Bonjour à tous

Qui suis-je ?
Dans ma famille, on a tous la "cool attitude", le sens de l'humour et de l'autodérision. C'est génétique.
Sous un air blasé, c'est souvent le carnaval de Rio dans ma tête, je ne suis pas du tout sectaire, quelque soit le sujet.
Je suis culturellement curieux sauf peut être du théâtre Nõ qui me donne la migraine
Ma phrase fétiche:"...c'est pas grave, même pas mal..."
Compliment qui me fait le plus plaisir : "J'ai passé un bon moment"
Je suis gardien d'une grande propriété sur la côte d'azur, c'est assez isolé et j'ai parfois l'impression d'être un gardien de phare. Mais heureusement il y a internet !
C'est mon 1er forum généraliste, Popcornfr m'a été chaleureusement recommandé par un parent
Les gouts et les couleurs maintenant :
Musique: la cubaine c'est de la bonne ! les suites pour violoncelles de Bach (ça fait genre mais en fait j'aime vraiment), Daft Punk, et tant d'autres...
Sport : les randonnées de plusieurs jours avec bivouac, courir après le bus, les balades à
vélo, le slalom entre les touristes sur la plage...
Cinéma: j'adores les vieux film muets, Buster Keaton, Harold Lloyd ou bien les Laurel et
Hardi, les marx brothers...

Voilà c'est tout pour l'instant
Ah oui, mon prénom c'est Gilles, mais c'est pas grave, même pas mal
A bientôt

Vas y Dédé !

C'est la der des der, je le jure. Les courses amateurs c'est fini pour moi
Je voulais finir en beauté, ça aurait pu si ce con de Paulo ne c'était pas DECALE quand j'ai vu l'ouverture, un vrai COULOIR ! Oui mais voilà Paulo qui déboîte, moi, sortie de route et traversée du CHAMPS de maïs pour finir dans la mare, bonjour les canards !
Quand j'ai pu rejoindre la route, le peloton était déjà loin
Plus personne pour m'acclamer, sauf les ptites vielles de mon fan club, de moins en moins nombreuses chaque années
« Vas y Dédé les belles gambettes » qu'elles criaient
De course en course je n'en finit pas de GLISSER INEXORABLEMENT au fond du classement, vers l'OUBLI, trop vieux sur le circuit
Bon dieu, ce col est interminable et la nuit va tomber
Aïe, ça y est c'est la crampe !
T'accroches pas Dédé, c'est foutu, c'est la fin, j'abandonne !
Oh, le coup de pot, la voiture balais ! J'ai bien cru qu'elle aussi m'avait oubliée.
Ah be non c'est une AMBULANCE, chouette elle s'arrête !
Je peux monter ? Je suis au bout du rouleau
« mais faites donc »
Dédé s'installa à l'arrière après avoir abandonné son vélo
Bon sang, vous êtes des anges tombés du ciel !
Vous êtes un peu pâlichon tous les deux, vous devriez sortir plus souvent
« Bon sang,,, on aimerait bien» murmurèrent ils
Ils eurent un large sourire découvrant de grandes canines 
« J'aime bien le sang chaud, il coule tout seul dans la bouche »
«  il est plus goûteux aussi »
Ainsi disparu, une légende du cyclisme amateur, Dédé-les-belles-gambettes
Mais personne ne se souvient de son vrai nom

Monsieur Armand Lachaume
"Mesdames et messieurs, Monsieur le Préfet
En tant que fondé de pouvoir de Monsieur Eiffel permettez moi de vous souhaiter la Bienvenue à bord de l'un des cinq ascenseurs de la Tour
Ah mais quelle vue, c'est vraiment un moment privilégié !
Premier arrêt, le restaurant où le grand chef sud-américain Pedro Pataquès nous fera l'honneur de ses crêpes à la pastèque réputées mondialement et dont la recette n'est connue que de lui seul.
Et bien mesdames, il m'a promit de vous remettre exceptionnellement la liste des ingrédients"
Le Préfet
"Monsieur Lachaume, puisque nous sommes entre nous, loin des oreilles indiscrètes, réglons nos petits arrangements, voici les enveloppes contenant les bons au porteur"
Mr A.Lachaume
"Monsieur Eiffel étant indisposé, je vous garanti en son nom la discrétion de cette petite transaction, mr le Prefet, mais voilà que nous arrivons"
Et tout ce petit monde sorti de l'ascenseur plus léger qu'il n'y est entré
Tous ? non
Le préfet "Mais où est passé Mr Lachaume ?"
Mme le Préfet "Mais où sont mes bijoux ?"
"Et ma montre ?" "Ma gourmette !" "Mon portefeuille!"
"Tiens une carte de visite !"
{ Les apparences sont parfois trompeuses, Arsène Lupin vous salut bien}

