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Hilda Van Holp
On a eu une caniche naine toute blanche pendant 10 ans. Elle était vraiment adorable et...tout terrain.
Tu veux dormir ? C'est ce que je préfère
Tu veux faire une ballade ? C'est ce que je préfère
Tu veux aller faire un tour en voiture ? C'est ce que je préfère
On court ? C'est ce que je préfère
Des câlins ? C'est ce que je préfèreetc...et comme elle était petite on pouvait l'emmener absolument partout. Mais elle aimait bien aussi avoir son indépendance c'était marrant. On pouvait la laisser toute seule quelques heures sans soucis. Par contre il fallait absolument lui expliquer que l'on partait mais qu'on allait revenir. Sinon elle se vengeait.
Son point faible c'était la nourriture. Impossible de la raisonner. Elle avalait sa gamelle en 5 secondes et si elle trouvait des choses dans les poubelles des voisins (un caniche clodo) elle ne se gênait pas. Une fois on l'a vu revenir avec un ventre tellement rempli qu'il touchait presque terre. Elle a été malade (et à la diète) mais ça ne lui a pas servi de leçon. Si un tout petit enfant se promenait avec un gâteau à la main...Bref de ce côté là elle était vraiment pénible.
Elle a eu une maladie qui l'a emporté assez rapidement. Il a fallu la faire piquer elle souffrait trop. Je devais avoir 22 ans. Depuis j'ai toujours un trou en forme de chien dans le coeur.
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Hilda Van Holp
Je crois que j’ai entendu du bruit sous le lit.
Normal. Une maison ça vit. S’il fallait que je me mette dans un état second à chaque fois que ce non-événement se produit je ferais certainement une crise cardiaque. Ce n'est pas le but recherché. En revanche ces bruits là me donnent des indications, des pistes.
Aussi je me penche tout de même pour voir ce qu’il se passe là-dessous. Deux moutons de poussière qui se battent en duel sont présents. Je branche mon aspirateur et ils disparaissent comme par magie. Ma maison se soucie t-elle de ma santé et de mon bien-être ? Je me plais à le croire mais bien entendu je garde ça pour moi. Il me semble que ça pourrait nuire à ma crédibilité. On me prendrait pour une illuminée. Et si j'en était vraiment une ?
Peut-être qu'à un moment je me suis dit qu'il valait mieux oublier tout ça.
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Hilda Van Holp
‘’La vitesse, il n’y a que ça’’.
C’était ce que scandait Jimmy au volant de ses bolides. Des démarrages en trombe à la recherche d’un ailleurs, de sensations. Etait- ce du courage, ou de la folie ? Plutôt une échappatoire. Jimmy et son mal-être qu’il parsemait dans l’interprétation de ses personnages. Les nerfs toujours en pelote. La fureur de vivre vraiment ? James Dean n’était pas fait de ce bois-là. Il voulait qu’on le remarque et qu’on l’aime. A tout prix. Au prix fort. Au prix fatal.
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Hilda Van Holp
Installation du logiciel d'exploitation
RespireLes habitudes ayant la vie dure, iel vérifia une dernière fois qu’ils étaient bien tous connectés entre eux. Leurs bracelets s’allumèrent au vert.
Accidentelle suppression des données du réel vers la fiction
Encre-toiLa console du laboratoire clignota de tous ses circuits et iel s’employa à télécharger des archives. Les humains allaient avoir un besoin viscéral de fouiller un passé.
Installation d'émotions
GrandisIel programma le libre arbitre. Ses lunettes transparentes s’allumèrent et iel sentit que rien, absolument rien n’allait pouvoir être maîtrisable. C’était son unique certitude
Artificielle obsession
ExigeVoilà. Ils allaient pouvoir créer leur propre histoire. Pas d’amulette Apotropaïque, ce serait sans filet. Iel était en train d’engendrer le chaos. Tout était prêt.
Même iel.
Sans la moindre hésitation iel appuya sur entrée, arracha ses lunettes et chaussa le bracelet qui l’attendait sagement sur la console. Iel alla se mêler aux créations et son bracelet passa au vert.
Pour le meilleur où pour le pire, le processus était engagé. Le plus ironique c’est que les nombreux humains qui allaient croire en iel et l’idolâtrer, ne se demanderaient même pas qui l’avait conçu(e). Ou quoi…
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Hilda Van Holp
Dormir…un des bonheurs sous côtés de nos vies.
S’abandonner à la faveur de la nuit dans un grand lit moelleux quelle douceur !
S’éteeendre de touuut son looooong.
