Changement climatique: déménager pour une région moins impactée
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Je ne sais pas si vous suivez un peu le sujet, mais il semble que de plus en plus de français, au delà de préparer/rénover leur logement, envisagent le déménagement comme une solution pour échapper aux pires conséquences du changement climatique dans leur lieu de vie actuel.
Quelques liens.
https://www.bfmtv.com/economie/changement-climatique-huit-francais-sur-dix-estiment-qu-ils-devront-changer-leur-mode-de-vie_AV-202411110386.html
https://www.tf1info.fr/immobilier/royan-c-est-un-bon-compromis-ces-francais-prets-a-demenager-a-cause-des-canicules-2387571.htmlEt une petite carte:
Effets du changement climatique visibles en 2050 sur la France
Source : Observatoire national des effets du réchauffement climatiqueCertaines zones géographique française retrouvent de fait une certaine attractivité. Et des transferts de population commencent doucement à se faire sentir.
C'est un sujet qui pose tout de même de nombreuses questions de cohérence et d'organisation du territoire, d'activité locale etc...
Et vous, est ce une question que vous vous posez?
Avez vous déjà envisagé de le faire?
L'avez vous ou êtes vous déjà en train de le faire? -
C'est une question que je me pose pour la retraite. J'ai donc largement le temps d'y réfléchir. L'idée ne serait pas de changer de région (j'en suis trop amoureuse) mais de prendre de l'altitude pour perdre des degrés.
Concrètement à mes yeux je pourrais pas être mieux placée qu'en Auvergne en plein milieu de la France. Il n'arrive pas tellement de catastrophes naturelles chez nous par rapport au reste du pays. Le pire serait que un ou plusieurs volcans se réveillent mais pour l'instant ça dort bien profondément. Et je pense vraiment que ceux qui habitent sur les régions côtières vont finir par se rabattre sur l'intérieur du pays. Je serais vraiment inquiète si j'habitais en bordure de mer ou d'océan. Tôt ou tard mon habitation sera condamnée.
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@Jabba-the-Hutt, à défaut de prévoir un déménagement en conséquence, on se dit régulièrement qu'on a de la chance de vivre dans le Nord. On a facilement 5 à 10 degrés de moins par rapport au sud. Et encore on est pas sur la côte où il fait encore plus frais.
Et moi qui envisageais avant de descendre dans le sud un jour, ça m'est passé. Je ne suis pas fan des paysages du nord, mais je ne descendrai plus vers le sud. Là où je suis, il n'y a pas de feux de forêt, de cyclones, d'inondations et il fait moins chaud.
Le jour où on déménagera, si on en a les moyens, je viserai bien un endroit avec plus de végétations, qui fait déjà une différence, mais toujours dans le Nord.
Concernant la végétation on en a déjà fait l'expérience : même journée, à 20 km de différence, en plein aprem chez un ami qui a un grand jardin, des arbres et un petite forêt à côté de chez lui, il faisait bien meilleur que chez nous, en ville avec juste quelques arbres dans la rue, le soir quand la chaleur commençait à retomber. L'air circule plus chez lui et il y faisait plus frais.
D'ailleurs c'est bien un des soucis de la métropole lilloise, ça manque cruellement de verdure, Lille en tête. Ça a été prouvé à plusieurs reprises, l'un des meilleurs moyens de lutter contre la chaleur c'est de rendre les villes plus vertes. Mais actuellement, dans le métropole lilloise du moins, la priorité c'est plutôt les pistes cyclables, la végétation n'est clairement pas dans les projets d'urbanisation ou trop peu.La question qui se pose de plus en plus aussi c'est l'installation de la climatisation dans les logements... alors que l'impact climatique des clim pose vraiment question.
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Ça me tenterait de migrer vers, disons, le quart Nord Ouest. Les canicules on y a droit maintenant tous les ans, le plus souvent à plusieurs reprises.
J'ai vécu 4 ans au Havre...
Alors, oui, faut pas trop craindre la pluie...
Mais je pense qu'on n'ira nulle part, je ne vois pas mon conjoint quitter son coin car toute sa famille y est.
