De nombreux jeux vidéo vous demande d'incarner un personnage, soit existant avec un background, un passé préexistant aux jeux ou ils se trouvent comme Samus Arran dans metroid ou comme Jill Valentine dans Résident Evil.
Il existe aussi des jeux ou vous créé votre propre personnage et ou vous êtes libre de le personnalisé a votre guise ou meme de lui choisir un passé comme Cyberpunk 2077 ou bien les sims tout simplement.
J'aimerais savoir dans ces jeux qu'elle est votre rapport à vos personnages:
Jouez vous un rôle à travers lui ? Comme un psychopathe sanguinaire alors qu'en faite vous ne feriez pas du mal à une mouche ou alors jouez vous votre propre rôle ?
Ou décidez vous de l'incarner ? A vous prendre pour le personnage le temps de votre partie ?
Ou bien encore ne faites vous que prendre des décisions pour lui comme et de voir ce qui va arriver comme si vous joueriez à la poupée ?
Ou bien autre chose ?
"Ils ont beau se cacher. L'amour le plus discret - Laisse par quelque marque échapper son secret."
Jean racine
alors, déjà, il faut savoir que je suis capable de passer un temps fou, juste pour donner une belle apparence à mon perso quand le jeu nous en donne la possibilité. Je pense à Baldur's gate ou encore à Xenoblade chronicles X.
Ensuite, j'ai déjà essayé de me servir de mes persos comme des défouloirs en leur faisant prendre des décisions que je ne prendrais pas dans la vraie vie (me montrer distante, froide, voire méchante ou cruelle) - dans Dragon Age, notamment - mais je n'y arrive pas vraiment et ça me demande un effort que je n'arrive pas à fournir longtemps. ^^
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
En un sens, jouer avec un personnage sur un écran revient au même que jouer à la poupée... Donc, à des personnes qui jouent à la poupée je trouve qu'il serait intéressant de poser la même question !
En début d'adolescence, je découvre les Sims ; l'un des personnages précréés par le jeu, adulte, se met à jouer avec plaisir à la maison de poupées de sa fille (les Gothik dans le 1er volet ).
Moi (à cet âge je suis une gamine qui attache une importance folle à marquer son statut de "grande", et à se débarrasser de tout enfantillage), je m'esclaffe : "Pfff ! Il joue aux poupées !!!"
Mon amie (qui a le même âge que moi mais probablement plus de maturité ) me répond : "Oui, et c'est un peu comme nous qui jouons aux Sims". Tellement vrai !
Évidemment le jeu de rôle offre des éléments qui ne dépendent pas de nous ; les poupées font appel à notre propre imagination à 100% tandis que les jeux (vidéo ou non) nous permettent d'éparpiller notre imagination dans un contexte donné. C'est une différence importante, mais qui n'altère pas la similitude initiale.
Ce sujet est très d'actualité pour moi, qui passe des heures dans Wasteland en ce moment (1er volet, Remastered).
Alors je ne m'identifie pas aux personnages, mais en gros, je suis attachée à ma troupe ! Surtout au personnage créé par moi, mais pas que. Sans compter le petit Jackie
(un enfant qu'on trouve dans une grotte lors de la mission didactique et que je suis probablement l'une des seules tarées à avoir gardé dans mon équipe parce qu'il est faible et fragile).
En somme je me prends totalement au jeu : mon escouade a adopté ce gamin, et maintenant on le protège tout en le formant (il devient quand même assez bon combattant).
Je suis tellement à fond dedans que, lorsque je me débarrasse d'un.e membre, je perds du temps à aller dans un lieu sécurisé pour l'y laisser . (Alors que le jeu s'en fout : quand tu sépares un personnage du groupe, il disparaît, ce n'est même pas comme dans BG où tu le vois debout immobile au milieu de la forêt : )
D'autres personnages, qui ont rejoint l'escouade ça et là, sont morts dans mon indifférence (en + le jeu te laisse garder les cadavres et tout leur chargement, donc même pas de frustration de perte de matériel ). Covenant, il est bad ass, et comme je ne me balade pas non plus dans le jeu seulement pour y suivre la petite histoire de mes persos, évidemment je le surprotège stratégiquement. Enfin lui juste, s'il meurt, je triche et je recharge la partie quoi.
