@Miss-Audrey a dit dans Le consentement (dans tous les types d'interactions) :
Je remonte le sujet avec la nouvelle proposition de loi qui a été adoptée sur le non-consentement : https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/06/19/definition-penale-du-viol-le-senat-approuve-a-son-tour-la-notion-de-non-consentement-de-la-victime_6614272_3224.html
Je n'ai pas d'avis tranché. Pour moi les arguments des uns et des autres sont intéressants et méritent d'être écoutés.
Et vous qu'en pensez-vous ?Dans tous les cas, c'est très bien qu'on en parle autant ces dernières années. Moi je crois que j'ai cédé plusieurs fois dans toutes mes relations. Dans la plupart des cas je ne l'ai pas vécu comme une agression car j'aurais pu dire non sans crainte, c'est juste je ne me suis pas toujours sentie en droit de le faire. Je ne voulais pas frustrer l'autre et j'ai grandi avec l'idée que quand on l'aime vraiment, on ne le rejette pas et on le fait, même les jours où on en a pas très envie. J'apprends à dire "non" petit à petit mais ça prend du temps de déconstruire tout ça ! Je me suis aperçue que dans ces cas là je réponds souvent "je ne sais pas trop" plutôt qu'un non franc. Ce n'est pas tout à fait la même chose pour le partenaire qui ne va pas avoir la même réaction. Et malheureusement je suis consciente qu'à l'inverse j'ai déjà dû un peu insister aussi ... Donc maintenant je fais plus attention.
Sur le consentement des enfants, pour moi la seule obligation c'est de dire bonjour quand on arrive quelque part ou qu'on reçoit quelqu'un, mais ça peut être juste oralement, avec un check ou n'importe quoi. Je ne comprends pas pourquoi tant de gens veulent que l'enfant leur fasse la bise et ça me met très mal à l'aise quand ils insistent ! Pour le coup, le consentement des enfants m'a toujours semblé important et j'ai toujours insisté dessus. J'ai l'impression que les mentalités évoluent un petit peu sur le sujet mais lentement ...
Bonjour
Dans l’article qui est mis en lien je lis <<La proposition de loi redéfinit dans le code pénal l’ensemble des agressions sexuelles, dont le viol, comme « tout acte sexuel non consenti ». Selon le texte voté dans les deux chambres du Parlement, ce consentement doit être « libre et éclairé, spécifique, préalable et révocable » et « ne peut être déduit du seul silence ou de la seule absence de réaction de la victime ».>>
As-tu des infos sur l’aspect révocable de ce consentement ? Il y a un délai de précisé au delà duquel on ne peut plus révoquer le consentement ?
Parce que des oui à l’instant T qui se transforme en non le lendemain ou qqs heures/ jours/semaines/mois voire années, ça c’est déjà vu.