En plus, pour bien faire il faudrait acheter maintenant, je crains que d'ici 20 piges tout soit hors de prix -
@Marcel pas facile de partir de sa région !! surtout que c'est pas sur que dans le nord la chaleur et les épisodes de canicule dans quelques années ne serons pas aussi dure que chez nous dans le sud !!! d'ailleurs nous avons pratiquement déjà cette année le climat de l'andalousie et c'est certainement que le début !!! l donc à déménager il faut peut être viser beaucoup plus loin dans le nord ! pour moi c'est cuit je je vais quoi qu'il arrive finir ma vie dans le sud
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@Marcel Au delà de la pluie, il y a un facteur important à prendre en compte c'est le manque de soleil.
le Havre c'est dans les 1750 heures de soleil dans l'année là ou tu es vite au delà de 2500 euros dans la vallée du Rhône.Ca a un impact phénoménal sur l'état de santé notamment le moral.
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@Jabba-the-Hutt oui je sais, j'y ai vécu.
De toute façon il y'a plus simple que déménager carrément : dès que la canicule arrivera, on se barrera lol. Après tout, c'est jamais qu'environ 1 mois/ 6 semaines dans l'année (si ça ne s'aggrave pas trop !) et à la retraite on est libre. -
@Jabba-the-Hutt a dit dans Changement climatique: déménager pour une région moins impactée :
le Havre c'est dans les 1750 heures de soleil dans l'année
C'est plus que la moyenne belge
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@Jabba-the-Hutt a dit dans Changement climatique: déménager pour une région moins impactée :
Je ne sais pas si vous suivez un peu le sujet, mais il semble que de plus en plus de français, au delà de préparer/rénover leur logement, envisagent le déménagement comme une solution pour échapper aux pires conséquences du changement climatique dans leur lieu de vie actuel.
Quelques liens.
https://www.bfmtv.com/economie/changement-climatique-huit-francais-sur-dix-estiment-qu-ils-devront-changer-leur-mode-de-vie_AV-202411110386.html
https://www.tf1info.fr/immobilier/royan-c-est-un-bon-compromis-ces-francais-prets-a-demenager-a-cause-des-canicules-2387571.htmlEt une petite carte:
Effets du changement climatique visibles en 2050 sur la France
Source : Observatoire national des effets du réchauffement climatiqueCertaines zones géographique française retrouvent de fait une certaine attractivité. Et des transferts de population commencent doucement à se faire sentir.
C'est un sujet qui pose tout de même de nombreuses questions de cohérence et d'organisation du territoire, d'activité locale etc...
Et vous, est ce une question que vous vous posez?
Avez vous déjà envisagé de le faire?
L'avez vous ou êtes vous déjà en train de le faire?J'habite le sud et je ne compte pas déménager, car en fait je suis dans les hauteurs d'un petit village prés de Marseille et du coup il fait 5 degrés de moins que dans le village même, c'est la campagne on va dire.
De plus j'ai fais posé une clim dans ma salle a mangé depuis 3 ans et c'est royal !!
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@LeaPierce C'est dans les plus basse moyenne en France.
Et certaines zones flirtent avec les 2800 heures d'ensoleillement par an #côted'azur.C'est grosso modo la moyenne de là ou on habite d'ailleurs. Ca manque parfois quand même un peu.
Surtout pour ma femme d'ailleurs.
Heureusement... -
Et pour répondre ici aussi, à ce stade (je précise parce qu'avec ma femme, on est jamais à l'abri de plier les gaules dans la demi-heure
) il n'est plus prévu de déménager pour des raisons climatiques.
Déjà parce que nous ne sommes pas dans les zones les pires en terme d'impact à venir.
Et certains ici le savent, nous avons organisé notre vie sur plusieurs lieux de vie. Il sera donc à l'avenir question d'optimisation de présence en fonction des conditions locales plutôt que de déménagement. -
Si j’étais seul, je serais déjà soit dans le nord du Québec soit j'irai migré en Islande.
Mais bon ma femme veut rester proche de sa famille et même si j'aimerais migré de Normandie, le plus loin envisageable pour ma femme c’est le perche. Donc la perspective d’avenir que j'ai pour nous protéger des aléas climatiques, c’est de regarder ce qui risque d’arriver dans l’avenir et d’étudier l’architecture et le jardinage afin de créer au mieu un micro environnement sain et durable.
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Ca m'arrive d'y penser et pas que pour des raisons climatiques, mais pour l'instant plusieurs facteurs me stoppent :
- de part mon boulot, je ne suis pas libre de partir où je veux. Quitter l'académie dans laquelle je travaille est un vrai défi.
- mes parents risquent d'avoir de plus en plus souvent besoin de moi
- l'offre de soins est quand même plus riche en IDF
- et puis si je vis à l'année en Vendée (puisque ce serait ce secteur qui m'attire), j'irais où en vacances ?
