@vi-king oulalalala ! Good ! toi t'as dansé avec les loups ! J'ai bien cru reconnaître le beau Costner dans ce portrait de guerrier....Je vais me refaire une lecture de ton texte tiens ! pour le plaisir . 
-
Décris-moi un mouton
| last edited by Kachina Reputation: 23365 | Posts: 16020 -
Décris-moi un mouton
@kachina effectivement ça pourrait ressembler au personnage ,
même si c'est écris sans rapport avec le film
on l'imagine comme on le souhaite ^^et ravi que cela te plaise
-
Décris-moi un mouton
@vi-king Ce texte m'a s'coué , ébranlé .Un peu plus j'envoyais la
note maximum ... -
Décris-moi un mouton
@vi-king : waouh, quelle magnifique sensualité dans tes écrits.
Je me glisse avec délice dans ton personnage, et voilà que je ne suis plus très sage
.
Pour ce texte qui est bien l'officiel, n'est-ce pas, je te double like
.| last edited by ayamé Reputation: 14914 | Posts: 11165 -
Décris-moi un mouton
Une grande plaine a perte de vue ,une terre sacrée faite d herbes hautes si tendre que les bisons ne résistent pas à tant d abondance. Ils sont si puissants que l on imagine pas qu ils puissent un jour quasiment disparaître, c est un spectacle émouvant de voir ce groupe de bisons se déplacer dans un tel lieu .
Pieds légers ne s en lasse pas .Chaque jour il vient les observer à l Aube.
Les autres guerriers en font tout autant dans le but de repérer la bête la plus faible ,la plus facile à attraper, lui les regardes avec une sorte de passion qui dépasse l entendement.
Il monte à crue sans éperon ni selle et caresse longtemps la bête avant de monter dessus c est une sorte de rituel depuis qu ils sont en guerre avec les blancs.
Il a le pressentiment que sa tribu ne s en sortira pas depuis longtemps depuis le début..
lIs se battent avec fougue mais cela ne suffira pas Il en a bien peur le prochain sera lui a mourir il le pense sincèrement .
Il se lamente pas sur son sort peu importe son devenir mais il pleure en silence loin caché dans les hautes herbes sa vie d avant les blancs. Allongé là a regarder les énormes bêtes si puissantes qu ils suivent depuis la nuit des temps.
Demain sera un grand jour pour eux une dernière bataille..... ce soir ils vont danser fumer manger une dernière fois tous ensemble,se peindre le visage des couleurs de la guerre les femmes leurs feront l amour sous leur tipis.....une dernière fois
Il tremble pour les enfants qui courent autour de lui un jour ils auront disparu eux aussiSon monde change il n y peut rien c est dramatique mais c est ainsi .......
.
Les blancs amènent avec eux une insatiable boulimie de haine de destruction et de domination tout est vain avec eux ,fumer le calumet de la paix et une hérésie il en a conscience plus que tout le reste de la tribu
.
Mais demain il seront une dernière fois ses hommes courageux qui se battent pour leurs libertés à tout jamais perdues..
| last edited by A Former User Reputation: 0 | Posts: 0 -
Décris-moi un mouton
La suite de vos aventures au Sénégal 
Si vous avez raté les épisodes précédents: Flibusterie Royale des Popcorners
Tribu, Bison, Guerrier & Eperon
Briefing de marins
.
Réunis dans le bureau du Capitaine de la frégate royale, les officiers voulaient sérieusement discuter du Plan B, celui qui devait en fait leur faire vraiment gagner leur rang de Corsaires et les renvoyer en mer cette fois pour des missions plus adaptées à ce titre et à leur compétences maritimes.Ils avaient enfin compris et accepté le principe du test imposé, pour éprouver leur discipline, leur loyauté à la couronne de France et surtout leur aptitude à sortir de leur zone de confort avec cette mission terrestre pas évidente.
Heidi “Après le fiasco d’hier, le commandant du fort a raison, à l’avenir on ne doit plus jamais sous estimer un adversaire et surtout en terre inconnue mieux se préparer plutôt que de foncer bêtement comme un troupeau de Bisons”Kachina: “C’est clair qu’on a frôlé la mort, alors tirons en les leçons !”
