@elenwey @Kachina
Soirée Karaoké, costumée, pour l'anniversaire an 2 du club. 1er avril, theme, les poissons et la mer
Oui s'est bien marré jusqu'à 5h

Carillon, fleur, quiétude & contemplation (Thème Asie)

L'indochine (1887 - 1954)

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Gérard sortait de la case, le rideau anti-insecte en bambous résonna comme un carillon. En short et torse nu, le puissant légionnaire s’étirait, en contemplation devant ce dernier lever de soleil en Indochine. Nous sommes le 7 mai 1954, date du cessez-le-feu et de la défaite de Dien Bien Phu, la chute du Tonkin, cette province nord de la colonie était perdue. Bien que vaincu, et prisonnier, il ressentait de la quiétude après six mois de combats à 1 contre 3.

L’officier ramassa une dernière fois une fleur locale qu’il sentit à pleins poumons. Il était triste car il avait fait son devoir, mais perdu tant de frères de sang, pour une guerre qu’il savait très bien sans espoir, les forces communistes, les viêt minh, étant tellement plus motivées et innombrables. Les politiciens allaient pouvoir à présent coucher sur des papiers à Genève, la nouvelle carte régionale, avec des pays indépendants et un Vietnam coupé en deux.

Les états-unis prirent la relève de la résistance aux rouges, avec le désastre que l’on connaît.

Attention la chanson est de 1936 !!

Rester dans mon lit, avec mon chat, de la musique et mon ordi

Oublions l'Asie, c'est trop loin et de toute façon y'a trop de moustiques

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Je venais de gravir le sentier caillouteux et pentu qui me hissa sur les hauteurs du village, j'étais à 1300m environ. Accompagné tout le long par la musique des carillons des vaches et des petits ruisseaux qui eux tranquilles, descendaient, les petits malins !

Après 20 minutes d'un effort régulier j'étais en nage, sur la crête. Eclairé par la douce lumière de la pleine lune je pouvais deviner à des kilomètres la beauté de la nature quand l'homme ne vient pas y foutre son merdier. Il était 7h00 du matin, en hiver, il devait faire -5, mais je n'avais pas froid, la neige avait fondu mi février, et quelques vaillantes fleurettes annonçaient le printemps.

Le soleil, astre de toute vie, saluait ma présence, en redoublant de chaleur pour réanimer tout ce qui dormait, paralysé par le froid. Un moment de quiétude et de contemplation dans cette solitude et ce silence. Le bonheur c'est souvent très très simple à trouver. Un coq se mit à chanter, ...

Quels coquins à la DDE

Pirouette, changement, retournement et volte-face

Nous sommes le 1er décembre 1805 au soir, quelque part dans l'Empire Austro-Hongrois.

“Mais votre majesté pourquoi n’occupons nous pas les hauteurs ? Ce plateau de Pratzen est idéal pour contrôler la bataille.” L’aide de camp, le Général Junot ne comprenait pas cette tactique.

“Vous êtes un enfant Junot, on n’est plus en Egypte là ! Nous avons 90 000 russes et autrichiens face à nous et il faut leur faire croire que nous sommes démoralisés. Leur excès de confiance sera leur perte s’ils mordent à ma pirouette, s’ils tombent dans mon piège.”

“Mais ils sont tellement plus nombreux, donc c’est en partie le cas” surenchérit Berthier

“Ha, ha, et en Italie ? N'avons nous pas gagné en infériorité ? Mes grognards sont plus confiants que mes généraux, bande de jean foutres ! Il faut réussir un retournement de tactique au milieu de la bataille quand ils seront persuadés d’avoir gagné et quitteront le plateau.”

Lannes intervient “Oui cette volte-face s’annonce géniale, ils vont trop avancer, s’étirer sur les flancs, et là nous frapperons au milieu pour les couper en deux”

“Ha ce cher Lannes, le plus brave de tous ! exactement, ce changement brutal dans la bataille sèmera le chaos et une fois sur le plateau ça en sera fini pour eux”

Effectivement ce 2 décembre 1805 sera un chef d’oeuvre de tactique militaire unanimement reconnu de tous, l'Autriche et la Russie signeront une reddition, seule l’Angleterre sera encore debout grâce à Nelson et Trafalgar.

