La Belle époque
-
Victor reçoit une invitation pour participer à une soirée des Visiteurs Du Temps de la part de son fils. C'est une entreprise qui recréé un moment de votre vie que vous choisissez de revivre tenue par le meilleur ami de son fils. Alors que tout va mal dans son couple et qu'il se fait mettre dehors par Marianne, il décide de tenter l'expérience et de revivre le moment de la rencontre avec sa femme. C'est alors qu'il rencontre Margot et cela va le bouleverser.
Un film brillant et très original, impeccablement joué, les répliques fusent avec énergie. Les personnages sont touchants. Victor, dans ses sentiments toujours intacts avec sa mémoire précise. Les dessins de Victor sont magnifiques. Marianne est touchante dans ses changements de points de vue. Il y a Antoine et son sens du détail qui change tout. Maxime qui tient à ses parents et leur fait le plus beau des cadeaux. Il y a Margot et ses sentiments forts pour Antoine. Pierre qui revit sa dernière soirée avec son père avant que celui-ci ne meure. On adore la scène très jolie où les pétales de roses tombent quand Margot danse et aussi le moment où le lit tourne. Le dernier dialogue entre Fanny Ardant et Daniel Auteuil est particulièrement intense. On passe vraiment un bon moment en regardant le film. Il y a un vrai sens de la mise en scène et les décors sont sublimes.
La Bande-Annonce :
-
Je deteste Nicolas Bedos mais j'irai voir ce film
-
@Doc-Cranium s'il ne joue pas dedans ça va !
-
J'aime bien Bedos l'irrévérencieux moi, et sa compagne aussi (Tillier s'ils sont toujours ensemble), j'ai lu beaucoup de bien de ce film mais comme d'hab un film français au ciné ça me freine
-
Pour moi c'est inexplicable, mais je ne le supporte pas, c'est même une répulsion physique. Tant d'assurance, de prétention, je le trouve hyper puant. Rejet total du mec.
Cela dit j'ai quand même réussi à voir son film avec Ludivine Sagnier, et ça ne m'a pas déplu.
Ce dernier film m'attire aussi, sûr que je regarderai à la télé.
-
Moi c'est plus sa réussite qui me débecte, c'est juste par pure jalousie que je l'aime pas.
-
Bonsoir, je viens de voir ce film, il semble rassembler toutes les névroses de N.Bedos et toutes les ficelles déjà appliquées lors des cérémonies des Molières (qu'il a présentées) et de son 1er film "Mr&Mme Adelman", ceci dit on y trouve de la poésie et de l'humour bedossien qui parvient encore à me toucher, à découvrir
-
J'ai regardé la BA, dans l'esprit ça me fait penser à Eternal Sunshine of the Spotless Mind non?
-
Vu. Visiblement Nicolas Bedos revient pas d'être en couple avec Doria Tillier, et entend nous le montrer
-
@Hornet Oui oui il y a un peu de ça je crois
@Doc-Cranium J'adore ton auto évaluation -
J'ai revu la BA, et en fait je crois que j'ai très envie de le voir.
-
@Hornet Alors ne résiste pas à une envie, si tu veux un code cinéday pour inviter gratos ta chérie ce soir j'en ai un, nous on ira à la piscine avec ma fille
-
@Maarie merci j'ai déjà plein de places gratuites avec mon CE, ce qui me manque pour aller au ciné c'est juste la motivation de bouger mes fesses !
-
J'adore être dans une salle de cinéma.
-
J'ai vu le film cet après-midi. J'ai adoré ! Je me demande si c'est pas le premier film français "sérieux" que je vois au cinéma.
En général, tout ce qui est voyage dans le temps, j'aime beaucoup et c'est pareil dans La Belle Époque. J'ai trouvé le scénario génial et l'ambiance générale du film vraiment magnifique. On s'attache facilement aux personnages, c'était tellement bien.
Et puis Doria est vraiment trop belle, surtout en rousse.Maintenant, j'ai envie de vivre une expérience des Voyageurs du Temps, ça doit être trop bien.
Franchement, foncez le voir !