Ayamé: “Je n’accepterais pas d’autres missions de ce type, je reste une pirate qui aime écumer les océans, si ça se représente je rend mon uniforme”
Untel: “On sera 2 ! il y a bien suffisamment à faire avec les anglais sans qu’on aille provoquer des tribus de guerriers qui ne nous ont rien fait à ce jour ! “
Music: “D’abord merci d’être admise à cette table, très honorée. Il faut relativiser, vous avez écouté Mamadou, il déteste ces mœurs arriérés et est le plus motivé pour détruire ces “civilisations” barbares, bel oxymore !”
Vi-King: “ Je rêve plus d’éperonner un galion espagnol que de tuer un cannibale, mais par Thor et Odin, un sauvage est un sauvage, il doit être combattu !”
Lissilma: “Bon assez tergiversé ! On a accepté d’être des corsaires, et cela a des avantages, énormes, et quelques inconvénients. Alors on prend les deux comme toujours dans la vie ! Passons au Plan B sinon on va devenir des politiciens bavards, assis et inutiles”
... A suivre
| last edited by Delnis Reputation: 11547 | Posts: 10621 -
Décris-moi un mouton
@Delnis : je confirme, je reste une pirate, éhé, et je vous laisserai vous débrouiller à terre.
Cette cause n'est pas la mienne. Mais je vous serai utile, puisqu'infirmière, pour soigner vos blessures .| last edited by ayamé Reputation: 14914 | Posts: 11165 -
Décris-moi un mouton
@ayamé Je confirme aussi . Aïe j'ai un p'tit bobo , tu veux pas regarder ? Vu qu'on a rien à faire ...
-
Décris-moi un mouton
@delnis Moi quand y'a rien à faire j'suis toujours prêt ...si on pouvait foutre la paix aux anglais aussi ....
-
Décris-moi un mouton
@ayamé
C'est noté tu resteras sur le bateau tu en assureras le commandement et les soins aux blessés.@1TEL44
foutre la paix aux anglais du XVIIe siècle ? tu plaisantes ?
Ce sont eux qui cherchent la merde à tout le monde et veulent régner en maîtres sur les mers ! -
Décris-moi un mouton
@delnis Oui mais je viens d'écouter les infos et on est toujours emmerdés avec les bateaux anglais , c'est sans fin ton truc . Y'a rien à faire !
Pis en plus j'ai un bobo assez grave à soigner . -
Décris-moi un mouton
Bonsoir les Plumes !
@heidi J'ai cru que j'y arriverai jamais. Voilà ! Je dépose mon texte et je referme la porte sans faire de bruit. Bonne nuit les amis.
Papa est parti. Parti ! Parti ! sans faire de bruit. On a cru qu’il s’était assoupi. Son verre de Porto était encore posé sur la table. Il souriait , les paupières closes, bien confortablement installé sur son transat , favori, celui avec des petites franges qui pendent le long des coutures, et que nous appelions « le fauteuil du Chef Indien » quand nous étions enfants, Margot et moi. Je n’ai jamais pu me résoudre à vendre cette maison. Alors j’ai quitté la grisaille de la capitale et suis venue m’installer ici, dans le Sud où je suis né. "Le sud , ca ne vous lâche jamais, disait-il , les racines sont profondes."
Assis sur le muret de pierres blanches qui bordent la terrasse , j’attends et guette le tintement de la sonnette.
Tout est prêt. J’ai dressé la table . La même depuis toujours. J’ai conservé tous les meubles de jardin. Les chaises pliantes et même ce parasol rouge à l’ombre duquel nous déjeunions pendant les grandes vacances, papa,maman et moi….et puis Margot, aussi.Nous avions 8 ans. Je me souviens de nos cavalcades dans les rues étroites sous un soleil brûlant, de nos fous rires, de nos baignades dans les calanques, de cette eau translucide , qui semblait plus claire encore que les yeux de mon père.