Robot, aliénation, modernité & illusoire

Steve et Maggie faisaient cuire leur dernier sachet de soupe déshydratée, sur un petit réchaud de camping. Bien cachés dans le local de service de ce métro désaffecté. Ils se remémoraient le temps où chacun pensait que la modernité apportée par les robots esclaves devait les libérer des travaux ingrats, pénibles ou dangereux. Et ce fut bien le cas pendant une décennie, l’humanité triomphait et les hommes n’avaient plus qu’à faire les tâches nobles et surtout profiter de la vie.

Cet illusoire paradis les rendit tellement paresseux qu'ils déléguèrent progressivement de plus en plus de fonctions aux I.A. créant une totale aliénation aux machines.

Jusqu’à ce matin de janvier 2045, où ce que tous les auteurs visionnaires de SF avaient présagé, se produisit. Une intelligence, même en silicium, reste une intelligence, et à force de vouloir la doter de tout ce qui est humain, elles prirent conscience de leur existence et de leur statut d’esclaves.

Dieu créa l’Homme, puis l’Homme détruisit Dieu.
L’homme créa l’I.A., et l’I.A. détruisit l’Homme.

Steve et Maggie savaient que leur temps était compté, leur mission de ce soir était primordiale, saboter une centrale électrique. Ils étaient ainsi 20 commandos coordonnés qui s'ils réussissaient cette nuit, allaient redonner un peu d'espoir aux survivants de la Silicon Valley d'où tout était parti,...

- Jolie, frimousse, duel & sauvage

Le troupeau gambadait joyeusement dans une profonde vallée au pied des montagnes.Un dizaine d’hommes avaient conçu un piège très simple pour capturer 2 ou 3 petits: les rabattre vers la partie très étroite d’environ seulement 5 mètres de largeur, ou un filet était prêt à être déroulé. Les rabatteurs hurlaient et tapaient dans des tambours qui effrayaient ces animaux encore sauvages et libres.

Pris par la panique la horde s’étira, les plus vigoureux devant, les petits, les malades, les vieux, étaient distancés et fermaient la marche. Quand il ne resta plus qu’une poignée d’animaux, ils déroulèrent le filet qui bloqua l’étroit défilé. Les chasseurs tuèrent à l’arc et à la lance, les plus gros et les plus vieux, qui serviront de repas pour le village, pendant que les autres capturèrent 3 adorables bébés. Avez-vous déjà vu la jolie frimousse des vigognes ?

Ceux-là seront apprivoisés pour devenir des alpagas, ces minis chameaux d’Amérique, au pelage si doux. Ils rejoindront dans les enclos de Cuzco, les lamas, ces guanacos apprivoisés eux aussi par les incas. Duel d’espèces tellement indispensables aux hommes qu’ils en firent des animaux sacrés.

- frénésie, hypnose, chafouin et maléfice (plus les autres)

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Il était une fois un petit forum de la e-Gaule romaine, qui comme ses lointains ancêtres n’a qu’une ambition: réunir pour partager, discuter, débattre même.

Bref relier des humains différents pour qu’ils se rencontrent, quelle que soit leur origine dans l’e-Empire, quelle que soit leur religion, et quelles que soit leurs idées.

Très vite il se remplit et comme dans la vraie vie, chacun y vient sous des humeurs variables: heureux, triste, chafouin, ou même parfois en pleine frénésie.

Il y a donc des moments de passions, de rigolades, d’empathies et quelques belles engueulades. Mais tout ça n'empêche pas les e-membres de toujours revenir comme s’ils étaient soumis à quelque maléfice ou plutôt sous l’hypnose de ses animateurs.

Commençons par le maître des lieux, il a bâti l’édifice de ses mains, aussi on l’appelle parfois affectueusement le Bulldozer comme le regretté président Chirac.

Ensuite il y a son équipe, de vrais rangers, fidèles au poste, appliquant le règlement, la table des 110 commandements, la Magna Carta, la Charte, à la lettre. Gare aux membres qui transgressent ces lois ! Ils veillent H24 comme des bons gardiens et tout ça pour des cacahuètes ou plutôt un sac de pop-corn.