@ytica
La sauterelle et la fourmis
(Fable de Jean Du Robinet)

La sauterelle ayant bondit tout l'été
Se trouva fort dépourvu quand le gel fut venu
Elle se fit mal à une patte
En glissant sur le verglas

La fourmis n'est pas sauteuse
"Vous sautiez ?" dit elle "Et bien volez maintenant !"
Elle était très fière
De ses paroles moqueuses

Cette fable est absurde
N'y cherchez point de moralité
Mais quand le p'tit orteil tu t'es cogné
C'est à cloche-pieds qu'il faut sauter

Mon carnet de bal tenant sur un post-it
C'est @ayamé que j'invite à danser
Avec valse et hésitation

hep, l'addition !

Il y a des matins qui commencent mal. Pas moyen de déguster son café tranquille. Ainsi cet inopportun, ce sans gêne qui a pris place en face de moi et qui me fixe de son regard vide. Avec ces valises sous les yeux à faire pâlir la soute d'un Airbus.
Ce type à bout de souffle, même pas rasé ! il à l'air grognon, n'engageons surtout pas la conversation. Il aurait pu s'assoir ailleurs quand même, il va me gâcher ma journée, il me cherche en suivant tous mes gestes !, c'est de la provoc!
Mais il ne sait pas à qui il a à faire, il tombera de la neige dans le désert si je quitte la table le premier !
Allons bon, voilà que je perds l'esprit, faut vraiment que je le bouge de place ce miroir, très mauvais pour le moral. Je retourne me coucher.

Je réussi enfin à me libérer, les menottes étaient de mauvaise qualité, j'enlevai le bandeau
Une heure de torture avec une plume, partout, partout, partout !
Ca n'était pas désagréable au début mais on finit par se lasser de tout
Surtout quand je vis tous les instruments et objets à faire chanter un muet qui m'entouraient
Heureusement la porte n'était pas verrouillée
Je l'entrouvris, juste au moment ou passait un gros homme à quatre pattes, une amazone sur le dos, elle lui criait " hue! fait le cheval, fait le cheval !" en l'encourageant de sa cravache
Je n'était pas mieux loti que lui pour me moquer
J'émergeait enfin à l'air libre
Ma première nuit, avec la douce Vanessa avait pourtant été magique.
Sa sensualité, son parfum, sa lingerie en dentelle, ses caresses et toutes ces choses qui nous font oublier le reste du monde
Mais au petit matin, "il faut que tu visite mon donjon !" me cria t'elle en me secouant comme un tapis pour en chasser la poussière
Un donjon ? ça doit être la demeure familiale, elle veut déjà me présenter à ses parents ? une visite médiévale !,je vais prendre des photos.
Et voilà comment j'en suis arrivé là, avec ma naïveté, dans la rue, en caleçon à fleurs
Néanmoins Vanessa en combinaison en cuir, son fouet et son autorité...
Ah j'ai oublié mon appareil photo !
J'y retourne...

Lorsque le dernier acte est terminé, que les spectateurs se retirent
Dans la pénombre subsistent, murmures et chuchotements
-" Demain c'est relâche, la journée vat être longue, mes trois derniers
coups vont me manquer ". Dit le Brigadier
-" Jouer à guichet fermé, c'est excitant". S'enthousiasme le jeune vase
-" Moi je dois supporter leurs séants, illustre ou non, ce repos est le bienvenu". Se plaint le divan
-" Je ne me lasse jamais, pour ma part, de cacher les amants". Fanfaronne le placard
-" Ils n'ouvrent jamais mes tiroirs !". Pleurniche la commode
-" Sans moi, le ridicule !, je cache ce qui ne doit être vu et dévoile ce qui doit l'être !". se glorifie le rideau
Gros succès, c'était la 100ème, ce soir
Pas de rappel, pour les accéssoires

16 - je dirai "Le Prestige "

Je vous promets de rester sobre, modeste et digne dans la victoire et...

...Ah zut ! j'ai oublié de fermer la porte !

