Infirmière assassinée à Reims
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Deux femmes travaillant à l’hôpital de Reims ont été poignardées lundi 22 mai par un homme de 59 ans. L’une d’elles, une infirmière de 38 ans, a succombé à ses blessures. Cette agression pose à nouveau la question de la violence contre les soignants.
Vos réactions ?
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C'est récurrent, mais je vois pas exactement quoi faire pour empêcher de tels actes.
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@Doc-Cranium Si je me plante pas (mais je peux), il me semble que l'agresseur était connu pour être psychiatriquement instable.
Un mec comme ça n'a rien à faire libre de ses mouvements.
Je vais pas me faire des amis, mais de manière générale, nous avons en France, beaucoup trop de gens qui sont libres de faire ce qu'ils veulent et qui ne le devraient pas.
Et le sujet ne touche pas que la psychiatrie. -
@Jabba-the-Hutt
je suis d'accord,
et aux dernières infos, ce type a déjà agressé au couteau en 2017.
Nan, mais où va-t-on ???Après, ce sont les plaintes depuis des années :
pas assez de moyens matériels et humains
pour la santé
pour la justicele milieu psychiatrique s'est plaint encore tout récemment du manque de personnel et de locaux.
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Quand j'étais infirmière psy dans un hôpital public, dans les années 75 à 95, on disait déjà : la psy = le parent pauvre de la médecine ! Bientôt 50 ans que ce constat a été fait et que rien n'a vraiment changé pour améliorer la situation !!!
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C'est Sarko qui avait simplifié le transfert d'une partie des prisonniers vers des hôpitaux psy. Ca avait fait scandale à l'époque, surtout pour des raisons de sécurité du personnel soignant. L'objectif était encore une fois d'alléger les dépenses publiques, une place en hôpital psy coûte moins cher qu'une place en prison.
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@Marie-Thérèse rien à voir car là il était libre, le curateur et la famille signalait sa dangerosité, mais le psychiatre le trouvait stabilisé. Il ne prenait plus son traitement, pas de surveillance de sa prise de médicaments alors que ça aurait dû.
Il y a une diminution des places en psychiatrie depuis des années, manque de personnel et manque de psychiatres, beaucoup ne sont pas pris en charge correctement.
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D'ailleurs, que fait-on pour le psy, sa responsabilité professionnelle est clairement engagée.
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@Jabba-the-Hutt va savoir, si le patient soutient qu'il se soigne et que ses comportements jusque là en rdv étaient rassurants... La famille et le curateur peuvent donner leur avis mais 🫤. Ça ne doit pas être évident....
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@Marcel
si une prise de sang (obligatoire chaque semaine pour rester "à domicile" et non hospitalisé) pouvait déceler que le patient a bien pris régulièrement son traitement, ce serait déjà ça. -
@agathe ah oui tu as raison, c'est pas con. On va te dire que c'est liberticide. En vrai ce serait trop cher
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@Marcel
et la vie des gens, elle a un prix ? qu'il faudrait leur répondre
c'est moins cher que de les hospitaliser, quand même -
@agathe pas fiable, car chacun a un dosage et un traitement différent, donc la présence de la molécule dans le sang ne signifie pas qu'il prend bien son traitement, y'a pas de fourchette de dosage sanguin, certains prennent une faible dose ou une plus forte et s'il prend moins de traitement, il sera toujours positif, le taux sanguin varie naturellement.
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@Cynthia80
j'ai bien dit "si la prise de sang pouvait déceler"
c'est certain qu'il faudrait trouver une autre solution.
Passer dans un centre social chaque jour pour l'ingestion des médicaments serait faisable. avec pointage informatique. Une carte spécifique; -
@agathe il y a la possibilité de prescrire une infirmière à domicile pour la prise des médicaments, ça se fait en psy.
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@Cynthia80
oui, mais elles passent une fois par semaine, remplissent le pilulier et voilà... -
@agathe non, elle peuvent passer 2 fois par jour pour donner les médicaments, je connais des patients psy en obligation de soins qui ont ce passage infirmier matin et soir.
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@agathe a dit dans Infirmière assassinée :
Passer dans un centre social chaque jour pour l'ingestion des médicaments serait faisable. avec pointage informatique. Une carte spécifique;
D apres l article du 1er poste il se rendait en centre de soin pour prendre son traitement chaque jours sauf le week end
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Je dirais aussi que le problème c'est que d'un point de vue science psy on a pas bien avancé...
J'ai l'impression que même dans les centres spécialisés les soignants sont démunis face à ces maux.