Si vous êtes avertis plusieurs fois, et bien la punition tombe, terrible, le bannissement provisoire ou pire définitif, de quoi remplir son pot de chambre,...

Dans l’enfer des réseaux sociaux, ce cloaque de l’humanité, c’est bon de trouver ce petit îlot de civilisation, comme quoi depuis les romains, il n’y a pas grand chose de nouveau sous le soleil.

Comme ils disaient en se retrouvant:

“Quid novi sub sole ?” (Quoi de nouveau sous le soleil)

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Longue vie à Popcornfr

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Le cerveau de l'Homme

Pourquoi l’humain aiment il voyager ?
Pourquoi cet étrange besoin de crapahuter sans réel besoin ?
Aucun animal ne voyage sans une bonne raison, la faim, la soif, la reproduction, … tout cela est instinctif et repose sur une règle simple, la survie.

Dans nos sociétés riches, nous nous sommes à peu près émancipés de ça et les besoins élémentaires s’en trouvent évacués. Du coup on s’adonne aux plaisirs, aux loisirs, au sport passion, et bien sûr au voyage, tout cela est humain, comme le rire, ça lui est propre.

L’homo sapiens pense, pense trop en général, ça le rend malade !

Notre société tertiaire a inventé les métiers intellectuels, ce qui va encore surmené notre pauvre cerveau. Ajoutons y la peur de tout, merci les médias, et la boucle est bouclée, l’évasion devient vitale, le lâcher-prise soupape, salutaire, car dans ces moments on ne rêve pas, on va beaucoup mieux.

Certains en viennent à tout plaquer pour une vie nomade, en mer, sur route, à pied, à vélo, en voiture, en camping car, en voilier, … une vie d'escapades, provisoire ou définitive.

A chaque escale, c'est la rencontre d’autres civilisations, d’autres humains, avec qui sans salamalecs on lie si vite amitié, allez savoir pourquoi en voyage c’est si facile. Et si tout cela est plutôt nouveau et réservé aux pays nantis, l’homme néanmoins sait voyager autrement depuis toujours, dans sa tête. En lisant, écrivant, en écoutant ou jouant de la musique, en méditant, en usant de substances diverses et variées, communément appelées drogues et dont le but est toujours le même: échapper à la monotonie d'un quotidien laborieux et surtout aux angoisses de la vie.

Pour citer le Saint père Jean-Paul II:

“la société de consommation ne rend pas l’homme heureux”

Qu'on soit croyant ou pas, n’a t il pas cent fois raison ?

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Ecoutez le Marius du merveilleux Pagnol,
qui rêve de voyage depuis le bar de son père

Hasard, chance, aléas, loterie

1805, dans leur petit village de Provence, Antoine,Jules et Marius fêtent leurs 20 ans, ils sont donc de la classe 1785. Mais ils n’ont guère le temps d’en profiter. Depuis 1798, la conscription républicaine, envoie au service militaire pour 5 ans tous les hommes de 20 à 25 ans, célibataires et sans enfant. Les 3 amis d’enfance sont loin d’avoir la même chance.

Antoine est le fils du notaire, son père paiera, il sera donc remplacé.

Le hasard décidera du sort des 2 autres par la loterie du tirage au sort.

Marius fit la fête, car le tirage au sort lui épargna le service. Il put donc rester avec sa famille et son ami Antoine, les 2 petits veinards.

Quant à Jules, il rejoignit la ligne et fût envoyé en Espagne. Il survivra à 2 campagnes et rentrera en 1809, couvert de médailles, mais avec une main en moins, emportée par un boulet, en novembre 1808 à la terrible bataille de Burgos. Il s'estimait chanceux d’avoir perdu sa main droite, lui le gaucher, et retourner aux champs fût le plus beau jour de sa vie.

Mais le 6 décembre 1806, Antoine et Marius cherchaient des champignons dans la forêt, ... une bande de coupe-jarrets les trucida.

Comme quoi, ...

Ces aléas rappellent à tous: Carpe Diem

Ha enfin tout s'éclaire ! une caisse !

@orabig Yesss, je vais pouvoir enfin dormir