@Artelise Merci le "passé simple"
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@Artelise : auto-portrait, on te reconnaît bien là et c'est comme ça que tu nous plais .
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je viens de remarquer un truc marrant..
Lorsque je me décide à relever le gant et me mesurer à vos mots, je copie/colle la liste dans un document word et je rédige ce que tout cela m'inspire.
Enfin, lorsque je suis satisfaite, je me contente de cliquer sur le bouton "enregistrer" de mon logiciel, en lui laissant le soin de choisir le titre. Or, la procédure, dans ces cas-là est simple, le logiciel va "bêtement" prendre le premier mot du document pour intituler le nouveau fichier. Et jusqu'à présent, il n'a jamais détecté de doublon. lol.Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
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_ Maman ! c'est quoi du pus ?
_ C'est un liquide qui se forme sur une plaie quand elle contient des microbes
_ Ah oui, c'est une infection, alors. Je peux aller jouer dehors avec mes copains ? j'ai tout fini !
_ D'accord, je t'appellerai avant le repas pour vérifier tes leçons.
Et je reprends le fil de mes pensées Pas très gaies, comme la dernière leçon de Tim.
Est-ce que Martin a raison ? A son sens, nous devrions quitter cette région. Son père aussi affirme que le nord reste sans perspective d'emplois nouveaux et les entreprises s'expatrient de plus en plus. C'est difficile d'accepter cet état de fait. C'est la famille de Martin, notre maison, nos amis, qu'il faudrait quitter.
Un vol d'oies sauvages à l'horizon me distrait de mes pensées. Il y a déjà eu une migration il y a un mois.
Je m'aperçois que j'ai oublié d'épicer mon rougail avant d'ajouter les légumes. Je n'ai pas la tête à ce que je fais. Mais quels soucis. Je vais appeler ma soeur. Le bassin d'emploi de Rennes est bien noté. Elle saura nous conseiller. Je vais lui demander si elle peut nous accueillir pour le week end.
Et j'échafaude pendant .. je ne sais combien de temps.
C'est sûr, Maud serait heureuse qu'on se rapproche, et pourrait héberger Martin le temps de la période d'essai sur un nouvel emploi.
Mais il est déjà 18H30. Je vais appeler Tim.| last edited by agathe Reputation: 10131 | Posts: 8427 -
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@agathe Le début ne laissait pas présager de la suite, on est plus (plusse ) dans le réalisme.
| last edited by A Former User Reputation: 0 | Posts: 0 -
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@Katorz a dit dans Décris-moi un mouton :
on est plus dans le réalisme
on est plus... ?
--> nous ne sommes plus / pas ?
--> nous sommes davantage ?Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
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@Artelise "nous sommes davantage", sinon j'aurais écrit "on n'est plus" ce qui, d'ailleurs, n'aurait eu aucun sens.
Mes excuses si j'ai été mal compris.| last edited by A Former User Reputation: 0 | Posts: 0 -
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@Katorz non, pas de soucis, c'est moi qui ai du mal avec ce mot et comme l'usage du "ne" pour marquer la négation se perd... ^^ bref, je me doutais de ta réponse, mais je voulais être sûre.
D'ailleurs je peux plussoyer et ajouter que je trouve beaucoup de charme à cette petite tranche de vie.
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
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- Donner un sens à sa vie est une chose importante. C’est en regardant un coucher de soleil, alors que j’étais enfant, que j’ai eu la révélation. Pourtant, au départ, je n’étais pas douée pour la peinture ! Je me souviens de mon premier essai comme c’était hier. C’était quelques années plus tard. Devant mon chevalet, je contemplais mon œuvre : la perspective n’était pas bonne. Rageusement je pris la toile et la jetai au sol.
Quelques instants plus tard, un peu calmée, je pris une nouvelle toile et je recommençai. Je traçai les lignes différemment et le résultat fut meilleur. Je repris confiance et continuai en laissant mon inspiration guider ma main sans en perdre le fil. Un soleil rayonnant et quelques nuages irisés du plus bel effet vinrent compléter la scène. C’était bien plus joli que peindre un vol d’oiseaux qui somme toute était assez banal dans ce genre de représentation. Encore quelques détails, quelques arbres pour trancher sur la couleur dominante et marquer l’horizon, et je contemplai cette œuvre toute simple. Il ne faut jamais renoncer, et c’est ainsi que je pus parvenir à terminer ce tableau. C’est alors que je me rendis compte que j’avais passé des heures à peindre, j’avais aussi soif que si j’avais mangé des plats épicés !
Des applaudissements ponctuèrent ces phrases. Margaret Adams sourit au public. Elle était très émue de ce témoignage d’admiration qui, souligna Darius, le présentateur de l’émission, était plus que méritée. Les couchers de soleil de la célèbre peintre étaient connus dans le monde entier.
- Et ce premier tableau, qu’est-il devenu ? Vous y teniez tant...
- Hélas, il a disparu cela fait longtemps, et en effet j’y tenais beaucoup
Darius fit un signe de la main et un accessoiriste s’approcha, portant une toile aux couleurs chatoyantes, qu’il remit au présentateur.
- Margaret, puis-je vous prier d’accepter ce cadeau ?
