Homeira Qaderi a fui l'Afghanistan, elle vit aux Etats-Unis. Elle ne peut pas récupérer son enfant âgé de 2 ans, ce qui est une souffrance terrible pour cette femme. Elle a écrit ce livre pour que l'on sache ce qui se passe dans ce pays et la valeur accordée aux femmes, c'est-à-dire rien. A tel point que l'acte de naissance d'un enfant ne porte que le nom du père. La mère, la génitrice n'existe pas. Peut-on imaginer ça? le désespoir est dans le coeur des hommes mais bien plus encore dans celui des femmes. Une vie à passer enfermée, on ne doit pas voir l'ombre d'une femme derrière une fenêtre, pas de livres dans les foyers à part le Coran, bien sûr aucune instruction autorisée, aucune sortie. L'enfer.
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Danser dans la mosquée
@icescream : hélas oui. " Un témoignage autobiographique poignant de l'autrice Homeira Qaderi, qui est née et a grandi en Afghanistan ". J'ai lu il y a plusieurs années le même genre de livre : " Les Hirondelles de Kaboul ", de Yasmina Khadra, édité en France en 2002. 20 ans après, rien n'a changé.
Nous ne pouvons qu'assister, impuissants, à cette tragédie humaine. La révolution des moeurs ne peut être initiée qu'au sein du monde musulman par des musulmans, et l'on voit ce que ça donne en Iran : des morts, des blessés, des détenus d’opinion, mais la résistance ne faiblit pas. Puisse t-elle un jour porter ses fruits !| dernière édition par ayamé Réputation: 14914 | Messages: 11165 -
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@icescream a dit dans Danser dans la mosquée :
@Chocolatine c est autobiographique ?
Oui c'est son histoire.
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@ayamé
J'ai lu aussi les Hirondelles de Kaboul et effectivement rien n'a changé. Mais j'ajoute que sans les talibans la vie des femmes afghanes s'apparentait à un cauchemar aux yeux des occidentales, et ça l'était. Déjà. -
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@Chocolatine a dit dans Danser dans la mosquée :
@ayamé
J'ai lu aussi les Hirondelles de Kaboul et effectivement rien n'a changé. Mais j'ajoute que sans les talibans la vie des femmes afghanes s'apparentait à un cauchemar aux yeux des occidentales, et ça l'était. Déjà.J'ajoute que l'auteure (je n'aime pas le terme d'autrice ça écorche mes oreilles...) lors de plusieurs années passées en Iran avec son mari (qu'elle n'a pas choisi mais auquel elle s'attache car il semble plus ouvert et respectueux de sa femme que ne le sont les afghans dans leur ensemble) envie les jeunes femmes iraniennes qui elles ne sont pas soumises à la burka, peuvent faire des études et....rire entre elles dans la rue. Soit, à ses yeux, jouissent d'une libertéinimaginable pour elle femme afghane. C'est tout dire....
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@Chocolatine : oui, la situation des femmes aghanes est sans doute la pire qui soit .