-
La Belle époque est de sortie en Blu-ray et DVD -
Belle surprise, j'ai adoré, les actrices et acteurs sont formidables, car oui on finit par ne plus savoir ce qui est vrai ou faux , quand c'est de la comédie ou des vrais sentiments, tlm est paumé, c'est magistral. Un film sur l'Amour, ses épreuves, sa longévité, sa fragilité mais aussi sa solidité. Le montage donne le vertige et ne nous laisse pas une seconde de répit, quel rythme ! J'aime moyen Bedos, ni le père, ni le fils, ces étalons de la bobocratie, mais là il m'a épaté.
-
J'ai regardé hier soir ce film parce qu'il est de Nicolas Bedos et que la brochette d'acteurs choisis est plus que bonne.
On l'aime ou on le déteste, Nicolas, mais perso, je trouve qu'il a de bonnes idées, je savais donc que je ne serai pas déçue par son film. Et je ne l'ai pas été, j'ai passé un très bon moment.
Revivre le temps d'une parenthèse dans sa vie une époque où l'on a été heureux : oui, le concept semble à priori génial.
Mais à le vivre, les clients réalisent qu'en fait, ça les déboussole, ça les grave déstabilise plus que ça ne leur apporte un quelconque bien-être.
Pourquoi vouloir revivre une partie du passé ? Cela ne fait pas revenir ce qui fut et qui n'est plus.
Mais, génie de l'auteur ( oui, j'ose le dire ), cela permet de faire...allez, je vais employer les mots qui donnent l'air intello, mdr, mais je n'en vois pas d'autres pour dire :
faire la catharsis de chagrins enfouis pour réaménager le présent de façon plus positive et plus constructive.
Indispensable résilience pour pouvoir apprécier à nouveau un présent que l'on peut alors à nouveau ré-enchanter.
Quelle belle leçon nous donne ce film ! -
Vu également ce 15 mai.
J'adore le concept.
Je pense que j'aimerais tenter expérience.
Et probablement, d'autres souhaiteraient avoir le pouvoir de faire un retour dans son passé pour revivre un moment fort.
Belle interprétation. Et on se prête au jeu, mm si parfois on est un peu déboussolé.
D'accord avec @ayamé -
La scène orgiaque dans le film peut surprendre ( sacré Nicolas dont le penchant pour les choses libidinales est sans complexe assumé, dans ce film comme ailleurs ).
Elle y a pourtant bien sa place car le retour dans le passé de Victor ( Daniel Auteuil ) a lieu en 1974.
Or, les années 70 ont été le théâtre de moult débordements libertaires qui ont mis trop souvent le plaisir sexuel en avant au détriment des affaires du coeur :
" Sexe, drogue et rock'n'roll " était un leitmotiv à cette époque : cela est bien montré dans le film, mais sans s'appesantir dessus, ce qui aurait été lourdingue.Ce film me fait penser à " l'insoutenable légèreté de l'être " de Milan Kundera. Quel rapport ?
Pour moi : dans le ballet incessant entre gravité et légèreté qui se joue en nous et nous fait souvent souffrir.
Les personnages dans le livre réalisent qu'elles sont pareillement insoutenables et en aucun cas le fruit de choix réfléchis.
Ainsi en est-il dans le film. C'est surtout le personnage de Margot ( Doria Tillier ) qui m'y fait penser :
Margot joue avec désinvolture avec les coeurs mais révèle aussi sa profonde souffrance.L'insoutenable légèreté de l'être de Kundera, 4ème de couverture :
«Qu'est-il resté des agonisants du Cambodge ? Une grande photo de la star américaine tenant dans ses bras un enfant jaune. Qu'est-il resté de Tomas ? Une inscription : Il voulait le Royaume de Dieu sur la terre. Qu'est-il resté de Beethoven ?
Un homme morose à l'invraisemblable crinière, qui prononce d'une voix sombre : "Es muss sein !"
Qu'est-il resté de Franz ? Une inscription : Après un long égarement, le retour. Et ainsi de suite, et ainsi de suite.
Avant d'être oubliés, nous serons changés en kitsch. Le kitsch, c'est la station de correspondance entre l'être et l'oubli.»Doria Tillier : une grande fille d'1,80 m au charme indéniable.