-
Gaip
Moi je suis prof (instit primaire) en pleine reconversion professionnelle. Aucun regret, j'ai bossé 15 ans dans une classe, avec un million de bonnes choses et beaucoup de plaisir. Arrive ce moment où je sens que ce métier n'est plus fait pour moi et où je dois changer. Difficile, car moi, je suis faite pour être instit, je suis très douée et efficace pour ça (ça fait très vantard, mais c'est réaliste). Malheureusement, mes valeurs, mes envies, ma sensibilité, ne vont plus dans le sens de l'enseignement. Bref, je n'ai aucun regret, bien au contraire, et là, je change de voie, vers l'inconnu, et je sais que c'est ce que je DEVAIS faire afin de ne jamais avoir de regret... M'enliser dans une vie qui ne me convient plus, c'est ça qui me causerait du tort...
-
Gaip
J'adorerais avoir l'énergie de réagir et faire plein de suppositions, moi aussi, mais la semaine est un peu hard pour l'instant. M'enfin bon, je veux juste dire que si si, une barbe de trois jours sur laquelle on s'assoit "par mégarde", ça fait mal. Ça pique et ça mord. Ce sera tout, merci beaucoup.
-
Gaip
Je peux dire qu'en ce moment, je déteste un de mes élèves ? Ou en tout cas, ses parents. Il est venu un jour de la semaine dernière, alors qu'il s'était absenté avant et n'est pas revenu après. Il a toussé énormément toute la journée et, bien sûr, était assis tout près de moi. Après, j'ai reçu son certificat médical: bronchite. Et qui c'est qui a ses vacances gâchées par un putain de virus ?!?! C'est bibi ! Grrrr ! J'ai passé Noël avec de la température, dû annuler déjà deux activités avec amis, j'envisage de ne pas aller au resto pour mon annif demain, bref, je suis dégoûtée !!
-
Gaip
Des changements de trentenaire qui ont bouleversé pas mal de choses...
Changement 1
Arrêter la pilule.
Découvertes : avant, j'étais en SPM permanent. Depuis, moins de migraines. Émotions plus "vivantes". Humeur plus positive. Libido à la hausse.
Juste après : stop tampons et serviettes hygiéniques. Choix de cup et serviettes lavables. Meilleur rapport aux règles. Semaine qui, depuis, "passe crème". Plus de confort.Changement 2
Aimer une fille.
D'un coup. Remettre toutes mes croyances, tous mes préjugés, en question. Remettre ma vie en perspective. Me comprendre. Coming-outer.
Découvertes : "communauté", gens LGBT et nouvelles amitiés. Modification de relations existantes, partage d'expériences. Première copine, premier amour "non-socio-formaté".Changement 3
Quitter mon boulot.
En cours.
Insécurité financière (pas droit au chômage). Démotivation (peux pas bosser avec un masque, rien ne me tente).
Découvertes : petites activités intéressantes. Cours particuliers. Figuration sur un film. Prendre du temps pour moi. Faire les magasins quand ils sont vides. Ne pas avoir d'horaire. Apprendre à me laisser aller. Vivre sans trop de pression.
À venir : écrire un voire plusieurs livres. C'est mon objectif cette période sans boulot, réaliser ce projet en cours depuis longtemps mais jamais fait "par faute de temps". Reste à m'y mettre. Parce que pas de rythme, pas de pression, pas de motivation, pas de dead-line... Du coup, pas de démarrage !
À venir aussi : beeen... choisir que faire de ma vie. Éventuellement entamer une formation si nécessaire.
À venir enfin : trouver un équilibre. Pour pouvoir enfin dire : "C'était une décision bénéfique." En ce moment, je me dis juste : "C'était une décision nécessaire, inévitable." Je n'aurais pas été une bonne prof cette année (masque, stress, "trop-plein", limite burn-out). -
Gaip
J'aime les quiz de Shanna,
j'aime découvrir les détails de réponses proposés ensuite par Shanna,
et j'aime autant les introductions des quiz qui sont pleins de petites notes
d'humour et donnent super envie de s'y coller !
En bref... J'aime Shanna la créatrice de quiz ! -
Gaip
Il n'y a pas que le visuel et l'auditif qui entrent en jeu dans la mémorisation... Et même, dans chaque entrée, tu peux tester plusieurs actions pour retenir ton texte...