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@Antigua a dit dans Changement climatique: déménager pour une région moins impactée :
j'irais où en vacances
en IDF
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@Antigua a dit dans Changement climatique: déménager pour une région moins impactée :
Ca m'arrive d'y penser et pas que pour des raisons climatiques, mais pour l'instant plusieurs facteurs me stoppent :
- de part mon boulot, je ne suis pas libre de partir où je veux. Quitter l'académie dans laquelle je travaille est un vrai défi.
- mes parents risquent d'avoir de plus en plus souvent besoin de moi
- l'offre de soins est quand même plus riche en IDF
- et puis si je vis à l'année en Vendée (puisque ce serait ce secteur qui m'attire), j'irais où en vacances ?
En Charente Maritime.
Il n’y a pas meilleur endroit, mais faut pas trop le dire
Après les gens ils veulent venir. -
C'est clair qu'en France on regorge d'endroits pour partir en vacances. On a vraiment pas à se plaindre de ce côté là. C'est vrai que la Vendée c'est joli.
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@Jabba-the-Hutt a dit dans Changement climatique: déménager pour une région moins impactée :
Et vous, est ce une question que vous vous posez?
Avez vous déjà envisagé de le faire?
L'avez vous ou êtes vous déjà en train de le faire?Ici on s'est posés la question cet été parce qu'a priori, Annecy serait la ville la plus touchée par la canicule en 2040 (on habite pas loin). Mais ce week-end on s'est dit qu'on ne partirait pas. Quoi qu'il arrive, on veut vieillir dans notre maison et on ne se voit pas quitter la région. On est trop bien ici. Il y a plein de coins très jolis en France, mais aucun qui nous plaise autant et on est toujours pressés de rentrer chez nous.
On perdrait trop en qualité de vie aussi : nos liens sociaux, du bien-être (Annecy est dans les premières villes où il fait bon vivre et clairement, ça se ressent même aux alentours), du pouvoir d'achat (mon mari travaille côté Suisse donc financièrement c'est intéressant). On est pas prêts pour ça, on ne veut pas partir d'ici pour avoir "moins bien" ailleurs. En plus moi je suis née ici et je n'ai pas envie de quitter mes amis, ma famille, mes racines ... A la limite, le seul cas de figure où je pourrais l'envisager, ce serait pour qu'on s'installe dans son pays d'origine. Mais là-bas c'est l'inverse : il fait gris, froid et il pleut tout le temps. Je ne suis pas sûre que je tiendrais le coup moralement !
Bref, on a toutes les raisons de rester et une seule de partir, donc ce n'est clairement pas suffisant ^^ Dans le pire des cas, on installera la clim' dans les chambres si ça devient trop invivable. Pour l'instant on fait sans (c'est mieux pour la planète) et pour le reste, on verra à ce moment là.
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En examinant cette carte, on a l'impression que le pays est devenu inhospitalier dans son ensemble ! Rappelons tout de même que l'été, c'est en principe trois mois dans l'année et qu'il y a belle lurette que cette saison déborde sur le mois de mai et sur septembre voire octobre sur le littoral méditerranéen, Alpes-Maritimes, Var, Bouches-du-Rhône, avec des pics caniculaires observés en juillet-août depuis les années 70, et le reste du temps une chaleur qui reste incommodante selon le degré de tolérance de chacun et ses conditions de vie/de travail. Les incendies de forêt n'y sont pas une nouveauté, les périodes de fortes pluies non plus et sans être sibériens, les hivers peuvent être rigoureux selon les endroits (le mistral glacé sur Marseille et Aix...) avec, c'est vrai aussi, des phases de relative clémence.
Or les régions précitées sont loin d'être inhabitées, et même ici en Haute-Provence à l'intérieur des terres, malgré les déserts médicaux, les rares bassins d'emplois et les infrasructures en retard de quarante ans, on gagne plus d'habitants qu'on en perd.
Ici, on est en moyenne-montagne et on ne connaît les pics caniculaires que depuis cinq, six ans, avec le reste du temps une chaleur incommodante (30 à 35°) qui selon les années, peut commencer au mois de mai et s'étendre jusqu'à la mi-septembre. Excepté cet automne où on a traversé une période de froid. L'enneigement a quasiment disparu dans notre vallée et les pluies se raréfient. Or, on sait qu'il y a eu dans les années 1920 une période d'une année et demie sans une goutte de pluie. Et nous avons connu en 2017 une période de sécheresse qui s'est étendue sur huit mois.