Mais je ne triche pas souvent ; et j'ai perdu un perso qui était créé par moi en début de partie. Il est mort et enterré ! Ça s'est ajouté à l'histoire de mon escouade.
Bref j'ai énormément de plaisir à poursuivre cette histoire un peu en mode mi-lecture, mi-imagination. Comme si je lisais et écrivais en même temps.
Pareil pour BG1, auquel j'ai joué probablement des millions d'heures, avec des personnages différents. Et d'autres jeux. J'aime surtout les RPG avec escouades.
Aussi, je vais jusqu'à prendre en compte l'attachement des personnages entre eux. Dans BG, je me souviens qu'à ma toute première partie, j'ai pris en compte le statut de couple de Khaled et Jaheira. Ils se préservaient mutuellement d'une manière jusqu'au-boutiste, à ralentir à fond la progression pour aller se ressusciter ou quoi... Une fois l'un.e des deux mort malgré les efforts, l'autre a perdu cette protection et personne ne s'est plus angoissé à le ou la ressusciter par exemple. Je m'éclate vraiment à considérer les choses comme ça.
Bon, en tout cas mes persos ne sont jamais une "représentation" de moi-même. Ils prennent le plus souvent des décisions qui correspondent à mon sens moral, mais pas forcément. Dans leur comportement, ils peuvent être extrêmement différents de moi. Je poursuis alors mon mode de jeu en fonction de ce que j'ai décidé comme trait de caractère.
Je peux aussi lancer une partie avec un perso complètement immoral et m'en amuser un temps. Mais cela m'évoque autre chose en lien avec cette vaste question : j'ai eu beaucoup de mal avec le jeu GTA-V, à cause du personnage de Trevor. J'aime beaucoup ce jeu globalement, pourtant, paradoxalement, je comprends cette fois absolument les voix qui s'élèvent contre lui. Alors que ce n'était pas le cas jusqu'au IV.
Le problème de Trevor est qu'il est un personnage imposé ; ce n'est pas comme si le joueur, à un moment, selon l'humeur, se disait "Tiens je vais jouer un psychopathe". Non. Là c'est comme ça : tu veux progresser dans le jeu, tu te mets dans la peau de ce psychopathe. J'ai trouvé cela très dérangeant (même si j'ai pu personnellement passer outre). Par contre je suis obligée d'admettre que ma réaction vis à vis de Trevor ressemble à celles de ceux qui s'opposent au jeu parce qu'on peut frapper quelqu'un pour lui chourer sa bagnole...
Je pense que j'admettais jusque-là une certaine fonction cathartique aux jeux de la franchise (oui, on y joue des criminels parfois sans scrupule), mais que Trevor a dépassé une ligne. Car c'est un psychopathe extrême ; et quand j'en croise dans un jeu je veux qu'il se trouve de l'autre côté.
j'ai déjà essayé de me servir de mes persos comme des défouloirs en leur faisant prendre des décisions que je ne prendrais pas dans la vraie vie (me montrer distante, froide, voire méchante ou cruelle)
Ça me rappelle quand j'ai joué à ça dans Oblivion et que ça m'a grandement augmenté la difficulté de ma progression, à me faire refouler à l'entrée des villes et à me faire emprisonner à tout bout de champs .
Pour moi, ça dépend beaucoup du type de jeu. Pour les jeux à choix (comme Life is Strange ou Detroit Become Human) ou les jeux très narratifs (comme The Last of Us ou Batman), je me mets à fond dans la peau du personnage et j'essaie de faire les choix en fonction de lui et non pas forcément ce que j'aurais fait moi.
Pour les jeux roleplay, je leur invente un caractère, ce qui influe sur ma façon de les jouer. J'en ai qui foncent dans le tas, d'autres qui sont plus dans la réflexion, d'autres encore qui en ont rien à foutre mais qui sont là en soutien... Bref, y'a de tout, ça permet de ne pas trop se lasser si on recommence le jeu 50 fois (ce qui est un peu mon cas sur Wakfu). Ça ne me dérange pas de jouer un psychopathe si c'est son background. Et ça peut aussi très bien évoluer suivant la progression du jeu.
