Italie - Manarola Cinque Terre

Bonheur du jour : rencontre d’une adorable petite fille de 5 ans , venue s’asseoir à mes côtés au bord de l’eau pour taper la discute comme une grande. « et comment tu t’appelles ??? etc.. etc…" J’ai trop ri. Je connais toute sa famille à présent, leurs noms, leurs prénoms, leurs secrets. Tout. Au final , ni vu ni connu j’tembrouille, j’ai quand même participé à la construction de quelques châteaux de sable et fini gardienne de sa casquette, ses seaux et ses trésors de coquillages. Quand elle m’a vue levé le camp, elle a dit « Oh mais tu t’en vas ? au revoir ! » Ah l'ingrate !
Voilà, c’est vraiment tout bête mais y’a des petits bonheurs simples et les enfants sont vraiment seuls experts en la matière pour en distribuer en toute innocence.

Ils prennent leur envol pour la 1ère fois

Un réservoir qui s’amenuise , un monde qui s’inquiète et malgré tout ça, un printemps qui nous fait un clin d’œil au travers de bourgeons
Tout comme mon forsythia , ce matin, qui m a dit « allez arrêtes de râler, ça va le faire! »

une averse photographiée d'un Hublot

Une éclipse pour des passagers heureux

Malgré un énorme rhume (ou ptit covid) qui s'est invité 3 jours avant (c'était pas rigolo autrement) ma valise est prête . Départ demain matin pour un WE à Toulouse et retrouver mon pote Martin (El martini ) et andiamo pour profiter de l'ouverture du Marché de Noël avec éternuements ou pas . Rien à foutre !
Je partagerai quelques photos

Salut les plumes. Et ben oui ! Je me suis défoulée . J'en avais grandement besoin ! Et puis vous connaissez les muses, parfois, elles n'en font qu'à leur tête jusqu'à pas d'heure!

voici le mien

En régie on me dit que..................

Voilà c'est réparé

Coeur Insouciant vit longtemps !
Très joyeux noël à tous .

Croatie : Parc National - Lacs de Plitvice

Un dimanche cocooning à la campagne chez des amis avec la cheminée qui m'a chauffée le dos pendant tout le repas. Le bonheur suprême!

Miroir , ô mon beau miroir!
Non mais c’est quoi , ce teint blafard ? des pétales de neige ? Un souffle brisé ? la gifle du temps ? un doux écho de la chute ?
T’as l’air trop bizarre ! T’es sûr que c’est ma tête ? Tu me fais pas belle à voir .
Oui, je sais , je sais, l’esprit cherche toujours des excuses plausibles.
Allez ! N’en parlons plus ! Il faut que j’accélère, je vais être en retard. On en discute ce soir si tu veux.
Et puis zut ! Miroir ! ô vilain miroir ! Va donc te faire voir !
Chaque âge a ses problèmes : on les résout à l’âge suivant (M.Chapelan)

@Elenwey trop drôle.jai l’impression d’entendre ma fille quand elle me raconte ses journées .Les mêmes perles !

Pour ma part, j’en ai aussi au quotidien.
Parmi Les plus récurrentes. Sachant qu en décrochant j’annonce clairement un CFA du batiment , « bonjour j’appelle pour un renseignement , vous faites le CAP esthétique ? oui bien sûr on a la section maçonnerie accessoirement )
Ou alors
«  je voudrais m’inscrire .
Oui dans quel métier ?
Le bâtiment
Certes mais dans quel corps de métier
Le bâtiment
Ok ! Alors on y va pour l’énoncé des 144 principaux métiers

Et la grande question ,systématique, commune à tous, alors qu’ils n ont pas encore mis un pied à l’étrier «  j’ai droit aux congés scolaires ?  grande déception ah non mon p’tit gars ! L’école est finie !

Entrez dans la ronde . regardez les ! Voyez comme ils dansent !

Pour ceux qui voient, c’est toujours l’hypnose assuré. De quoi se faire du bien sous le crâne. Au son de quelques notes de musique dramatiques l’imagination tend à se dénuder, jusqu’à faire sauter les menottes. Elle a libre cours .
Tout est tellement possible dans cette obscurité. . On pourrait même croire qu’elle diffuse un parfum d’enivrantes fleurs aux promesses de sexe. .
Mais pour ceux qui dansent, c’est tout un hymne à la sensualité qui se lit sur leurs visages ; ils n’auront de cesse de se faire face , se narguer, se toiser avec audace tout au long de ce voyage musical.

A leur port royal de tête, à leur façon de mouvoir leurs poignets, on sait qu’au clair de la lune, ils auront pris soin de préparer leurs corps, les parer de lingerie fine, de dentelles et d’étoffes soyeuses mais aussi et surtout de soigner leurs cambrures assassine.

Sur un rythme , aussi léger qu'une plume, la musique démarre.

Leurs yeux se font un doux massage, leurs corps font connaissance, se découvrent, se frôlent, font mine de se caresser.

Cheveux plaqués, escarpins rouge aux pieds, robe noire décolletée ; la musique s’intensifie ,pulse dans leurs veines , électrise leurs jambes.

Entre supplice et délice, les souffles chauds sur sa gorge déployée attise déjà son désir.
Dans ce combat violent, sensuel mais si beau, leurs peaux deviennent moites , leurs mains se font de plus en plus fermes et possessives. Le mouvement des bassins s’intensifient. Les hanches se frottent l’une contre l’autre. Un pas en avant, les jambes s’enlacent. Ils se menacent. Leurs coeurs, tout comme leurs orteils, palpitent au rythme de ces ondes musicales.

La musique vient de stopper net cette lutte cadencée. !

Le défi est relevé. ils ne sont plus qu’un. Détachés du monde, leurs lèvres se rapprochent et savourent de façon érotique cette sueur salée.