Mais j'y reviens, les périodes difficiles à vivre s'étendent sur trois à quatre mois sur douze, et les rigueurs hivernales et les longues périodes de pluies, selon les régions, ne sont pas moins problématiques.Certes il y a une évolution du climat, mais il y a toujours eu des pics de chaleur dans le sud-est, en Langedoc-Roussillon, sur la côte basque et jusqu'en Ardèche, de la neige et du froid dans les Grandes Alpes et les Pyrénées et de longues périodes de pluie dans les régions nordiques et le bassin parisien.
On n'est pas non plus dans les températures extrêmes du désert du Nouveau-Mexique ni dans les froidures infernales du Kamtchatka.Alors je me pose (et vous pose) la question : est-ce que le vrai problème ne viendrait pas de nous, bipèdes ?
Comment faisait-on jadis, sur le plateau de Langres, ou à Aurillac, ou dans le Jura, ou en Lozère, ou dans le Queyras, quand il gelait sur des hivers qui s'étendaient sur trois à quatre mois et qu'il n'y avait pas de doubles-vitrages ? Ces régions étaient-elles désertées ?
Car il n'y a pas que la chaleur qui nous impose ses rigueurs et croyez-moi, quand on est né dans un coin de France où les 30 à 35° estivaux ne datent pas d'hier, où il n'existait pas d'isolation, où la clim ne concernait que les immeubles de bureaux, on trouvait le moyen de garder un peu de fraîcheur grâce à un système de volets à claire-voie hérité des anciens, sans pour autant vivre dans le noir ni, comme on le fait paraît-il en Espagne, ne sortir qu'à la nuit tombée.
Serions-nous devenus... douillets ?(https://fr.wikipedia.org/wiki/Vieux-Nice#/media/Fichier:Circulation_air_Nice_volets_clapet.jpg)
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@parhasard a dit dans Changement climatique: déménager pour une région moins impactée :
Comment faisait-on jadis, sur le plateau de Langres, ou à Aurillac, ou dans le Jura, ou en Lozère, ou dans le Queyras, quand il gelait sur des hivers qui s'étendaient sur trois à quatre mois et qu'il n'y avait pas de doubles-vitrages ? Ces régions étaient-elles désertées ?
On mourrait ? Jeune ? Sans parler d'un vieillissement prématuré et d'un état de santé discutable, la sous nutrition etc...Et puis à une époque où le moyen le plus rapide de se déplacer était le char à boeufs (je grossis volontairement le trait) évidemment que l'on ne déménageait pas. Et quand la principale source d'information étaient les on dit du village on avait pas franchement idée de ce qui se passait à l'extérieur et si c'était mieux ou moins bien que chez soit.
Quant aux grosses chaleurs et à la sécheresse la fiction Jean de Florette est un bel exemple de ce qui pouvait arriver à ses terres quand elle était présente. Dans les archives de l'Histoire on parle quand même de l'Eglise qui aurait excommunié des charançons parce qu'ils mettaient à mal les champs et la nourriture. C'était le seul moyen de défense (je vous laisse imaginer l'efficacité redoutable).
Ca sert à rien de comparer l'ancien temps à celui de maintenant. C'est justement parce que les conditions de vie étaient rudes que l'on a inventé de quoi y pallier et qu'on a certainement pas envie d'y retourner.
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En fait je comprends pas ce besoin de toujours minimiser le sujet quand on parle de changement climatique alors que factuellement, c'est quand même suffisamment documenté aujourd'hui pour voir la réalité du phénomène et de la dynamique.
Et pire de finir en mode, les gens d'aujourd'hui c'est quand même vraiment des fragiles.
Ben non, les effets extrêmes sont bien plus fréquents et plus intenses et logiquement ça pose de vrais sujets d'implantation, d'organisation et de vie sur les territoires.
Et quand on prend en référence des années traumatiques qui raisonnent dans l'esprit des plus vieux et qu'on compare....
Source Nasa.Non mais lol l'année 76 quoi.
Pourtant, c'est une année traumatique dans la population.Alors non, le sujet n'est pas de dire que le pays devient inhospitalier*, mais les conditions de vie deviennent suffisamment différentes et impactantes pour se poser la question de ou on vit et comment on vit.
*Et il suffit de voyager un peu pour voir que l'humain peut vivre dans des conditions vraiment différentes de la douceur de vivre de nos pays et nos saisons. Mais là encore c'est pas le sujet.