@Kachina
ajoutons : centenaire

Je regarde une série policière donc ce sera le mot enquête

Je viens de revoir le film "joyeux noël" diffusé ce soir, alors le mot que je choisis sera "Paix".
(Avec amour, peut-être le plus beau mot du monde)

C'est l'heure de la récap 9 mots au total (Good) de quoi faire une bonne "cuisine" (j'ai faim en vous écrivant, ça se ressent )

En parlant de ça, but Where is @igor Is he in the kitchen ????

Tant pis , le train part sans lui, il nous rejoindra plus tard.

Paix - Enquête - Aura - Evanescent(e) - Fantôme - Souffle - Rusé(e) - Brume

Go ! à très vite !

Je commence.

Où était-elle ? Elle n'en savait rien, elle ne constatait que le silence autour d'elle, alors qu'elle s'avançait dans cette brume. Puis soudain, une silhouette apparut face à elle, au milieu de cette aura angoissante. La silhouette indistincte se mit à parler, d'une voix étrange semblable à un souffle.

• Tu es arrivée au terme de ta vie terrestre, c'est ton âme qui est présente ici. Un jugement de l'Eternel t'attend pour déterminer la place où elle ira. As-tu des arguments pour éviter la condamnation la plus cruelle ?

Elle ne répondit pas tout de suite, de son vivant elle était plutôt rusée, elle tenta le tout pour le tout.

• Je sais que j'ai été assassinée par un inconnu, je dois retourner sur Terre pour mener l'enquête moi-même et préparer un avenir de paix à mon âme.

La silhouette devint évanescente pendant quelques secondes avant de réapparaître.

• L'Eternel t'accorde de retourner dans le monde des Hommes et de mener ton enquête, profite de cette opportunité pour le Bien !

La brume se changea en noir absolu, puis en un tourbillon de couleurs, et elle se retrouva sur Terre. Elle courut là où elle vivait, la porte de son appartement n'était pas fermée. Un homme était agenouillé en pleurs, le corps de sa femme gisant au sol couvert de sang. Elle !

On ne ruse pas avec l'Eternel, elle devait mener son enquête oui, mais en étant fantôme. Etait-ce là sa punition ?

Il s'était passé de drôles d'évènements cette fameuse nuit dans le cimetierre du village. Des pots de fleurs ornant certaines tombes avaient été déplacés pour être déposés sur d'autres au moins centenaires : celles de personnes décédées depuis si longtemps qu'elles étaient maintenant oubliées de tous.
Une enquête fut menée pour découvrir le ou les coupables mais il s'était avéré que tous les habitants avaient un incontestable alibi.
L'inspecteur ne voulait pas finir par croire que c'était l'oeuvre d'un fantôme, aussi rusé fut-il. Il avait alors décidé de planquer de nuit dans cette cité des morts pour découvrir le fin mot de l'histoire.
C'était l'automne, une brume aux allures évanescentes recouvrait l'endroit, donnant à ce lieu un air encore plus étrange et mystérieux.
Et là, au bout de 2 ou 3 heures seulement, il la vit, tout près de lui. C'était une jeune femme au teint d'albâtre, vêtue de longs voiles blancs : quel contraste avec la nuit si noire, et ce d'autant plus que l'aura qui l'enveloppait était comme neige immaculée. Dans un souffle froid mais pas glacé qu'il avait même trouvé agréable, elle lui murmura au creux de l'oreille qu'elle se prénommait Nives ou Ines, il n'avait pas bien entendu tant sa voix était fluette.
Elle lui révéla aussi qu'elle avait pour tâche, entre autres, de veiller à ce que tous les morts soient honorés au moins 1 fois dans l'année. Voilà pourquoi elle déplacait des fleurs pour ceux dont plus personne ne se souvenait. Il ressentit à ce moment-là un incroyable sentiment de paix, presque de la béatitude.
Il se frotta les yeux et vit que le jour se levait. Comment ça : il était minuit il y avait 5 minutes à peine et maintenant, sa montre indiquait 6h. Non, il ne s'était pas endormi, il en était sûr, mais ça, personne ne le croirait.
En rentrant chez lui, sa fille l'accueillit en lui signifiant qu'elle avait été sage comme une image en son absence : elle avait passé la soirée à lire une histoire merveilleuse, celle de Nives, la princesse des glaces. " Quel étrange hasard, j'ignorai que ma fille possédait cet ouvrage...", pensa t-il, complètement décontenancé.
Serait-il donc vrai que rêve et réalité s'unissent dans un jeu de miroirs au royaume des défunts ?

Lui qui vivait en paix dans son petit coin de campagne se retrouva au coeur d'une enquête policière. Par un matin de mai, alors que la brume printanière s'estompait, il ne put que constater les dégâts. Des citronniers avaient été tronçonnés dans la nuit. Qui avait pu saccager ses arbres de cette façon ?
Non, je n'ai aucun ennemi, répondit-il aux gendarmes.
Non, je n'ai rien entendu...
L'histoire fit grand bruit dans la commune et aux alentours. Et par le fait, bien des villageois vinrent le voir pour lui manifester leur soutien ou connaître les avancées de l'enquête.
Réticent, au départ, Tom prit conscience petit à petit que ces visites lui faisaient le plus grand bien.
Et il ne refusa plus les invitations à passer boire un café, partager un repas du soir.
L'aura de sa chère disparue était toujours aussi présente, mais avec un souffle, une légèreté dont il mesurait pleinement la douceur.
Il lui fallait chasser les fantômes rusés du passé, ne garder que le souvenir évanescent de sa chère Anna.