L'oreille :
- écouter la chanson encore et encore
- lire à voix haute le texte plusieurs fois
- demander à une personne de te dire une phrase, tu la répètes, etc.
- faire un rap avec les choses à mémoriser, les prononcer comme un robot, insister sur certains sons... jouer, en fait, avec le texte et les sonorités, afin que le jeu s'imprime.
- imaginer des sens en français pour aider la mémorisation, un peu à la façon des hallucinations auditives ou... je sais pas trop expliquer...
Exemple : si je dois retenir une phrase genre "Ô roi Paragarafaramour, quand donc te désoriginaliseras-tu ?", pour Paragarafaramour, je sépare en syllabes, et j'insiste sur tous les A (jeu sur la sonorité), puis j'y trouve des sens qui n'y sont pas mais qui m'aident : para = contre, gare à, Farah, amour... J'assemble et j'ai le mot.
Le visuel :
- lire le texte écrit, pourquoi pas dans diverses polices d'écriture
- recopier le texte plusieurs fois
- mettre des couleurs, associer des dessins aux phrases ou aux mots
- présenter sous forme de carte mentale, le titre au centre, plusieurs branches qui en partent, et, dans le sens des aiguilles d'une montre, chaque branche = un vers
- séparer visuellement chaque mot en syllabes ou unités mémorisables plus petites
Le geste/le corps :
- écrire les paroles, à la main, à l'ordinateur, en pâte à modeler, dans le sable, etc.
- réciter le texte en associant des gestes aux syllabes (ex : pa = doigt en l'air, ra = vers soi, ga = doigt en bas, ra = vers soi, fa = mains ouvertes, ra = vers soi, mour = sur le coeur)
- bouger en récitant, un pas pour une syllabe
- faire des petits papiers mélangés avec les mots dessus, remettre les mots dans l'ordre
- jouer à la raquette... un coup, une syllabe... pourquoi pas, ton adversaire dit "bli" en tapant, tu répètes "bli" en récupérant la balle
On a tous plein d'intelligences, qui peuvent nous aider à faire entrer des notions dans notre cerveau.
L'intelligence verbale en est une. L'auditive aussi.
Celle du corps, de la musique, de la nature...
Trouve ta porte d'entrée la plus efficace. Teste différentes techniques jusqu'à trouver celle qui te convient. Et surtout, ne reste pas figée dans une méthode : mixes-en plusieurs, car si tu fais entrer par plusieurs portes, tu as plus de chances que ça s'imprègne bien ! -
Gaip
Pour ma part, j'ai appris à me dire : "Moi, mon corps ne me plait pas... Mais tous les gouts sont dans la nature. Et ce corps, malgré ses défauts, il plait à certaines personnes. Il n'est pas repoussant et a même des éléments positifs qui lui confèrent un certain attrait."
Bref, mon corps, au fond, je fais avec. Il me convient parce qu'il plait à ma copine qui trouve que je suis une femme parfaite, la plus belle de toutes, que j'ai un cul, des seins, tout, absolument magnifique, et au final, ben c'est tout ce qui compte !!!! -
Gaip
WAAAAAAAOUUUUUW !!!
Je peux m'arrêter là, j'ai un point magnifiquement gagné, loool
-
Gaip
Je suis institutrice primaire.
En septembre 2019, l’ancienne directrice ayant pris sa pension, une nouvelle arrive… D’une nullité difficile à décrire, pratiquant le « diviser pour mieux régner », ayant réussi en quelques mois à pourrir l’ambiance dans l’équipe éducative de l’école, à créer des conflits, et à me dégouter d’aller travailler.
En mars 2020, le Covid s’installe trop bien en Belgique et voilà que les écoles ferment pour une durée indéterminée. Si je vivais mal le fait d’aller au boulot avec les pieds de plomb à cause de la directrice et de l’ambiance de merde sur place, ce ne fut rien à côté du fait de ne plus avoir le droit d’aller bosser, voir mes élèves, et de devoir envoyer du travail par internet via des parents jamais contents.
En mai 2020, on fait revenir certains élèves à l’école, les « grands », donc ma classe. Dans des conditions totalement déshumanisées, tristes, que je ne validais pas du tout. Malgré tout, retrouver une partie des enfants était un plaisir, j’ai pris sur moi et bien fait ça.
