C'est une question philosophique assez vaste car nous pouvons la traiter à différents niveaux et sous plusieurs approches/
Changer psychologiquement, physiquement, socialement, moralement ou métaphysiquement ? Ayant ma conviction sur le sujet, son avantage étant que, qu'importe sous quel aspect. Je pense que le changement est à la fois perpétuel et monistique si j'ose dire.
Je vois donc le changement d'une manière "systémique générale", dont l'existence ne dépendrait pas de notre seule volonté. On ne peut pas changer, nous changeons de fait, nous n'avons pas le choix.
Et nous changeons à tout moment, continuellement, chaque millième de seconde, et c'est en cela que ça m'intéresse.
La seule chose qui ne change pas, c'est le changement. De fait, ce mouvement subsistant du changement nous donne l'impressions que en réalité, rien ne change. Ce n'est pas tant le fait de changer que l'on appréhende, mais plutôt notre incapacité dû, entre autre, à une conscience limitée, à le percevoir.
Le changement est omniprésent, il nous détermine à changer, pour autant on ne change pas tous de la même manière. Les trajectoires sont différentes, nos vécus le sont et notre propre rapport au changement l'est aussi. Je suis convaincue que nous changeons, bien que je dois aussi avouer, que cette idée a tendance à me rassurer.
Possiblement dû au fait que je vois cette constante dynamique comme une sorte de système égalitaire. Soit personne ne peut y échapper, qu'importe sa situations sociale, ses actes, ses expériences.
Si je globalise, c'est parce que je considère que c'est une loi naturelle, qui influe autant sur le psychologique que le physique, et tout le reste.