@katorz un fantôme qui erre n'est pas un fantôme heureux dit-on
@ayamé mais j'aime bien cette ambiance brumeuse
@agathe Chouette on a la suite

Mais comment vous faites pour être aussi rapides ? Donnez moi le nom de cette muse Siouplé !

En cette nuit de Samhain, l’île de Vindilis arborait un vaporeux manteau de brume. Les frontières entre le monde des vivants et l’Au-delà étaient exceptionnellement ouvertes.

« Accorde-nous le juste discernement, l'équitable choix en ce qui se doit d'être et ce qui ne se doit pas... »

Les deux Grands Druides représentants du féminin et du masculin sacré refermèrent le cercle qui contenait en son centre deux menhirs. Le feu follet qui les avait accompagné s’effaça doucement dans une lueur évanescente. Adamas drapa sur les épaules de sa consœur une cape blanche. Il savait que le froid la gagnait après chaque rituel. Le souffle court il resserra les pans de la sienne.

• Ta jeune protégée et son amant ont-ils largué les amarres ? Tous nos efforts seraient réduits à néant si on les apercevait
• Ils sont en route pour Carnac. Leur contribution au site sacré sera précieuse. Je l’ai vu.
• Leurs familles ne sauront jamais. Même si elles mènent une enquête
• Ils sont bien trop orgueilleux pour y songer. Il les aurait tué eux-mêmes plutôt que d’accepter une pareille mésalliance.
• Dans ce cas ils seront satisfaits de savoir que leurs enfants sont prisonniers dans deux menhirs qui se font face et qui jamais ne pourront se rejoindre

Résignée elle conclut

• Parfois il faut savoir ruser. C’est ainsi que l’on préserve la paix.

Chrysante alluma deux navets que l’on avait creusé pour en faire des lanternes et en offrit un à Adamas. Main dans la main, leurs silhouettes blanches à l'aura de fantôme se mirent en marche. Il leur fallait encore présider les festivités de Samhain.

Des siècles plus tard, la religion Chrétienne passa par là et décida de faire table rase du passé. Ainsi Vindilis fut renommée Belle Ile et les menhirs Jean et Jeanne. A l’heure actuelle on peut encore les voir qui se font face.

Voici la légende telle qu'on la raconte aux touristes de Belle Ile

https://lemystiquemorbihan.wordpress.com/2017/12/11/la-legende-de-jean-et-jeanne-les-menhirs-de-belle-ile-en-mer/

Je suis épaté de voir comme vous êtes parvenues à placer les mots aura et evanescente. J'avoue que je me suis bien demandé au début comment j'allais faire. Ce sont des mots au sens assez spécifique tout de même.

@Katorz : ce sont pourtant des mots qui accompagnent bien les fantômes et tu t'en es très bien tiré .

@ayamé Oui mais au départ je voulais éviter de parler fantôme au sens spectre, et puis j'ai renoncé. Facilité ? Peut-être.

@Katorz : aucune facilité, mon cher, le mot fantôme étant un terme très spécifique, bien plus qu'aura et évanescent.

@ayamé J'aurais pu écrire une histoire de séparation de couple où l'un des deux aurait ressenti le fantôme de la présence de l'autre. Là ce n'est plus un mort errant. Fantôme devient synonyme de souvenir.

@Katorz Fantôme peut même servir de prénom genre a un chat. Tout est possible

@Katorz : tiens, tu m'as donné envie d'écrire un 2e texte sans défunt, ni souvenir . Il s'agit d'une histoire vraie que j'ai connue quand je travaillais en psy.

Rose était anorexique. Elle était devenue si maigre qu'elle n'était plus qu'une ombre évanescente qui déambulait tel un fantôme dans les couloirs de l'hôpital psy, cernée d'une aura devenue grise tant sa joie de vivre avait complètement disparu. Les rares fois où elle consentait à parler, ce n'était que pour dire quelques mots émis dans un souffle à peine audible.
Ses parents avaient dû se résigner à la faire hospitaliser car Rose était rusée, elle savait tricher pour avoir la paix.
Ses parents, constatant qu'elle maigrissait toujours malgré les aliments qu'elle absorbait devant eux, ils menèrent une enquête et constatèrent qu'elle se faisait vomir.
L'hôpital, tri-centenaire, était un magnifique édifice. Quand il était auréolé des brumes matinales et vespérales, il devenait vraiment propice à la méditation : nul doute que Rosa y trouverait les clés pour sa guérison, pensèrent-ils, leur dernier espoir chevillé au coeur.
Et le fait est : Rosa y resta 2 mois et en sortit enfin apaisée et réconciliée avec la nourriture, bien que son appétit ne devint jamais autre que celui d'un moineau.

Bien joué !

@Hilda-Van-Holp a dit dans Décris-moi un mouton :

Bien joué !

Approuvé par le comité des approbations (constitué de moi tout seul )

pouf.. on disparait une demi-journée et on a 5 textes à lire !
Je vous lirai plus tard, quand je me serai moi-même prêtée à l'exercice pour ne pas être influencée.

@Artelise ils sont déchainés mais qu'est ce que c'est bien ! Suis bien contente de mon fantôme .