@delnis le thème est plus large que la pure peur (ex : parfois le dégueu peut faire froid dans le dos), et peut concerner le héros et pas le lecteur...
@delnis le thème est plus large que la pure peur (ex : parfois le dégueu peut faire froid dans le dos), et peut concerner le héros et pas le lecteur...
@delnis Je confirme. Je trouve d'ailleurs très intéressant de lire les commentaires des uns et des autres et découvrir les différents ressentis face aux extraits qui nous sont proposé. On se rend compte que la notion et l'idée qu'on se fait lorsqu'on utilise l'expression "faire froid dans le dos" est finalement variée et changent vraiment d'un individu à l'autre.
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions.
De mon côté, depuis le début de ce thème j'ai pas considéré les extraits en cherchant celui qui me faisait le + "froid dans le dos" (aucun n'atteint réellement cet objectif, faudrait du Stephen King pour ça mais ça ne marcherait pas non plus, parce que la mécanique de King, à mon sens, ne fonctionne que dans la longueur du récit et la lente montée en stress - en gros faut lire tout le roman pour ressentir qqchose dans les passages très intenses).
Bref, on ne vote pas toujours pour le passage qui colle le mieux au thème je pense. Plein d'autres paramètres entrent en compte.
Comme l’a si bien dit @shanna« on ne vote pas toujours pour le passage qui colle le mieux au thème je pense. Plein d'autres paramètres entrent en compte »
Et c’est vrai .! impossible de ne pas tomber en amour devant l’ écriture de Miss Nothomb , de ne pas reconnaître sa plume efficace, sa narration délicieuse et déroutante , son brin de folie surtout.
Mais un peu de terreur , de la vraie, ca fait pas de mal. Elle me pardonnera donc si
J'ai pas voté lors du précédent duel il me semble. En fait, j'étais très partagée et je n'ai pu me résoudre à faire un choix.
Ici ce fut plus facile, même si j'aime bien l'extrait d'Orabig j'ai préféré celui d'Artémis. C'est totalement arbitraire de ma part parce que je trouvais que les deux collaient bien, juste plus accroché à l'un que l'autre.
Quelqu’un était entré dans la maison. Quelqu’un marchait dans le vestibule sur la pointe des pieds. Était-ce Sam ? Était-il venu à sa recherche ? Mais, dans ce cas, pourquoi ne l’appelait-il pas ?
Et pourquoi avait-il fermé la porte de la cave ?
Car la porte de la cave venait de se fermer. Elle entendit le déclic de la serrure et les pas qui s’éloignaient. L’intrus devait être en train de monter au premier étage.
Elle était enfermée dans la cave. Il n’y avait plus d’issue possible.
Plus d’issue, nul endroit où se cacher. Quiconque descendait les escaliers menant à la cave embrassait d’un coup d’œil tout le sous-sol. Et elle savait que quelqu’un, tout de suite, allait descendre ces escaliers. Elle en était sûre.
Si seulement elle avait pu se cacher, ne fût-ce qu’un instant, celui qui la recherchait serait obligé d’aller jusqu’en bas des marches pour l’apercevoir. Et alors, elle aurait peut-être le temps de se précipiter vers la sortie.
La meilleure cachette était la cage de l’escalier. Si elle pouvait se dissimuler sous de vieux papiers ou de vieux chiffons…
C’est à ce moment que Lila aperçut la couverture clouée sur le mur.
C’était une grande couverture indienne, vieille et très usée. Elle l’arracha et le tissu moisi se détacha des clous qui le maintenaient. Il tomba du mur, démasquant la porte.
La porte. La couverture l’avait complètement dissimulée. Sans doute, cette porte menait-elle à une autre pièce, probablement un cellier à l’ancienne mode. C’était l’endroit idéal pour se cacher et attendre.
Et l’attente ne serait pas longue. Car maintenant, elle entendait le bruit des pas assourdis qui se rapprochait, traversant le vestibule puis gagnant la cuisine.
