complètement son choix de ne pas sortir. Elle vit dans une ville où y-a des choses organisée pour les personnes âgées mais elle ne veut pas. Elle veut voir personne non plus (a part sa fille, son fils, ses 2 petits enfants et moi).A contrario, ma grand-mère (bon plus maintenant car elle a plus de 90 ans) mais quand elle était en retraite et encore en forme : croisière, voyage, faisait des petites ventes sur les marchés etc...
Mon grand-père c'était PMU pour jouer au tarot. Mon autre grand-père la pétanque.Je pense qu'il y-a aussi la personnalité des gens qui sont à prendre en compte. Il faut aussi se poser la question de : pourquoi mes enfants ne veulent plus me voir ??? Y-a peut-être un problème là aussi. Perso, moins je vois mes parents, mieux je me porte. Donc oui, quand ils seront incapables de se débrouiller par eux-mêmes, ben = maison de retraite. Aucune chance que je vienne pour faire le ménage, les courses, la pelouse etc. et mon frère vit à Toulouse donc ce n'est pas lui qui va le faire. Ils récolteront ce qu'ils auront semé dans un sens.
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@Kallindra a dit dans 750 000 personnes âgées sont en situation de "mort sociale", selon les Petits frères des pauvres :
Perso, moins je vois mes parents, mieux je me porte
J'ai l'impression que c'est un truc beaucoup plus important aujourd'hui.
Et pas seulement parce qu'avant on considérait le fait de s'occuper de ses parents comme un devoir.
C'est peut être aussi une conséquence du virage 68.
Avec des gens qui ne voulaient pas qu'on leur imposent certaines choses mais qui, une fois parents voulaient avoir un certain contrôle.
Ce qui a crée beaucoup de conflit.Typiquement mes parents et beau-parents avec 21 ans en 1968.
Autant dire que le:" il est interdit d'interdire", ils l'ont bien compris pour eux.
Mais ils avaient et ont des idées vachement arrêtés quand il s'agit de la vie de leurs enfants et de la trajectoire de vie qu'ils doivent avoir....M. Désagréable
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@Jabba-the-Hutt oula pas du tout des 68tards mes parents, c'était même plutôt l'exact opposé. Mes parents sont infantilisants, ont toujours raison, juge les choix de vie etc.
Mon père était militaire de carrière et ma mère était au foyer venant d'une famille de fermiers de droite. -
Mouais... Les vilains parents... J'espère personnellement ne pas être la corvée annuelle de mon fils dans 10 ou 20 ans (si je suis encore là lol)
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@Marcel c'est ma hantise pour les années à venir !!
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D'intéressanteq initiarives, dans ce reportage de Arte :
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Je pense que la vieillesse est dévalorisée dans notre société, mais je trouve ça compliqué de faire des généralités sur l'isolement des personnes âgées. On ne peut pas présupposer. Il y en a qui sont aigries, qui critiquent tout, qui se coupent du monde elles-mêmes et qui ne donnent pas envie à leur famille de venir les voir. Aujourd'hui les mentalités évoluent et les enfants n'ont plus envie de subir sous prétexte qu'ils doivent être reconnaissants à vie (et c'est tant mieux). C'est aussi aux parents de faire l'effort de maintenir de bonnes relations et d'être agréables. Tout ne nous est pas dû quand on vieillit.
Quand je vois ma grand-mère qui a une vie moins remplie qu'avant, mais qui est toujours contente de voir ses arrière-petites-filles, qui laisse vivre les gens, qui est dans un club de lecture, partage ses loisirs créatifs et s'intéresse encore à plein de choses ... Ça me fait toujours plaisir d'aller la voir et de l'aider si besoin. Le problème c'est plutôt qu'elle ne demande rien pour ne pas nous déranger et qu'on découvre les trucs une fois sur place
A côté, il y a aussi des situations injustes avec des parents aimants que les enfants ne vont voir que pour Noël et qui ne comprennent pas ce qu'ils ont fait de mal. Là oui, c'est triste.
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@Miss-Audrey c'est notre situation !! nos petits enfant et notre fils à la m^me attitude
c'est difficile à vivre mais malheureusement aujourd'hui c'est pas des cas isolé -
@Marcel Je ne pense pas que ce soit une question de vilains parents.
Mais plutôt de l'incapacité à comprendre qu'une fois adulte, leurs enfants, font des choix d'adulte.