En fin de journée, nous rentrions ivres de soleil, les cheveux encore mouillés, nos serviettes torsadées autour de nos nuques brunies.
Chaque fin d'après-midi, mon père nous attendait sur le fameux « fauteuil de chef indien »., un livre de légendes indiennes ouvert sur ses cuisses.
En silence, Margot et moi, déroulions nos serviettes humides sur les lattes de bois tièdes de la terrasse, et nous allongions côte à côte, près de lui , pour l’écouter, subjugués, nous raconter, un chapitre du destin fabuleux de ces tribus guerrières, ces chasseurs de bisons, labourant le flanc des chevaux par l’éperon. .Sa voix envoûtante avait le don incroyable de nous transporter vers des contrées lointaines pétries de mystères merveilleux , de dangers qui terrifient.
Nous frémissions quand , pour donner plus de poids à son récit, il imitait les chants aïgus et nasillards des guerriers Sioux, annonçant les combats.Les souvenirs ne cessent d'affluer.. il est là, le transat de mon père. Les montants sont patinés mais solides encore. Le tissu tout lustré. Je souris . Je n’ai jamais osé m’y asseoir depuis son départ. J’ai toujours eu le sentiment que son confort lui était exclusivement réservé.
J’entends un moteur ronronner. Mes mains sont moites. Au coup de sonnette , j’inspire et ouvre la porte.
- Salut !
La jeune femme que j’ai devant moi, cherche à retrouver dans mon regard, l’ombre du petit garçon que j’étais autrefois.
Sur le pas de la porte, nous sommes maladroits. Nos corps qui jadis se frôlaient sans gêne, hésitent. Elle dépose une bise sur ma joue.
-
J’ai appris pour ton père , c’est bien que tu sois revenu dit-elle
Elle passe la porte et sans un mot se dirige sur la terrasse.
-
Comme dans mes souvenirs
Elle pose son regard sur le transat -
Oh ! Tu l’as gardé ?
-
Oui , mais j’ai du mal à m’y asseoir.
Elle prend ma main et me sourit . En un instant , je revois cette petite fille que j’aimais. Elle m’entraîne sur le transat et nous nous asseyons.
Elle se penche vers mon oreille et chuchote « Voilà, c’est toi le chef indien à présent » .
| last edited by Kachina Reputation: 23365 | Posts: 16020 - Salut !
-
Décris-moi un mouton
@kachina : quelle jolie histoire d'une émouvante tendresse, et sans tomber dans le mélo.
Tu as trouvé le meilleur moyen de faire la catharsis du chagrin. Je double like ton texte . -
Décris-moi un mouton
@kachina Quelle émotion , très beau texte
Mon double
like pour @Jabba-the-Hutt quiest le seul à avoir pris les mots à contresens| last edited by Delnis Reputation: 11547 | Posts: 10621 -
Décris-moi un mouton
@delnis Déjà faut que les mots s’y prêtent ! Et encore que souvent ces textes finissent sur une note gaie. l’écriture c’est fait de ça tout fluctue en fonction de nos humeurs de l’instant . Mais Promis prochaine fois je t’écris un sketch
humour| last edited by Kachina Reputation: 23365 | Posts: 16020 -
Décris-moi un mouton
@delnis : vu que nous sommes à la Toussaint, pour une fois, ce genre de textes est de circonstance
.
Mais je pense comme toi : pas envie de pleurer non plus.
Ceci dit, le texte de @Kachina a le mérite de ne pas être triste, il est plein de poésie et finit sur une note positive :
tous les ingrédients y sont pour nous offrir une lecture " sereine " . -
Décris-moi un mouton
Soyons plus précis, ce n'est pas une remarque sur ce texte
J'ai bien dit en spoiler:
sur l'ensemble en général
| last edited by Delnis Reputation: 11547 | Posts: 10621 -
Décris-moi un mouton
@delnis j’avais très bien compris rassures toi . Et je vous rejoins même , toi et @ayamé . J’ai pas envie de pleurer me lamenter et surtout pas en ce moment
| last edited by Kachina Reputation: 23365 | Posts: 16020