Bon je me lance

La croisière s'amuse
La poupe à l'amertume
Pleine est la cambuse
Glissons sur l'écume
Vertige des émotions
Dansons sans soucis
Flonflons et cotillons
C'est un ordre, mes amis, du capt'aine Heidi

Je relance
Roméhaut et Juliette

Oh Juliette, ma Juliette
Apparaissez au balcon
Que je vous conte fleurette
De votre amour, je m'enivre
Prestement, je vous enlève
Loin de vous, je ne puis VIVRE

Oh Roméo, mon Roméo
Le VERTIGE me gagne
Je vais tomber de haut

N'ayez point peur, ma Juliette
Solides sont mes bras
Malgré l'EMOTION

Mais je crains plus qu'une bosse
Quand j'arriverai en bas !

Votre embonpoint, ma chère, n'empêche pas les sentiments
Emportez avec vous, quelques huiles ESSENTIELLES
D'un indice INCONNU, contre les coups de SOLEIL
Chutez ma belle, chutez !

aaaaAAAAAAAh,Splach!Aîe!

Tic,Tac,Tic,Tac
Quel était son nom à ce jeune homme qui portait crânement la casquette ?
J'ai la mémoire plus trouée que mes napperons en dentelles !
Toutes ces BAMBOCHEs !...c'était sur les rives de la Marne je crois
Tic,Tac,Tic,Tac
Et cette morale que nous n'osions ENFREINDRE...
Quel était son nom à ce jeune homme disparu à la guerre ?
Tic,Tac,Tic,Tac
Toute cette poussière sur mes souvenirs...
Sans souvenir, pas de NOSTALGIE ou ai-je rangé mes albums photos déjà ?
Tic,Tac,Tic
Et le BALANCIER de l'horloge ce figea
Sur le sol, les photos éparpillées
Un peu à l'écart, sur l'une d'entre elles
Un jeune homme en uniforme, portant crânement la casquette
Au bras d'une jolie fille habillée de dentelles.

Pff, j'ai une poussière dans l'oeil, c'est ballot...

Ding Dong Ding !
Le majordome très stylé
"Oui ? Quel est le but de votre visite ?"
"Je suis Mademoiselle Edna Queen, je représente les Soeurs de la Charité et je viens quêter, je désir m'entretenir avec Monseigneur"
"(encore une vielle bique) Patientez dans le salon, je vais vous annoncer, puis-je vous débarrasser de votre parapluie?"
"Non merci il ne me quitte jamais"
Cinq minutes plus tard...
L'Archevêque fit son entrée
"Aaah je suis toujours heureux de recev..."
"Je suis pressée, vieux bouc, pas de salamalec,, mais dis moi, tu as pris du grade et du gras, mon cochon!, tu ne me reconnais donc pas ?"
"Mais je ne vous permet pas..."
La vielle dame souleva sa voilette
"Et là tu me remets ? regardes mon visage qui porte les marques de ton infamie"
Le prélat suffoqua, recula jusqu'à toucher la margelle de la cheminée
La terreur, la surprise sur son visage
" Vous ,...vivante?...mais quel âge avez vous donc?"
"j'ai une vengeance a accomplir"
"Mmais j'étais jeune, c'était la conjoncture de l'époque, j'étais si jeune..."

....Jeune curé d'une paroisse perdue dans les montagnes, il brandissait la croix devant le bûcher, vociférant ses imprécations
"Repens toi, suppôt de Belzébuth ! "
"Mais je vous ai prodigué médecines et conseils, je vous ai aimés comme mes propres enfants.."
"ce sont les mots insidieux du diable pour détourner vos âmes de la vrai foi" Hurlait le prêtre halluciné à la foule
Adieu sorcière, sorcière, sorcière !!!
Les derniers mots et hurlements de la vielle femme se perdirent dans le crépitement des flammes...

...l'archevêque se figea puis glissa au sol les yeux révulsés.
"Il avait donc un coeur" se dit Edna

C'était le dernier de la liste, je vais enfin pouvoir prendre des vacances
Elle ouvrit la porte-fenêtre, déploya son pépin et s'éleva en douceur au dessus des cordes à linge où séchaient les caleçons fantaisie de feu monseigneur.
"Cousine Mary, a raison, un parapluie sied mieux à une dame qu'un vieux balais"

L'homme s'éveilla avec une terrible migraine le miroir en face de lui, renvoyait l' image d'un inconnu
Si seulement il se souvenait de quelque chose, quel était ce lieu? " je m'appelle....." son esprit était trop embrumé
"J'ai besoin de respirer" il dévala les escaliers, ouvrit la porte et fut ébloui par une intense lumière qui amplifia son mal de tête jusqu'à la nausée
Dehors, pas un souffle d'air, une chaleur asphyxiante, puis le sol se mit à trembler d'une manière insensée, puis vint la neige...

