Les psy et vous
-
Je parle régulièrement d'aller voir un psy et encourage régulièrement aux personnes en situation de mal être qui sont de passage d'aller en voir, j'ai pu aussi constater tout un tas d'idée reçu autour des psychologues et du "pourquoi" les consultés.
Mais avant d'expliquer tous ce que peuvent faire les psy, ils me semblent pertinents d'expliquer leurs différences afin de ne pas les confondres.
-
Le psychiatre, il s'agit là avant tout d'un médecin mais spécialisé dans la psychologie, il est le seul de cette spécialitée à prescrire des medicaments concernant des pathologies tournant autour de la santé mental.
NB: les médecins de manière générale peuvent prescrire des médicaments que je pourrais qualifié de "doux" comme des anxiolitiques et des antidépresseurs, mais en cas de pathologie plus grave il fait s'orienter vers le psychiatre -
Le psychanalyste utilise pour vous guérir... la psychanalyse (bravo captain obvious). Il s'agit là d'une méthode consistant à explorer l'inconscient.
-
Le psychologue (celui dont je parlerais le plus ici) il étudie les comportements humains et son fonctionnement psychique sur un plan scientifique et social. Le généraliste des problèmes psychologiques ou des souffrances émotionnelles. Cependant il existe une multitude de spécialisations (j'y reviendrai plus tard).
-
Le psychothérapeute, il s'agit là de psychologues, de psychanalystes membres d’une association reconnue et possédant un Master 2, et de médecins qui font une formation complémentaire. C'est reconnu et délivré par L'ARS.
Voilà on a fait le tour, des principaux métiers psy, on peut divisé en 2 catégories: les médecins et les praticiens.
AInsi il n'est pas obligatoire de consulter un psychologue seulement si l'on a une pathologie ce qui d'ailleurs a moins d'avoir des pathologies légère: dépression non aggravé (combiné à un médecin traitant) n'a que peu d'intérêt sans l'accompagnement d'un psychiatre qui lui est vraiment là pour les pathologies mentales.Ainsi, un psychologue est plutôt la pour le côté bien être de notre santé mental et il peut être possible de les consultés pour une multitude de raisons: peine de cœur, anxiété, stress, psychonometrie, aide pour changer un comportement qui ne nous convient pas ou tout simplement pour comprendre une partie de nous même, etc.
(Les différentes spécialisation des psychologues au prochain poste)
-
-
La consultation avec un psychiatre est remboursée par la CPAM et les mutuelles, le psychologue non, ça joue aussi dans le choix.
-
@Cynthia80 sauf que le primo choix est celui qui sert à ta situation, tu peux difficilement comparé le travail d'un psychiatre et d'un psychologue.
En allant voir un psychiatre, il va privilégier une approche médicamenteuse et ça peut être lourd comme effet secondaire et pas forcément utile.
Et en ce qui concerne les remboursements, certaines mutuelle peuvent prendre en charge, partiellement ou en totalité, quelques/toutes les séances.
C'est selon sa mutuelle.
Ça n'a pas vraiment de sens d'aller voir un soignant pour une question d'argent. Au final y a plus à perdre qu'y gagner sur se seul critère. C'est même déconseillé.
Le médecin traitant peut faire des recommandations selon ce qu'il pense être le mieux pour son patient. -
@Barbouille a dit dans Les psy et vous :
Ça n'a pas vraiment de sens d'aller voir un soignant pour une question d'argent
C'est vrai mais malheureusement, un jeune étudiant par exemple ou un salarié à faible revenu qui galère déjà pour se loger et se nourir ne se paiera pas des séances de psycho car souvent, une seule séance ne suffira pas pour aider la personne qui se sent mal.
-
@ayamé Mais un psychiatre ne l'aidera pas donc ce n'est pas la solution non plus.
-
@Kallindra : les psychiatres ne sont pas que des prescripteurs de médocs, ils font aussi de l'écoute et donnent quelques pistes. C'est bien ainsi qu'ils travaillaient quand j'étais infirmière en psy.
-
@ayamé tout à fait, ils ne sont pas que prescripteurs, ils écoutent et conseillent aussi.
-
Un peu de légèreté
– Docteur, aidez-moi, dit un patient au médecin psychiatre d’un ton suppliant. Je souffre d’amnésie. Que me conseillez- vous ?
– Rentrez chez vous et tâchez d'oublier tout ça, lui répond calmement le médecin.
-
Je suis tombée sur ce sujet. Donc je me permets de partager mon expérience…
j'ai vu différents psychologues dans ma vie. Six ou sept environs.
Et ce n'est que depuis quatre ans avec la même psychologue que j'ai réellement progressé.
Je n'y croyais plus vraiment et je voyais les séances plutôt comme un soutien facultatif, et finalement, ça s'est avéré complètement libérateur.J'ai vraiment pu tirer les fils un à un et je suis encore en plein travail sur moi. On n'a jamais fini ! Mais ça a littéralement changé ma vie.