Après, pour les jeux de plateforme ou de courses, je me fiche un peu du personnage, mon seul but c'est d'arriver à la fin du niveau. Donc en général je prends le personnage phare du jeu (genre Mario), ou alors j'alterne entre toutes les propositions de personnage.
La seule façon raisonnable de vivre en ce bas monde, c'est en dehors des règles.
En tant que rôliste j'ai déjà joué tellement de personnage que j'ai déjà dépassé la part où tu es trop accroché au personnage.
Sur SWTOR j'ai 24 personnages, je joue majoritairement avec 5. j'ai testé toutes les combinaisons possibles de classe et alignement : super gentil, super méchant, normal (ni trop gentil, ni trop méchant).
Sur BG3 j'en ai 5 mais j'ai terminé qu'1 seul run. C'était un run full good. Dans les 4 autres j'ai du plutôt neutre bon et bien sur un sombre pulsion dark path.
En jeu de role j'ai actuellement 3 campagnes en cours avec donc 3 personnages différents un nosferatu enquetrice/juridique sur du Vampire La Mascarade, une tremere chevalier-magicien sur Vampire Dark Ages et une Archere-ranger avec des compagnons animaux sur Conan.
Donc j'apprécie dérouler une histoire avec mes personnages mais l'identification y-a longtemps que je suis passée. Il faut cependant décidé en début de run la direction à donner pour que l'histoire soit cohérente. Une grande force de BG3 est d'avoir réellement prévu les routes evil sans rendre le jeu injouable ce qui est souvent un pb dans ce type de run.
Toutefois, pour l'immersion, je n'arrive pas à jouer des hommes, raison pour laquelle je n'ai jamais pu faire les The Witcher.
En général, j'essaie toujours de me rapprocher du choix canon des développeurs, car ce sera souvent celui qui offrira la meilleure expérience de jeu.
Dans BG 1, pour pouvoir acquérir rapidement un max de points d'expériences, je finissais toujours par faire les mêmes choix canons. Une fois, j'avais essayé de jouer un groupe maléfique, mais c'était très difficile parce que, dès que notre réputation est trop basse, on se fait sans cesse attaquer par le Poing Enflammé. Il fallait donc constamment acheter des points de réputation au temple pour la maintenir entre 6 et 10.
Un personnage très intéressant à jouer a été Trevor dans GTA V. Ce personnage a été conçu pour être détesté par le joueur et sa cinématique d'introduction où il bute Johnny Klebitz annonce clairement la couleur. Pour maintenir le RP, quand il avait le choix de tuer ou épargner ses ennemis, j'optais toujours pour la pire option, mais pour certains crimes de sang-froid, comme celui d'Ashley, là, je préférais plutôt épargner la victime, et quand je devais emmener des randoms chez les Altruistes, c'était souvent à contre-cœur.
J'ai joué surtout à des jeux Assassin's Creed ou Prince of Persia.
Dans ces jeux à niveaux, on a une destination et un objectif, ce qui limite les latitudes d'actions. Quoique les versions les plus récentes d'AC ont permis des personnalisations pour l'armement (utile) ou le décoratif (le côté futile).
Ce que j'aime dans ces jeux, c'est que je peux devenir un héros que je ne pourrai jamais être dans la vie réelle. Mais ce n'est pas pour autant que j'approuve que mon personnage accomplisse de mauvaises actions ou pire de la cruauté.
Exemple : dans Prince of Persia les sables du Temps ( de 2003) au début le prince se retrouve isolé et doit parcourir le palais du maharadjah avec des guerriers ennemis sur son chemin.
La dernière fois que j'y ai joué, je me suis débrouillé pour ne tuer personne, conscience tranquille !
Je me souviens aussi que dans un DLC d'Assassin's Creed Syndicate, on devait parfois incarner le tueur Jack l'Eventreur. Alors même si ce n'était que de la fiction, je me sentais très mal à l'aise dans ces portions du jeu, j'avais hâte de finir ces passages.
Perso, j'ai débuté par les jeux de rôles avec mes frères. Au début, je jouais des Chaotique Bon, car c'est ce qu'il y a de plus simple à interpréter. Puis avec l'expérience, j'ai tenté des personnage moins faciles comme le paladin loyal bon ou le druide neutre neutre, etc.
