Très émouvante ton histoire Kachina. Je propose "émotion(s)"
-
Décris-moi un mouton
Ma muse a décidé de rester encore sur le thème de la semaine dernière : " " l'homme est une prison où l'âme reste libre ". Cela n'en surprendra pas quelques-uns que je l'ai laissée m'inspirer ces lignes sans rechigner.
En ces jours assombris, entre guerres et conflits sociaux, nous assistons impuissants au renouveau de l'obscurantisme. A qui, lors d'une sorte de nuit des césars - histoire de faire de l'humour noir, lequel est, comme on le sait, le dernier rempart contre le désespoir - décerner le trophée tant sont nombreux ceux qui le méritent ?
Dans tous les domaines, tant publics que privés, les gens se voient de plus en plus réduits au silence. Alors, sur quel mur écrire ces mots de Paul Eluard : " liberté, j'écris ton nom "?
Car revendiquer la liberté d'expression, que les gens devraient tous désirer partout pourtant, à condition bien sûr qu'elle n'incite jamais au mépris et encore moins à la haine, devient presqu'une insulte pour tous ceux qui ont un tant soit peu de pouvoir. A force d'être comprimés, oppressés par de nouvelles règles pseudo-démocratiques, nombre d'entre eux s'y sont habitués.
Résignés, n'osant plus croire que les choses puissent vraiment changer, ils ont laissé leurs yeux s'acclimater à l'obscurité. Les injustices sont vues comme des fatalités : alea jacta est, il faut faire avec. Face aux horreurs, même les émotions les plus légitimes, à peine ressenties, s'émoussent...
Non, il y a et il y aura toujours des révoltés pour se soulever contre un conformisme qui s'attaque jusqu'à la liberté de pensée. En effet, on veut nous faire croire qu'ils n'ont, ces insurgés, que de mauvaises réponses à apporter au moindre de nos doutes et de nos questionnements pendant que les chants des sirènes sont savamment orchestrés pour nous bercer d'illlusions. " Pour nos enfants nous marcherons ", chante Chloé dans sa chanson : puisse t-elle nous donner la force d'en avoir encore envie.
Sarah, Inès, Neilia, Lywenn, mes chères petites-filles, j'espère, oh oui j'espère, que vous connaîtrez, quand vous serez en âge d'assumer vos choix, la même liberté que celle que fut la mienne avant qu'elle ne soit bafouée !
#mamiefaitdelarésistance| dernière édition par ayamé Réputation: 14914 | Messages: 11165 -
Décris-moi un mouton
Dormir…un des bonheurs sous côtés de nos vies.
S’abandonner à la faveur de la nuit dans un grand lit moelleux quelle douceur !
S’éteeendre de touuut son looooong.
Le corps se relâche, tout se repose. Le cerveau fait le tri des données de la journée. Il faut bien ranger toutes les émotions. Et au fil de cet archivage des réponses apparaissent avant même que les questions aient été formulées. Les murs n’existent plus. Dans le monde des rêves pas de frontières. L’obscurité et le silence ne mentent pas. Ils ramènent à soi-même. Le corps se regénère. Un sommeil sain et régulier chasse l’utilisation de nombreux comprimés. Pas besoin de botox ou de crèmes lorsque l’on dort bien et autant que l’on en a besoin.
D'après mes derniers renseignements, il serait tout à fait possible que le Graal ne soit ni un vase, ni une coupe, mais... un récipient.
| dernière édition par Hilda Van Holp Réputation: 3536 | Messages: 2631 -
Décris-moi un mouton
Plus que une heure et demie avant la sieste^^
D'après mes derniers renseignements, il serait tout à fait possible que le Graal ne soit ni un vase, ni une coupe, mais... un récipient.
| dernière édition par Hilda Van Holp Réputation: 3536 | Messages: 2631 -
Décris-moi un mouton
C'est une expédition complètement hors du commun, mais nous étions motivés. Faire les postes-frontières du territoire. Les préparatifs ont été effectués avec minutie : nous ne sommes pas novices. Nous avons trois véhicules. Une remorque avec congélateur rempli de barres de glace pour l'alimentation humide et le reste de la place est rempli par l'alimentation sèche, les jerrycans d'eau . Une autre remorque transporte la literie, la vaisselle et le matériel divers nécessaire à une semaine de brousse. Sans oublier tout ce que l'on a collecté pour distribuer : vêtements, produits d'hygiène, matériel scolaire que nous laissons dans les villages que nous traversons. Dans la troisième remorque, le carburant, le bois pour nos feux de camp et les réchauds, sans oublier tout l'outillage indispensable.
Babou, ayant vécu toute ca vie ici, nous accompagne à chaque sortie sur le territoire. C'est une aide précieuse si nous rencontrons des personnes qui ne parlent pas français.