Lila ouvrit la porte du cellier.
C’est alors qu’elle cria.
Elle cria à la vue de la vieille femme, une vieille femme décharnée, zux cheveux gris dont le visage ridé, parcheminé, lui adressait une obscène grimace de bienvenue.
— Madame Bates, haleta Lila.
— Oui.
Mais la voix n’émanait pas de ces joues creuses et tannées.
La voix venait de plus loin, derrière elle, du haut de l’escalier.
Lila se retourna et vit une silhouette informe et lourde, à demi cachée par la robe étroite qu’on avait trop rapidement enfilée sur d’autres vêtements. Affolée, elle contempla le châle qui ressemblait à un linceul, le visage blanc et peint, qui minaudait. Elle contempla encore les lèvres maladroitement fardées et les vit s’entrouvrir en une grimace convulsive.
Je suis Norman Bates, dit la voix aiguë et perçante. Et la main apparut, la main qui tenait le couteau. Et une forme avançait à petits pas.
Extrait de Psychose de Robert Bloch.
Extrait de Punk à chien
— Méfiez-vous d'Hannibal Lecter. Le Dr Chilton, le directeur de l'hôpital psychiatrique, vous expliquera comment il faut faire pour communiquer avec le patient. Suivez ses instructions à la lettre. Ne vous en écartez pas d'un iota, pour quelque raison que ce soit. Si Lecter accepte de parler, ce sera juste pour essayer de se renseigner sur vous. C'est le genre de curiosité qui pousse un serpent à regarder dans le nid d'un oiseau. Nous savons tous qu'il y a un minimum d'échange d'informations inévitable lors d'un entretien, mais ne dites rien de précis à votre sujet. Vous n'avez sûrement pas envie qu'il garde en tête des renseignements personnels vous concernant. Vous savez ce qu'il a fait à Will Graham ?
— Je l'ai lu, à l'époque.
— Lecter a éventré Will avec un couteau à découper le linoléum. C'est un miracle qu'il ne soit pas mort. Vous vous rappelez du Dragon Rouge ? Lecter a lâché Francis Dolarhyde contre Will et sa famille. Grâce à lui, le visage
de notre agent ressemble maintenant à un tableau de Picasso. A l'hôpital, Lecter a défiguré une infirmière. Faîtes votre travail, mais n'oubliez jamais ce qu'il est.
— Qu'est-ce qu'il est ? Vous le savez ?
— Je sais que c'est un monstre. Un point c'est tout.
Extrait de Le Silence des agneaux de Thomas Harris.
Voilà, vous pouvez à présent voter pour votre extrait préféré %(#884DA7)[**Je vote pour Leitmotiv**] %(#26619C)[**Je vote pour Punk à chien**]
Vous avez jusqu'à demain 3 juin à 18h50, soit 24h, pour faire votre en choix en copiant le code qui correspond.
Alors là c'est ennuyeux !
Comment choisir entre Norman Bates et Hannibal Lecter ! ? Le Docteur Lecter est un de mes personnages préférés, mais le passage choisi de Psychose est très développé, et en écriture, les détails font les émotions.
Alors : Je vote pour Leitmotiv
Le choix n'a pas été évident.. .
Dans les deux cas, je pense que le cinéma est plus à même de porter les émotions et faire monter doucement l'angoisse du spectateur que les mots, même très bien maniés.
L'extrait choisi par Leitmotiv me semble toutefois mieux s'en sortir que celui de Punk à chien.
Je vote pour Leitmotiv
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions.
En effet c'est très cinématographique tout ça, amusant que les deux extraits se soient retrouvés l'un contre l'autre Je vote pour Leitmotiv
parce que j'ai eu plus peur en lisant le texte... même si au ciné je pense avoir eu tout aussi peur avec Le silence des agneaux qu'avec Psychose!!