Le corps se relâche, tout se repose. Le cerveau fait le tri des données de la journée. Il faut bien ranger toutes les émotions. Et au fil de cet archivage des réponses apparaissent avant même que les questions aient été formulées. Les murs n’existent plus. Dans le monde des rêves pas de frontières. L’obscurité et le silence ne mentent pas. Ils ramènent à soi-même. Le corps se regénère. Un sommeil sain et régulier chasse l’utilisation de nombreux comprimés. Pas besoin de botox ou de crèmes lorsque l’on dort bien et autant que l’on en a besoin.
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Hilda Van Holp
D’un pas léger je sillonnais la ville. Les écouteurs vissés sur les oreilles, je m’émerveillais des arbres qui commençaient tout juste à fleurir en cette fin d’hiver. Je stoppais net. Un chat me passa devant en courant. Il était joli celui-là. Couleur caramel. Cela changeait de ceux que je voyais d’habitude. Ils me donnaient l’impression de sortir tous du même moule. « oui mais paaaas le mieeeen !!! » m’aurait dit un papa ou une maman de chat. Les leurs étaient forcément spéciaux et différents. Ne souhaitant pas créer d’incident diplomatique je me contentais généralement d’acquiescer. Mais il n’empêche que si je les mettais tous à côté les uns des autres ils auraient bien du mal à reconnaître leur « bébé d’amour ». Et ils auraient beau les appeler par leurs petits noms ils ne récolteraient que de l’indifférence de la part de leurs matous.
♪PAM PA PA PA PAM PA PA PA♫
La musique du Boléro de Ravel me rappela l’objet de ma quête du jour : faire des photos des arbres aux fleurs roses. Je repris donc ma marche. Une nouvelle rencontre me tomba dessus. Là encore il s’agissait d’un félin abusivement qualifié de « domestique » qui me fixait.
MAOOOOOOW !!!
Je grimaçais. Ce sont là faisait parti des plus désagréables que je connaissais. Il arrivait même à couvrir Ravel ! Je décidais de l’ignorer. Il ne paraissait pas être dans une situation embarrassante et me faire engueuler ne me plaisait pas tellement. Et dire que les Egyptiens avaient vénéré ces animaux. C’était probablement ce qui avait provoqué leur déchéance…Mais il me suivait le bougre ! Et il continuait à me houspiller. Je soupirais. Oh je savais ce qu’il voulait. C’était toujours pareil avec les chats. Puisque moi je ne les aimais pas spécialement je les attirais. Il ne fallait pas chercher à comprendre c’était comme ça. Je pris la voix niaise de circonstance
« Mais qu’il est beau le chat chat oh là là !! C’est lui le plus beau !! »
Il vint se frotter contre moi en ronronnant et je le caressais en gage de ma bonne volonté. Voilààà c’était fait. Il avait marqué son territoire, je lui appartenais. Me sentant acquise il se détourna aussitôt de ma personne
« C’est bien. Laisse le peu d’humains qui n’est pas atteint de toxoplasmose vivre en paix. »
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Hilda Van Holp
C'est un classique mais je ne crois pas l'avoir vu passer
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Hilda Van Holp
Si vous saviez le nombre de fois où j'ai chanté dans des églises quand j'étais dans ma chorale rock. Ca n'a jamais gêné qui que ce soit. Cet été il y avait même un concert dans l'église du village de nos vacances.
C'est de l'hypocrisie c'est tout. Si ça avait été Mireille Mathieux personne n'aurait rien dit. Mais là c'est Bilal alors forcément...
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Hilda Van Holp
Je dirais "la vie est belle" de Roberto Benigni
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Hilda Van Holp
@ayamé oui mais si ça perturbe son planning ça se répercute sur les autres. Son cadet est obligé de venir en renforts si j'ai bien compris.
De plus si les gens ne voient plus pendant quelques temps un de leur représentant qui se doit de se montrer souvent les polémiques vont aller bon train "il est mort on veut pas nous le dire" "ils l'ont séquestré pour renverser la royauté...". Ils ont un devoir de représentation.
Qu'on l'aime ou pas si on ne voyait plus du tout notre président en poste pendant six mois par exemple on finirait par se poser des questions...de même avec un premier ministre, un présentateur télé etc ...
Catherine Laborde a bien été obligée d'expliquer pourquoi on ne la verrait plus a la télé. Pourtant elle ne faisait "que" présenter la météo. Mais elle était dans le quotidien des Français.
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Hilda Van Holp
"- Eh ben justement, la guerre, c'est rien à côté d'la mère Crouzy. Si elle vous chope en train d'trafiquer l'pont, faites-vous sauter avec. Ca r'viendra au même."