Voilà quatre jours que nous avons pris la route. Nous arrivons au deuxième poste-frontière. La vue sur les montagnes environnantes est saisissante. Qui se hasarderait à les franchir sous ce soleil implacable ? La terre est brûlée, les cailloux sont noirs...
Nous allons monter notre bivouac avant dix-huit heures, le long du mur d'enceinte. En quinze minutes, nous passons du jour à la nuit. C'est très rapide.
Demain matin, nous pourrons nous rafraîchir à l'oasis un peu plus bas.
C'est magnifique ! Des palmiers, un ruisseau, des fleurs en plein désert.
L'obscurité est à présent totale. Le feu de camp nous éclaire et nous y faisons griller notre repas. Les lampes à pétrole sont accrochées au dessus des tables. Nous avons nos piles électriques pour circuler.
Nous avons dîné.
Il est l'heure de coucher les enfants. Ils se sont bien amusés depuis notre arrivée ici, et ne tarderont pas à retrouver le marchand de sable.
Ce sable qui nous entoure sur des milliers de km...
Le silence de la nuit n'est troublé que par les cris d'animaux.
Rien ne transpire du poste-frontière. Tout est calme. Des animaux qu'on ne voit que loin, comme cette gazelle, hier. Paul m'a demandé :
"Mais d'où sort-elle "?
ma réponse fut celle-ci :
"C'est le mystère de ce pays, Paul, Tu ne vois personne, mais si tu as un problème, tu as une nuée d'enfants et des bergers qui arrivent à ton secours. "
J'ajoutais quand même :
"le sol n'est pas droit comme on se l'imagine avec cette chaleur... en fait, ce sont des petites collines et il y a des petits villages que l'on ne voit pas."
Dormir à la belle étoile, cela crée des émotions intenses.
Ou bien l'on se détend, on laisse son corps voguer vers l'infini céleste, ou bien, inversement, on se recroqueville dans le sac de couchage, s'agrippant à ce qui nous relie au sol, pour garder les pieds sur terre, selon l'expression.
"Bonne nuit les enfants... Les dents sont lavées ? vous avez bien pris votre comprimé de sel ? "
Rassurée par des réponses affirmatives et de tendres câlins, je rejoins les adultes installés autour du feu de camp.
Les hommes ont fait la vaisselle tandis que les femmes couchaient les enfants.
Babou prépare les bidons vides pour que nous refassions le plein d'eau demain matin à la source. Il nous rejoint pour regarder les photos du jour : des termitières, des sources d'eau chaude.
Demain nous éclaterons la boîte à clics à l'oasis !| dernière édition par agathe Réputation: 10136 | Messages: 8431 -
Décris-moi un mouton
je reviendrai mettre en gras les mots à utiliser : j'ai des coupures 2 à 3 fois par jour, alors ... j'assure lol
| dernière édition par agathe Réputation: 10136 | Messages: 8431 -
Décris-moi un mouton
@agathe tkt pas , tu seras pas disqualifiée si d'aventure tu oubliais de le faire
-
Décris-moi un mouton
Dans l’obscurité elle écoute le bruit du silence, sans réponse à ses émotions.
La nuit elle se heurte à un mur, le cœur comprimé dans un étau.
Alors de ses rêves elle fait un temple, magnifique et réconfortant.
Puis dès que le jour revient, elle est une autre, souriante et lumineuse.
Sa discrétion la précède et personne ne peut se douter de qui elle est.
Pourtant, vous l’avez certainement croisée un jour, elle porte un joli nom.
Elle s’appelle solitude. -
Décris-moi un mouton
Une absence inéluctable..j'en suis désolée.
Je veux rester au fond de l'obscurité. La nuit est une amie bien trop pressante pour être aimée. Mais moi je l'aime et je l'idolâtre car elle sait cacher les cicatrices et panser les plaies. Je trouve ma réponse sous ses ailes, ses immenses ailes sombres et chaleureuses et l'émotion qui m'étouffait toute la journée se dissipe comme par magie et je respire de nouveau.
Un mur, un mur fort dur et fort âpre se dresse toujours devant moi, et moi, la pauvre conne je le percute en plein fouet. Réveillée un peu de mon ahurissement, je le revois et je fonce sur lui encore. Je ne peux pas comprendre pourquoi il me refuse et se laisse infranchissable.
Seule, j'attends le silence de la nuit, ma muse, mon égérie pour m'expliquer pourquoi je suis la seule à rester comprimée dans ce côté là de la barrière.
Alors, d'une main noueuse, osseuse elle me caresse et me susurre à l'oreille que je suis unique et de ce fait je ne peux pas me mêler avec des bipèdes qui me souilleront de leurs vices.
Sur ce, je dors sereinement dans son giron.| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 -
Décris-moi un mouton
@cupide a dit dans Décris-moi un mouton :
Une absence inéluctable..j'en suis désolée
Mais tu es présente pour nous offrir ton texte, avec cette pensée et cette écriture qui sont bien ta signature, et cela nous fait vraiment plaisir.