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux
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Ce soir c’est le 24 Décembre ! Et alors ??? Quelle différence cela peut-il faire ? Aucune ! exceptée , sans doute, l’heureuse perspective de parvenir, dans ce lendemain de fêtes, à manger à sa faim dans des poubelles un peu plus fructueuses! Certes, il y a bien le secours catholique, les restaus du cœur, mais l’ambiance y est trop bruyante, Louis préfère avoir la paix . Sa devise est formelle : ne rien devoir à personne mais aussi et surtout ne dépendre de quiconque. Tant pis pour le partage ! Il assume et accepte depuis longtemps son choix de vie . Se débrouiller seul , sans jamais succomber à la tentation d’un vol de nourriture ou autre, est sa façon à lui de conserver un peu de dignité . Point final ! Il somnole, là, la tête appuyée contre le mur de la grande entrée de ce supermarché , une boîte de conserve à ses pieds, attendant l’aumône éventuelle d’un passant généreux ! Autour de lui, ce n’est qu’un fourmillement de gens qui vont qui viennent , avec leurs chariots remplis de victuailles , de papiers cadeaux, et décorations en tous genres !
Il fait frisquet! Une bise glaciale engourdit ses membres. Il ne s’en rend même plus compte ! Il ne se rend plus compte de grand–chose, d'ailleurs.! Pas même de cette blessure sur le dos de sa main qui commence à suinter le pus . Louis, est pelotonné dans un vieil l anorak déchiré , qu’il ne quitte jamais, il ferme les yeux. Qu’importe ! Il ne fait plus trop de différence entre ses rêves et ses souvenirs ! Il aime remonter le fil et se laisser transporter en plein cœur de cette vie pleine de sens qui fut la sienne, quand le soleil se profilait encore à l’horizon, bien avant que tout ne bascule , bien avant sa décision de s’éloigner des siens sans même une lettre d’explications.
Il revoit, regarde, admire une famille, la sienne, unie, si débordante d’amour. Les enfants sont excités, ils chantent , se chamaillent, s’affairent autour de ce sapin qu’ils habillent de boules multicolores et pailletées ; avec cette infinie patience dont seuls, les enfants sont capables. Dieu qu’il est doux de repasser en boucle ses images et ne jamais cesser de s’émerveiller encore et encore! Il fait de plus en plus froid. Louis noie son désespoir dans une dernière gorgée de vin qui lui brûle l’estomac. Il bascule encore plus loin dans le souvenir. Le chapon , finement épicé , se pare d’or dans la cheminée ,les flammes éclairent la crèche donnant une expression de vie à tous ces santons en attente de l’enfant prodige ! Louis sourit de plaisir en sombrant peu à peu dans un profond sommeil !
Bien plus tard, lorsqu’il ouvre les yeux, les lumières du supermarché sont éteintes et le parking désert. Il se redresse,et aperçoit en ramassant son gobelet en fer, un petit panier dans lequel a été déposé de quoi faire un vrai festin : du pain frais, du pâté, des papillotes en chocolat,et même une buche aux marrons !!!
A dix mètres de là, un vieil homme barbu vêtu de rouge et de blanc, vient de disparaître dans un halo de lumière . Louis ne le saura jamais..
| last edited by Kachina Reputation: 23365 | Posts: 16125 -
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Accepter est le pus de la renonciation, alors qu’à l’horizon, et sur le fil de l’histoire, les moments épicés prennent un sens pour se mettre en perspective; et finalement nous conduire au vol vers le bonheur.
| last edited by Music Reputation: 10230 | Posts: 5052 -
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Il pataugeait depuis un bon moment dans ce bourbier et sentait ses forces le quitter peu à peu. S'il avait su le fil des évènements, il n'aurait jamais accepté de postuler pour ce voyage. Ils l'avaient bien eu ces gueux. Une annonce alléchante l'avait ensorcelé: il cherchait depuis peu de nouvelles perspectives dans sa vie merdique et la voilà qui apparaît comme par magie l'incitant à voir de nouveaux horizons et à revigorer ses sens poussiéreux. Tout y était : un vol direct, une résidence au milieu de la nature et des aventures épicées, bref le paradis. Le pauvre, il était tombé pile dans le panneau. Contacter les organisateurs, réserver une place et acheter un ticket d'avion ne lui prirent que quelques minutes. Il faut dire que l'arnaque était bien ficelée et les vols étaient pour de vrai mais la destination constituait une... surprise...mortelle.
C'était au milieu de la nature, mais quelle nature! Une nature sauvage, indomptée, la forêt était impraticable et il finit par s'empêtrer dans ce bourbier purulent et verdâtre. Il l'aspirait à lui, lentement mais inexorablement. Tandis qu'il attendait, résigné, le dénouement de cette histoire dans l'un de ses sens, une pensée philosophique germa dans son esprit engourdi. Hélas, je ne pus la recopier car elle était sortie sous forme de gargouillements avec ses derniers souffles pendant que ses yeux exorbités regardaient l'au-delà. Je regardai longuement sa dépouille empoisonnée se faire aspirer par le bourbier qui se délectait visiblement de sa victime. Il était satisfait, il avait aimé l'homme et cela me réjouissait. Je retournai ensuite à ma tente pour voir s'il y avait une autre âme simplette en quête de nouveaux horizons. -
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@cupide petite coquine , tu t’es servie du passé simple toi aussi .plus facile à caser pas vrai ?
| last edited by Kachina Reputation: 23365 | Posts: 16125