Roman, prisonnier violent, incarcéré depuis douze ans retrouve un sens à son existence grâce à sa rencontre avec un mustang sauvage qu'il va pouvoir dresser en intégrant un programme de réinsertion.
Nevada touche l'âme car on voit la transformation progressive du personnage au contact du cheval. Matthias Schoenaerts est formidable. Il nous avait déjà beaucoup plu dans "Loin de la foule déchaînée", "Une Suite française" et "De Rouille et d'Os". Là, on voit son personnage de prisonnier peu à peu ouvrir son cœur au champ des possibles. Cela laisse place à des scènes d'anthologie, comme quand le cheval vient pour la première fois vers lui alors qu'il est sur le point de baisser les bras. La scène où Roman dit à sa fille combien il l'aime est très forte également, comme la scène finale. Les images de chevaux sont vraiment sublimes. La violence du milieu carcérale et la scène où Roman donne des coups de poings au cheval peut choquer et remuer. Bruce Dern est génial et Robert Redford a eu raison de soutenir ce projet de Laure De Clermont-Tonnerre. Un coup de cœur.