-
Décris-moi un mouton
La nuit, quand l’obscurité et le silence imposent soudain une paix toute relative au monde, mon âme s’apaise. Mon esprit, comprimé tout le long du jour par des contraintes de toutes sortes, fait le mur et s’enfuit au loin. Mon regard plonge au plus profond du ciel étoilé. Je respire et je laisse mon imagination vagabonder, ne laissant de place en mon cœur que pour une seule et unique émotion : la sérénité.
Enfin… Ok… d’accord, soyons honnêtes !
Ça, c’est la réponse poétique.
Parce que, en vrai, la nuit, quand l’obscurité et le silence baignent enfin ma chambre, ben, je dors, hein.Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
-
Décris-moi un mouton
La nuit était tombée. Seule dans sa chambre, assise sur son lit et vêtue d’une longue chemise de nuit blanche et rose, Rebecca caressait et brossait sa chevelure blonde en fredonnant une vieille chanson. Près d’elle, sur la petite table de nuit, était posé un vieux grimoire à la couverture argentée.
C’était l’été et la fenêtre était grande ouverte, laissant entrer le souffle léger de la brise et le bruit des feuilles agitées doucement dans les arbres. L’obscurité n’était pas totale en raison de la pleine Lune qui éclairait la surface de la mer toute proche. De temps en temps une chauve souris passait dans l’axe de la lumière blanchâtre diffusée par l’astre nocturne.
C’était l’heure propice. L’heure de sorcières, celle où leurs pouvoirs atteignent leur maximum. Elle prit le vieux livre et le posa sur ses genoux. Il était assez lourd, mais lourd surtout des secrets qu’il contenait. En feuilletant les pages, elle pensait à la jeune libraire dont elle avait fait la connaissance il y avait quelques jours dans des circonstances curieuses. Elle lui avait promis d’étudier les textes contenus dans le grimoire et de lui en donner l’explication. Mais comment expliquer l’inexplicable à une jeune moldue ?
Elle reposa le grimoire sur la table de nuit et s’approcha de la fenêtre. La brise s’était calmée et le silence était total. Le temps semblait s’être arrêté, comme comprimé, solidifié. Allongé sur le lit, Le Chat dormait profondément. Il y a quelques jours encore, ce n’était qu’un chat normal, mais depuis qu’elle avait accepté sa situation particulière, Rebecca avait remarqué qu’elle pouvait communiquer avec ce petit être aussi noir qu’étrange. Il n’en était pas de même pour sa sœur Ursula qui avait encore du mal à accepter d’être une sorcière. Son esprit n’était pas encore assez mur et il lui faudrait un peu plus de temps pour accéder à ce monde ô combien particulier où toute émotion est absente…
Demain. Demain elle devra apporter une réponse plausible à sa nouvelle amie, Myriam, à qui elle avait déjà eu eu mal à expliquer sa présence chez elle. Mais il était temps de dormir. Demain sera un autre jour. Elle se glissa dans les draps frais, réveillant le chat qui la fixa de son regard intense et vert dans lequel elle plongea ses yeux. Elle savait que la réponse s’y trouvait...
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux
-
Décris-moi un mouton
La nuit fait des tours de magie. Elle a des tas de choses à raconter. Elle fait l’éloge du jour.
Dans l’obscurité, le silence m'invite. Il se réjouit de mon calme .
Savez-vous seulement à quoi il ressemble??? A une plume tout simplement ! C’est pourquoi , il y’a des silences qui s’en vont toujours à pas feutrés ou s’isolent lorsque nous parlons. Ceux glissés dans le lit des amants, ceux blottis près d’un bocal à poissons rouges , .ceux qui observent la réalité
Tiens ! Faites donc le test du silence. Ecoutez ! Retenez les mots , comprimez les émotions.. Laissez le envahir l’espace et jouissez de sa puissance.Ne le dérangez pas, ne le brisez surtout pas.
Au coin des souvenirs laissez voguer les visages adorés. Ne perdez pas vos rêves. Conservez leurs traces.
Gardez le silence ,même s’il n’est ni oui ni non.,c’est un mur porteur de réponses
Dans le silence on voit toujours le monde en transparence et on n’y entend que l'essentiel.
Gardez le silence pour ne pas effaroucher le bonheur. Contentez vous d’apprivoiser le temps et savourer les instants suspendus.
Y’a des silences qui contiennent TOUT !
Et que journées s’en suivent...
-
Décris-moi un mouton
@Les-Plumes
Bonsoir
Non, je ne vous ai pas oublié.
J'ai dans la tête quelques idées d'écriture mais j'ai besoin de réfléchir encore un peu pour leur donner forme et vous les soumettre ensuite
Encore un peu de patience.
Je vous retrouve demain pour le lancement d'accord ?Jusque là belle soirée et bonne semaine surtout .