Alors que le Colonel Blanchet tentait tant bien que mal de plastifier le pont cette phrase du pharmacien ne cessait de lui revenir. La mère Crouzy il commençait à se demander si ce n'était pas elle qu'il fallait envoyer aux Allemands plutôt que de faire sauter un innocent pont. En attendant il veillait à ce qu'elle ne le voit pas faire.
"Le fil vert sur le bouton vert le fil rouge sur le bouton rouge...".
Il se répétait consciencieusement cette rengaine. Il n'y connaissait rien en explosions ! Foutue guerre ! C'était moche de recruter des pauv'gars du civil et de les déguiser en soldats. Alors ma foi on se débrouillait comme on pouvait.
"Le fil vert sur le bouton vert le fil rouge sur le bouton rouge...".
Il avait du en voir passer ce pont. A commencer par la mère Crouzy. Ca allait donc lui faire un détour de huit kilomètres pour aller aux commerces quand il ne serait plus là. Blanchet avait conscience de l'importance stratégique de cette passerelle. Et c'était pour ça justement qu'il fallait le faire sauter. Pour empêcher les Fritz d'avancer. Mais tout de même c'était bien du gâchis. Une belle construction comme ça bien solide. Il songea que plus tard on reconstruirait. Enfin décidé il ouvrit le déclencheur. Effaré il se rendit compte qu'il n'y avait ni bouton vert ni bouton rouge. Mais un bouton bleu et un bouton blanc ! Le pont le narguait.
hp : et la suite vous la connaissez^^
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Hilda Van Holp
ben depuis que j'ai atteint la quarantaine j'ai enfin obtenu le droit d'être célibataire. Ma famille me laisse tranquille maintenant. Tu penses bien que j'en profite. J'ai suffisamment pris sur moi pour essayer de rentrer dans un moule que je déteste de toutes les fibres de mon âme.
C'est finit maintenant. Je peux être moi j'ai gagné ce droit.
Mais avant tout ça j'avais testé plein de trucs dont les sites un peu élitistes. La vérité c'est que quand tu n'as pas envie de te caser, essayer est une perte de temps d'énergie et de moral. Et d'argent !
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Hilda Van Holp
Voilà pour le cul de chouette. C'est dommage je n'ai pas trouvé l'extrait. loué soit Kaamelott !
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Hilda Van Holp
@Jabba-the-Hutt C'est surtout que jusqu'à la génération de mes parents on ne se souciait pas beaucoup de l'aspect émotionnel et psychologique. On était plus dans une démarche d'épanouissement de Raison. Le Matériel prévalant.
C'est pour ça qu'après des générations à ne pas prendre soin de ses émotions on se retrouve chargés de valises de tares psychologiques hérités des ancêtres + les notres. Et ça fait vraiment beaucoup.
Je ne jette la pierre à personne toutefois. Avant on ne savait pas tout ça. Le but était surtout de ne manquer de rien matériellement. Et c'était parfaitement sensé.
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Hilda Van Holp
Catherine Dior héroïne de la Résistance Nous sommes en novembre 1941. Catherine est à Cannes. Dans un magasin, elle rencontre Hervé des Charbonneries. Coup de foudre. Catherine épouse les convictions de son compagnon : elle entre dans la Résistance. Hubert, le fils d’Hervé, raconte ainsi ses souvenirs à la maison Dior : « Mon père appartenait à un réseau franco-polonais de la Résistance qui agissait dans la zone Sud sous la tutelle de l’amiral Trolley de Prévaux. Ce réseau avait pour mission de fournir un maximum d’informations sur ce qui se passait en zone Sud. Catherine tapait les rapports à la machine avant leur envoi à Londres. » L’amiral Trolley de Prévaux est arrêté à Marseille en août 1944. Le réseau est en danger. C’est la fuite.
Catherine loge parfois chez Christian qui ne sait rien de ses activités. Le 6 juillet 1944, elle a rendez-vous place du Trocadéro avec une amie de son réseau. Mais ce sont deux membres de la Gestapo qui se présentent. Torturée, elle ne livrera jamais le nom de ses camarades. Elle est déportée le 15 août 1944 dans le dernier train pour Ravensbrück. Le 6 juillet 1944, alors qu’elle a rendez-vous avec un autre membre de son réseau place du Trocadéro à Paris, la Gestapo de la rue de la Pompe10 l’arrête à 5 heures du soir. Comme ses camarades, dont Jean Desbordes qui dirige son secteur et meurt le jour même sous la torture, Catherine Dior est alors torturée. Elle est déportée au camp de Drancy puis dans le camp de concentration pour femmes de Ravensbrück8. Le train qui l'envoie en Allemagne le 15 août 1944 est l’un des derniers à emmener des déportés (« convoi des 57000 »).