En juin 2020, on rechange les règles. On me demande de valider « ouvertement » les directives alors qu’elles me semblent contradictoires aux précédentes, et toujours trop peu humaines. Bref, je dois me faire le porte-parole du gouvernement, aller contre mes valeurs et idéaux, et bourrer le crâne des enfants, comme si les médias ne s’en chargeaient pas déjà assez.Ces quelques mois me remuent.
Oh oui, j’adore découvrir la capitale de l’Europe vide, prendre des photos de touriste sans âme qui vive dessus. Mais en même temps… Je vois le monde changer, d’une façon que je ne supporte pas, et je ne vois pas de fin, pas de « happy end », j’ai peur de ce qu’on devient. Comme tout le monde, je ne vois plus mes proches et cela m’affecte. Je ne sors plus et cela me manque.
Alors, j’adopte un chat, bonheur, et je vais voir souvent ma compagne à son boulot histoire d’avoir de l’utilité et des contacts sociaux. Mais voilà…J’en ai ma claque d’être le rouage d’un système foireux et d’un bourrage de crâne. Fin juin 2020, je claque la porte.
Le système éducatif, déjà, je le remets en cause depuis quelques temps, car trop d’élèves ne s’y retrouvent pas, qu’on est bloqués dans un programme, que les parents veulent des notes, du coup on fait contrôle sur contrôle et ça n’a pas de sens.
La situation Covid me force à faire des choses que je ne voulais pas (= retourner travailler dans ces conditions, où les enfants étaient considérés comme des pestiférés, par exemple) et à dire des choses que je ne pensais pas (= c’est pour notre bien, tout ça est bien pensé)…Objectif : me reconvertir. Trouver une autre voie. J’ai des tas d’idées.
Plus d’un an plus tard… Que dalle.
Bon. Bilan.
Dépression prise en charge en décembre 2020.
Prise de conscience qu’elle était probablement assortie d’un burn-out.
Réflexions sur le travail, mes valeurs, ce qui me porte, etc.Quelques candidatures pour des emplois intéressants et où j’étais qualifiée, mais aucune retenue.
En dehors de ça, pas grand-chose de tentant. Quitter un boulot pour en prendre un autre qui me plaira moins n’a pas de sens… Je veux un truc qui me porte vraiment.
Recherches infructueuses : je ne réponds pas aux conditions, trop ou trop peu diplômée, j’ai pas le permis B, et surtout, pas de bol car gros handicap à Bruxelles, je ne maitrise aucune autre langue que le français.J’avais le projet d’écrire aussi. Un roman.
J’ai rien fait. La dépression m’a ralentie. Puis j’ai pris le rythme de ma compagne, qui ne me convient pas. Je suis du matin, elle du soir. Mais pour la voir, j’ai fini par aller dormir à 1h du mat’ et me lever à 10h. Du coup, mes journées manquent de productivité.Je donne des cours particuliers. Je suis utile, efficace, j’aime ça.
Dans les petites annonces, je constate que l’aspect pédagogique reste un élément-clé de mes recherches.Un an et demi plus tard, il est temps que je recommence à travailler. Je dois me décider début décembre. Est-ce que je redeviens instit en janvier ?
A priori, c’est ce que je vais faire.
(À noter : la directrice nulle est partie, et a été remplacée par quelqu'un de très bien.)Alors voilà. J’ai clairement raté ma reconversion professionnelle.
J’ai réussi…
à « survivre » à la crise Covid, à combattre la dépression (en cours).
à prendre soin de moi, à me positionner au centre de mes préoccupations (moi et pas « les autres »).
à me remettre en question pour redéfinir ce qui me motive dans la vie.
à comprendre que je suis faite pour enseigner, que ce n’est pas mon boulot que je dois changer, mais ma façon de le faire.
à admettre qu’un de mes soucis est mon hypersensibilité (à l’ambiance, aux remarques des parents, aux humeurs des collègues, …).Alors… En janvier, j’irai à l’école.
Je ne serai plus un « aussi bon prof ». Car je ne veux plus que ce boulot prenne toute ma vie. Ce n’est qu’un travail, un moyen de gagner de l’argent tout en me rendant utile à la société. J’aime ce boulot, je le fais bien, je veux le bien de mes élèves. Mais ce ne sera plus au détriment d’autres activités, au détriment de ma santé, au détriment de mes proches. Parce que ce n’est qu’un travail, pas ma vie.