Et en tant que parent, ben tu peux ne pas être d'accord (et j'ai déjà vécu la situation en tant que père), mais tu acceptes, tu soutiens et tu souhaites le meilleur.Tout autre comportement est préjudiciable pour la relation.
Ils (en tout cas mes parents et ceux de ma femmes) l'ont bien compris en tant qu'enfant, mais l'ont très mal assimilé en tant que parent.
Ca n'en fait pas des vilains pour autant. Juste que, tu nous respecte pas en tant qu'adulte ben...
M. Désagréable
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@Jabba-the-Hutt ouais, les vilains parents.
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@Marcel Si tu le vois ainsi ok.
Moi je ne le conçois pas ainsi.
C'est pas non plus évident d'accepter que la personne qu'on a fait grandir, qu'on a guider etc... bifurque et suivent d'autres chemins que ceux qu'on avait imaginé.Ca peut conduire à dire ou faire des choses qui ne sont pas forcément très bonnes sans pour autant avoir volonté de nuire.
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Oui, on est vieux au cas par cas, et ça se passe différemment selon si on a eu des enfants ou non, s'il reste des collatéraux, s'il y a des amitiés fortes et aussi, ça me semble important, si on reste, en tant qu'old timer, suffisamment ouvert à son siècle pour ne pas rebuter les cadets autour de soi. Exit donc les "Pauvre France!" et les "C'était mieux avant !", les "De mon temps !" qui moi, me gavaient lorsque j'étais jeune et moins jeune.
J'ai remarqué, au vu de mon (encore) jeune expérience du 3ème âge, que le monde des vioques est hyper-codifié. A savoir qu'on peut être très différemment sexa, septua et au-delà dans le cercle restreint d'une toute petite ville, d'un village, d'un quartier, et que (pardon les féministes et leur pendant masculin, les mascus) dans pas mal de cas, un monde sépare les hommes des femmes dans les comportements, les habitudes, les projets, les attentes, les modes de vies, et un autre monde encore sépare les en-couple et les pas-ou-plus-en-couple, les propriétaires et les pas-propriétaires, les vioques de la classe moyenne et ceux ayant appartenu au monde ouvrier.
Toujours au vu de cette (encore) fraîche expérience, j'ai l'impression que les femmes seules se débrouillent mieux que les mecs seuls, qu'elles sortent et partagent des loisirs, font du sport entre copines, qu'elles sont plus enclines à s'inscrire dans des assos', là où les types seuls paraissent pour certains évoluer dans une espèce d'errance. J'ai mon cousin de 83 ans qui sort peu, a quelques potes éloignés, en bas de chez lui crèche un gars un peu plus jeune dont le bout de terrasse, qui donne sur la cour, est un fouillis de trucs de récupe qui s'entassent, un peu plus loin c'est un gars dans les 75 balais qui nourrit des chats et qui vit dans un véritable boui-boui. Dans mon quartier, un gars qui est un ancien voisin, sort balader son chien et faire ses trois courses pour, le reste du temps, le passer au bistrot ou devant la télé. J'ai une voisine par contre très aisée qui ne tient pas en place, pied-à_terre ici, un autre à Nice, un autre encore à Paris, près de 70 ans, inscrite à plusieurs assos de rando, plein de copines mais ouvertement en panne de mec.
Là-dessus, on pourrait disserter longtemps sur la difficulté qu'il y a à trouver un.e partenaire passé 55/60 et au-delà, tellement les attentes de part et d'autre sont dissemblables...Une expérience très positive qui a été mise en place il y a quelques années dans un village voisin (je ne sais pas si elle a été poursuivie, la personne qui m'en a parlé n'habite plus ce village), où les pensionnaires d'une résidence 3ème âge pour retraités modestes partageaient leurs repas avec les écoliers à la même cantine. Des activités étaient organisées réunissant enfants et vieux, activités créatives, contes, lectures, etc...
Je suis viscéralement opposé aux ghettos quels qu'ils soient, et je pense que si on veut venir à bout de cette solitude des vieux, qui existe aussi, comme nous le montre le reportage d'Arte, chez les jeunes et les moins jeunes, il faut organiser, mettre en place des brassages inter-âges. Les clubs de vieux où l'on se retrouve pour jouer à la pétanque, aux cartes et faire de la rando entre semblables, c'est bien que ça existe mais on reste dans l'échange limité et au final, on s'encroûte dans ses certitudes.
Vous en pensez quoi ?