Et je ne dis pas cela à la légère.Je pense que beaucoup de gens auraient besoin de voir un psychologue, au moins une fois dans leur vie. Ou bien à des époques différentes : adolescence, âge adulte…
malheureusement, c'est encore mal considéré. Parfois même par son propre entourage. Le gens ont souvent honte d'être suivi. Alors que justement, je trouve que c'est un acte très courageux de reconnaître qu'on a besoin d'un soutien psychologique et qu'on ne peut pas se sauver tout seul dans certains cas. -
J'ai lu que le titre mais perso j'ai vu entre 5 et 10 psys sur toute ma vie (plus de 20 ans) et aucun ne m'as vraiment aidé.
Au final les progres que j'ai fais c'est par moi meme, quand j'étais dos au mur.
-
@IsraelionTacos Que ce soit avec l'aide du psy ou sans, on fait toujours les progrès par soi-même.
Mais il y a souvent beaucoup de facteurs qui ont amené à ces progrès...
-
J'ai été voir une psychiatre car je déraisonnais complètement, mon entourage (mari, fille, frère) m'y a poussé, mon généraliste aussi. Et elle a décèle un TAG : trouble d'anxiété généralisée. Comme dit au début du topic, elle a cherché à me traiter de façon médicamenteuse, d'ailleurs c'était une nécessité.
J'avais toujours maîtrisé cela tant que j'étais active, mais plus une fois retraitée.
De suite j'ai retrouvé un équilibre et une joie de vivre et ai arrêté, persuadée d'avoir enfin la force de surmonter.
Grave erreur. Rechute et il a fallu tout recommencer à plus fortes doses.
Depuis j'ai diminué celles-ci, doucement et en suivant une psychothérapie, toujours chez ma psychiatre qui est, comme tous les psychiatres normalement, aussi psychologue.
Je connais maintenant la source et je gère très bien. Je suis enfin apaisée et heureuse, mais je devrais conserver toute ma vie ce "régulateur d'humeur" qui ne provoque aucun effet secondaire ni d'accoutumance.
Cela fait 7 ans maintenant et je suis super bien (dans ma peau et dans ma tête).
Il ne faut pas avoir peur de consulter quand nécessaire, même le psychiatre........il ne soigne pas que les fous.
Quant aux psychologues, qui souvent n'ont fait aucune étude et se sont "proclamer" comme tel, je pense qu'il est difficile d'en trouver un bon.
Mais ça doit exister. -
@IsraelionTacos a dit dans Les psy et vous :
mais perso j'ai vu entre 5 et 10 psys sur toute ma vie (plus de 20 ans) et aucun ne m'as vraiment aidé.
Psychologues ou psychiatres ?
Tu n'as pas dû trouver le bon -
@Alicia a dit dans Les psy et vous :
je trouve que c'est un acte très courageux de reconnaître qu'on a besoin d'un soutien psychologique et qu'on ne peut pas se sauver tout seul dans certains cas.
Je confirme.
J'ai toujours été très forte dans la vie et m'en suis toujours sortie par moi même (et Dieu sait que j'en ai vu), mais a un moment où un autre la "machine" lâche et il faut consulter avant de s'enfoncer profond.
Vois mon témoignage ci-dessus.
Les autres n'ayant plus vraiment besoin de moi, le corps a perdu pied et le mal existant depuis des années est apparu. -
Je suis allée voir une psychologue récemment. Entre la situation de mes parents et mon cousin qui nous a quitté alors qu'on a qu'un mois de différence j'ai eu un peu peur de l'impact que ça pouvait avoir sur moi.
Ca c'est très bien passé. Elle m'a beaucoup fait parler et m'a suggéré d'utiliser l'exercice de cohérence cardiaque 5X5. Vous ne savez pas ce que c'est ? Moi non plus et à dire vrai je ne m'y suis même pas intéressée.
Au final elle m'a dit que je pouvais venir quand je voulais mais que j'avais tout ce qu'il fallait pour me protéger/défendre. En fait elle m'a surtout conforté dans la ligne de conduite que j'avais adopté et ça m'a fait du bien de me sentir...en quelque sorte validée par un regard extérieur. Et surtout une adulte qui a l'âge d'être ma mère.
Quand d'un coup on a plus de parents (ils ne sont pas morts juste devenus hors sol) on perd pas mal de repères.
-
@Hilda-1 La cohérence cardiaque, je connais. Ce n'est pas ce que j'utilise le plus mais par contre, je connais des personnes à qui ça fait beaucoup de bien.
C'est vrai que c'est difficile de trouver un bon praticien, et surtout "le" bon praticien pour soi.
Par contre, quand on en passe plein et que ça ne colle jamais, parfis, c'est qu'on a sans se rendre compte une attitude d'auto-sabotage.
Ca il peut arriver que notre raison nous dise que ça serait une bonne chose de consulter, mais que notre inconscient n'est pas du tout prêt à se regarder en face.Donc pour aller voir un psy, il faut en avoir vraiment envie intimement. Y aller parce que la famille ou les amis vous pousse à le faire, il y a des chances que ça ne fonctionne pas.
Cependant, ce que je dis n'est pas une configuration générale, c'est un cas qui peut se présenter, parmi d'autres.
-
@Hilda-1 a dit dans Les psy et vous :
En fait elle m'a surtout conforté dans la ligne de conduite que j'avais adopté et ça m'a fait du bien de me sentir...en quelque sorte validée par un regard extérieur.
Parfois, ça suffit pour retrouver de la sérénité .
@Nyanne : effectivement, la démarche doit venir de soi pour qu'elle soit efficace.