En même temps, je serai « un meilleur prof ». Parce que je veux donner davantage de sens aux apprentissages, et proposer un fonctionnement plus agréable aux élèves. Être moins dans le « traditionnel ». Faire des activités cools qui vont plaire au groupe-classe.Il me reste donc plusieurs choses à faire :
- apprendre à ne pas me laisser démolir par des remarques, avoir confiance en moi et laisser couler… me dire « ce n’est qu’un job » et « on ne peut pas plaire à tout le monde ».
- modifier ma façon de fonctionner en classe, avec plus de jeux, de projets, etc.
- préparer le matériel de base des cours, pour ne pas devoir faire des prépas non-stop en cours d’année… et trouver un moyen pour avoir moins de trucs à corriger.
- organiser mon horaire, pour avoir un bon rapport temps de travail / temps de loisirs, pour voir mes proches, pour profiter de ma compagne malgré nos horaires décalés.
Bon.
J’ai raté ma reconversion professionnelle.
Je n’ai rien « accompli » pendant 18 mois. Projets avortés (autre travail, roman).Je n’aime pas l’idée de retourner à l’école, avec mes collègues, avec ce sentiment de « j’ai rien fait de ce que j’avais envisagé », « je n’ai rien accompli ».
Comment leur expliquer tout le chemin parcouru sans entrer dans les détails, et présenter cette année et demi comme une réussite et non un « échec de reconversion » ?Puis bon, voilà, j’avais besoin de coucher quelque part ces réflexions. Merci PopCorn de me donner la place pour le faire !
-
Gaip
Merci à tous pour vos interventions, plus intéressantes les unes que les autres. J'aurais envie de répondre en particulier à plusieurs messages mais le temps me manque pour l'instant (fin d'année scolaire pour la p'tite instit que je suis, boulot boulot boulot).
Alors, je vais tout d'abord dire qu'en gros, je suis rassurée de voir que peu de personnes quantifient réellement la réussite d'une vie, et qu'en tout cas, tout le monde ici y ajoute des dimensions personnelles de valeurs/bonheur ressenti, etc. Ouf ! C'est bien comme ça que je l'entends !
A priori, je serais une looseuse parce que : je ne suis pas mariée, pas propriétaire, je n'ai pas un paquet énorme d'argent de côté. Bref, des aspects très terre à terre et matériels. Une vision "rêve américain", je pense, où l'on quitterait tout du jour au lendemain pour aller faire mieux ailleurs. Et si on n'atteint pas ce mieux, c'est qu'on rate sa vie. C'est en tout cas ce que mon proche semble ressentir. Il a tout quitté et est venu ici et se dit qu'une fois qu'il retournera chez lui, il dira : "non, je ne suis pas marié, non, je ne suis propriétaire de rien, non, je ne suis pas riche" et que du coup, il sera considéré comme un raté.
Il termine en disant : "C'est pas grave, il faut les deux dans le monde, des gens qui réussissent et des gens qui ratent !"
J'ai de mon côté coupé court à ses critiques sur ma propre vie, disant que mes critères ne sont pas les siens et qu'il était hors de question qu'il me dise à nouveau que je suis une looseuse car ce n'est simplement pas mon ressenti. -
Gaip
Quelles sont vos superstitions ?
Moi, je n'en ai pas... Je pense... En tout cas, aucune que je prenne vraiment au sérieux. Beaucoup que je sors "pour rire".
Ma compagne, par contre, ouhlalaaaa !!!
- C'est mauvais, une horloge arrêtée à la maison. (Genre, toute ta vie est à l'arrêt.)
- On ne siffle pas à l'intérieur. (Je ne sais plus pourquoi.)
- On ne peut pas s'embrasser sur un seuil de porte. (Une histoire de diable, mauvais esprit.)
- Pas de couteaux en bouche. (Superstition + "c'est dangereux".)
- Attention aux échelles. (Classique.)
- Si je lui marche involontairement sur le pied, elle doit faire pareil. (Sinon on va se disputer.)
- On passe du même côté des poteaux. (Aussi pour éviter les conflits.)
- On ne joue pas aux cartes. (Si j'ai bien compris, elles nous piquent notre énergie, les vilaines !)
- Faut faire gaffe en offrant des fleurs. (J'ai tellement pas compris toutes les règles que c'est trop risqué : j'évite !)
J'en oublie probablement... Et les vôtres ?!