C'est donc tout naturellement que je fais pareil quand je joue à un jeu vidéo le permettant. J'adore les Baldur's Gate 3, CP 2077, Mass Effect, The Witcher et compagnie. Je n'ai pas vraiment de mal à entrer dans le peau d'un personnage quand l'histoire est bien contée et qu'elle tient bien la route dans le contexte développé pour l'univers du jeu. Ceci dit, il est vrai que jouer les purs méchants me demande plus d'effort sur le long terme. Ceci dit, sur la trilogie Mass Effect, je n'ai jamais eu de mal à faire une Shepard pragmatique tandis que jouer Sombre pulsion de Baldur's Gate 3 comme un pur méchant me pose problème car je trouve plus intéressant de jouer la lutte interne entre le bien et le mal. Je trouve que cela donne plus de profondeur au personnage et donne une forme de suspens à l'histoire. Bref, j'aime bien m'inventer des histoires quand je joue à un jeu, si je joue c'est pour oublier mon quotidien et vivre une aventure incroyable. C'est aussi pour cela que j'aime bien lire des livre de fantasy ou regarder des animé de tout genre avec un faible pour les Isekai.
Après, il y a des jeu qui m'on assez marqué non pas pour l'histoire du personnage principal, mais pour toutes les rencontres que l'on fait. Je pense notamment à Mass Effect que je prend plaisir à rejouer régulièrement. J'ai tellement de joie de retrouver les compagnons d'aventure ... L'humour brute de décoffrage que Wrex, Les conversation philosophique devant le vide spatial avec Samara, etc. Dans un autre genre, dans la licence Life is Strange, je suis dégoutée à chaque fois par ce qui arrive à Chloé ou bien à Rachel. Un autre jeu que j'aime beaucoup car il y a une pléiade de personnages intéressant, c'est Greedfall dont la suite est annoncé pour cet été.
Bref, jouer est pour moi le moyen d'être quelqu'un d'autre dans un autre monde de croiser des individus marquants et intéressants.
De nombreux jeux vidéo vous demande d'incarner un personnage................
J'aimerais savoir dans ces jeux qu'elle est votre rapport à vos personnages:
Dans un 1er temps, je choisi de l'incarner, et donc me prendre pour le personnage le temps du jeu.
A condition que ses caractéristiques puissent reflétées mon caractère IRL (mon choix est donc fait en conséquence).
Et sur la fin, ou si je décide de refaire une partie du jeu, alors je joue un rôle à travers lui, comme une brute sanguinaire alors que je suis de nature pacifiste.
Ca défoule
L'important n'est pas la fin de l'aventure mais la manière de l'avoir vécue
Plus jeune, j'avais tendance à prendre le rôle du personnage que je jouais, mais uniquement sur des jeux que je trouvais à mon sens serieux ainsi je me suis jamais pris pour Mario ou Sonic, mais en tant que Sam Fisher de Splinter Cell ou Shepard dans Mass Effect (meme si vous pouvez etre le Shepard que vous desirez au vue des libertés de choix et de gameplay offert).
Avec le temps j'ai perdu cela, ne devenant qu'un dirigeant et un spectateur des personnages que je joue, avec le recul j'ai l'impression qu'en faisant cela j'ai perdu en "amusement" pour les jeux.
Ma période vidéo ludique ou j'étais le plus investi était justement ma période Neverwinter Night ou j'ai pu incarner de nombreux rôle et personnages différents dans des serveurs privés intéressants je prie pour qu'un jour un jeu similaire mais moderne ressorte avec la même facilité de création de serveur privée.
Puis j'ai commencé à me personnifier lorsque je pouvais créer mon personnage, comme dans les Fallouts, autant que faire ce peu au vu des choix impossibles que doivent faire les personnages parfois.
Aujourd'hui après ma prise de recul j'ai compris que je ne faisais plus que consommer du jeu vidéo et ce sans m'investir, j'ai décidé de voir les choses autrement et de m'accorder des heures de jeux ou je m'investi sans me forcer et quand je sent que j'en ai mare je vais faire un fps ou un jeu plus arcade demandant peu d'investissement pour être d'avantage apprécié.
"Ils ont beau se cacher. L'amour le plus discret - Laisse par quelque marque échapper son secret."
Jean racine