-"Ca y est ma chérie, l'inventaire des affaires de ta mère est terminé, elle avait vraiment des gouts bizarres, il y a même quantité de livres sur la sorcellerie"
-"Elle n'était plus la même depuis la disparition de mon père, on a jamais eu de nouvelles de ce coureur de jupons "
-"Papa, Papa, y a un monsieur qui est sorti de la petite maison dans la boule à neige!"
-"Mais oui mon coeur, éteints la lumière et viens te laver les mains, au fait chérie je vais rester un peu plus longtemps au bureau ce soir..."

Les mains de la femmes se crispèrent dans l'eau de vaisselle brisant un verre
(Adieu 'mon coeur', Toi et ta pimbêche de secrétaire êtes les suivants...)

Avec l'espoir d'une nuit de fête
La promise part en goguette
"Flute, je suis en retard !"
"J'entends musique et pétards"
On comprend son impatience
Demain elle se fiance
Il devra attendre, François
Qu'elle n'ai plus la gueule de bois

FRENZY RIDER

Prendre la fuite
Avec toi
Rejoindre l'horizon
Tracer des sillons
Imprimer le bitume
Rouler sans fin, rouler

Rester enssemble
Oublier les ombres
User la gomme
Tacler la routine
Enrager sans fin, enrager

Arriver nul part
Larguer le passé
Laisser le quotidien
Enlasser le futur
Respirer sans fin, respirer

Rejoindre la liberté
Entraver nos doutes
Tester nos liens
Ouvrir un passage
Ultime destination
Reposer enfin, reposer

@kachina croire avec candeur à une victoire sans violence

"Vous avez un message !"

Mon clavier aux aguets
D'une touche caressée
D'une lettre éffleurée
D'un signe bien placé
D'un message composé

Dans le virtuel le transporter
Par l'espace et le temps voyager
Sur son écran affichés
Mes mots, mes sentiments exprimés
Mes émotions binaires
Réalité sincère

Photos de ce matin;

Toute ressemblance avec des personnes ou des situations ayant existé ne saurait être que fortuite

L'officier scientifique Lea Pearce était seule a bord de la station orbitale Katchina.
Seule avec I.D, l'intelligence artificielle
Elle avait le nez collé au hublot pour ne rien perdre du spectacle
Il se passait quelque chose de terrible sur terre, juste sous ses yeux
Les communications avaient été brusquements coupées
Serait-ce une SIMULATION ?
Non, ce n'est pas possible
Elle vit avec angoisse les lumières des villes disparaître les unes après les autres
Elle ne distinguait même plus les continents, les ténèbres s'étendaient inéluctablement
Puis la terre parut s'endormir, soufflant les dernières bougies en se recouvrant pudiquement d'un voile de nuages.
Lea assistait a la fin de l'humanité
I,D [je ne détecte plus aucune forme de vie sur la planete ]
As tu des nouvelle du vaisseau ravitailleur T-Great ?
[ Aucune, Lieutenant Pearce ]
Et de la station japonaise Ayamé ?
[Rien non plus mais leur balise de détresse a été activée]
Cette mission Crusoé, c'était pourtant le CHALLENGE de sa carrière, de sa vie
Etablir un protocole sur les effets psychologiques de l'isolement
Elle était servie !
Trop épuisée pour être terrifiée, le sommeil l'enveloppa, comme du sable mouvant
Mais la voix d' I,D l'en tira brutalement
[LIEUTENANT PEARCE REVEILLEZ VOUS!!!]
Mmmh, que ce passe t'il ?
[Une intrusion ! Quelqu'un,,,quelque chose a forcé le sas d'abordage!]
Comment est ce possible ?
[,,,il,,,ça s'approche,,,,]
Une rupture se produisit dans l'esprit de Léa
Ses bras enserraient ses jambes, le menton sur ses genoux elle se balançait en psalmodiant
« Je vais me réveillé,,,je vais me réveillé,,,,je vais me,,, »

Je défie i.d..euh @Heidi avec Gravité et Malice