-
-
Gaip
De mon côté, j'invite...
LeaPierce
Hornet
Egon
Drynaïde
Maï Taï
Martin
Jool
Peri
Shanna
Ginger(Ooooh, je déteste ce genre de chose, je m'en veux déjà d'avoir pas invité Kallindra, Roma31, et tous ceux qui ne me sont pas venus à l'esprit directement ! Moi, soit j'invite "les hyperproches qui me connaissent depuis toujours", soit "juste la famille", soit absolument tout le monde, dans une big fiesta, tous les 5 à 10 ans !)
-
-
Gaip
Hello,
Pour moi, le "small talk" est à la fois :
- une forme de politesse,
- un moyen de débuter une conversation avec quelqu'un d'inconnu,
- un point de départ à des discussions plus riches.
En gros, surtout dans le milieu professionnel, c'est de la pure politesse. C'est vrai, on s'en fiche parfois un peu de la réponse en face, mais... "il faut"... se montrer sociable, ouvert, disponible, sympa. Et ça passe par du small talk.
Instit, je pense aux moments où je croise des parents : "Bonjour, vous allez bien ? Oui. Et en classe, comment ça se passe avec mon enfant ? Super, il travaille bien et participe, même s'il est parfois un peu bavard. Ok, merci, on va lui demander de se calmer un peu, bonne fin de journée. Bonne fin de journée, au revoir !"
Ou aux rencontres entre deux portes avec les collègues : "Ça va ? Oui, et toi ? Comme un lundi... Le weekend a été bon ? Oui, super. Génial, bon courage !"Pour débuter la conversation avec des inconnus, c'est une nécessité de commencer par "simple". On ne va pas directement entrer de plein fouet dans la vie privée/les pensées intimes/etc. de notre interlocuteur. Et puis, le small talk permet de jauger un peu si l'on souhaite aller plus loin dans la conversation ou pas.
Je pense aux festivals sur lesquels je suis bénévole : "Salut, ça fait longtemps que tu as commencé ton service ? Ça se passe bien ? Et sinon, tu fais souvent du bénévolat ?" sont des questions qui précèdent systématiquement les plus riches : "Et dans la vie, tu fais quoi ? Tu es passionné.e par le cinéma/la musique (selon le bénévolat auquel on participe) ? Et de là viennent des bribes d'infos plus "privées" et donc des discussions plus intéressantes...Même chose avec les proches. Il me semble normal, quand je vois des amis, de commencer par demander basiquement comment ils vont (souvent suivi d'un "Ça va et toi ?" très formel), voire de dire : "Purée, il fait vraiment dégueulasse aujourd'hui ! / On a de la chance avec la météo !" avant de discuter des dernières vacances ou activités, de la santé, de la vie de famille, des études des enfants, et de tout ce qui est plus personnel.
Bref, le small talk, personne n'aime mais globalement, on pratique tous et perso, je trouve ça utile/poli.
-
Gaip
Je suis une big fan de Lego !!!
Ça prend beaucoup de place et je suis un peu dans la dèche en ce moment, du coup je me restreins. Mais j'ai pas mal de sets, surtout les Harry Potter.
J'ai découvert l'émission la semaine dernière et l'ai trouvée sympa. Par contre, moi, j'utilise les Legos comme un puzzle, et comme objet déco. Donc, j'aime construire en suivant le plan, mais je n'ai pas de capacité de construction et d'invention...(À Cologne, ma compagne et moi avons fait des petits personnages à notre effigie ️ !)
-
Gaip
Moi je suis hypeeeer gourmande et en mode sucrée +++ ! Le chocolat et moi, ça fait un ! En classe, tous les exemples que je donne aux élèves contiennent le mot chocolat
-
Gaip
Un peu de russe...
Pourqkwaaa ? Parce que ma compagne parle russe, alors j'apprends (difficilement) quelques notions...https://vocaroo.com/19ooKRhmCuBg
Et ce que ça veut dire ? Lol, les rudiments indispensables : "Salut ! Comment ça va ? Je ne comprends pas le russe et je ne parle pas le russe. Au revoir !"
Sinon, je vous offre ceci :
Les p'tits mots d'amour pour notre chat : "Je t'aime. Tu es ma mignonne petite fille."
(Bon, c'est plein de diminutifs, genre quand on parle de façon neuneu à un enfant, je pense... Mais c'est si meugnon !)