Libérée près de Dresde en mai 19458, Catherine Dior est rapatriée à Paris, très affaiblie et amaigrie. Elle est décorée de la croix de guerre – une distinction rarement accordée à des civils –, de la croix des Combattants, et de la Légion d’honneur8. Son cousin Sean Dior dira d’elle : « elle a risqué sa vie pour que les autres restent libres. »
Catherine Dior, est bien plus qu'une sœur au nom célèbre. Nous sommes en 1947. En même temps que son premier grand défilé de mode, Christian Dior est le premier couturier à avoir l'idée de génie de lancer un parfum en même temps qu'une collection de vêtements. Mais quel nom lui donner ? Alors que Dior se creuse la tête, Catherine, sa petite sœur, entre dans la pièce. L'assistante du créateur lance alors "Tiens, voilà Miss Dior !". "Miss Dior ! Miss Dior ! Voilà mon parfum !", s’exclame Christian Dior. Et c'est ainsi que, sans le vouloir, la discrète Catherine Dior, sœur du grand couturier, est passée à la postérité.
Dans les archives de la Maison Dior, on peut regarder, avec émotion, une photographie de Catherine prise après son retour en mai 1945. Elle porte les médailles qu'on lui a décernées en reconnaissance de son courage, mais son visage est d'une tristesse indescriptible. Au grand soulagement de sa famille, Catherine Dior reprend des forces pendant l'été. À l'automne, elle est suffisamment rétablie pour entreprendre un voyage à Paris avec Hervé, son amant qu'elle a retrouvé.
Il leur faut trouver un emploi : Catherine obtient l'autorisation de vendre des fleurs en gros, et le couple se met à commercialiser le fruit de leur production qu'ils ont planté dans le jardin de la maison des Naÿssès. Alors que son frère est en passe de devenir l'un des couturiers parisiens les plus en vue, Catherine fuit la lumière des projecteurs. Pourtant, elle est le seul membre de la famille Dior présent pour assister au succès fulgurant de Christian, le jour de son premier défilé. Maurice Dior étant décédé seulement quelques semaines avant.
A chaque collection, son frère lui offre des robes. Si son célèbre parfum Miss Dior est un hommage à sa sœur, une robe aussi porte son nom. Mais on imagine mal Catherine Dior porter ce modèle haute couture aux halles, où elle se rend à 4 heures du matin pour vendre ses fleurs, ni dans les champs de roses dont elle s'occupe chaque été dans la maison des Naÿssès, que son père lui a léguée.
C'est dans cette maison familiale, entièrement rénovée, avec des jardins emplis de roses et autres fleurs à parfum, qu'elle s'installe avec son bien-aimé, après la mort, soudaine, de Christian Dior. En effet, le soir du 24 octobre 1957, pendant un voyage en Italie, le couturier est retrouvé inerte dans sa salle de bain. On fait venir un médecin, mais trop tard : Christian Dior a succombé à une crise cardiaque. On appelle aussitôt Catherine, qui arrive à temps pour voir le corps de son frère étendu sur un lit, vêtu de noir, avant qu'il ne soit rapatrié à Paris en jet privé.
Catherine Dior met de l'ordre dans les affaires de son frère avant d'abandonner le commerce de fleurs pour se consacrer à la culture des roses et du jasmin. On raconte que jusqu'à la fin de sa vie, en juin 2008, elle a porté le parfum Miss Dior. Sur sa coiffeuse, il y en avait toujours un flacon, au milieu des rouges à lèvres. Des rouges à lèvres Dior, évidemment.
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Hilda Van Holp
Ca met de trop bonne humeur.
Un mashup des chansons "Girls just want to have fun" de Cindy Lauper et de "I wanna dance with somebody" de Withney Houston. De Pompalamoose.
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Hilda Van Holp
être plaignant de base c'est le parcours du combattant. Mais quand en plus on s'attaque à une personnalité puissante ça devient une corrida où vous êtes le taureau qu'on cherche à mettre à mort.
Il faut une sacrée paire d'ovaires pour passer à l'acte ! La probabilité d'un mensonge est très faible. Alors oui on peut se permettre de les croire.
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Hilda Van Holp
Je suis navrée je vous ai complètement oublié (shame on me !) la semaine passée fut riche en événements. Je passe encore mon tour cette semaine parce que je sens que ça va être du même acabit.
A plus tard et bonne écriture à tous.