@cupide
On avait bien réussi à caser Clamser, il n'y a pas longtemps. Alors pourquoi pas Mastodonte ? lol.
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@Artelise je suis un fan de Jules Verne... alors je me rappelle mes beaux moments.
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Les jeux sont faits , faites vos jeux !
Jolies plumes voici la récap qui annonce le top départ
J'espère n'avoir rien oublié
Mastodonte - Humilité - Soulagement - Dommage - Confiance - Effet(s) - amusement - molaire - immobile
Go !
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Dans l'ombre immense du mastodonte qu'est la migration mondiale, nombreux sont ceux qui cherchent du soulagement loin de chez eux. Parmi eux, un jeune homme, les yeux brillants de confiance et d'espoir, confiait récemment : "Je veux aller en France pour que je puisse réaliser mes rêves. Je veux aider ma famille". Il est dommage que tant de personnes ressentent le besoin impérieux de quitter leur foyer pour trouver un avenir cohérent.
Lors d'une soirée, entre amusement et discussions sérieuses, il évoquait les effets dévastateurs de la guerre sur son pays, tout en grignotant une pomme. Soudain, une douleur fulgurante l'envahit : une molaire venait de céder. Immobile, la douleur lui rappelant brutalement la réalité, il prit une profonde inspiration. Même dans ces moments anodins, les défis de la migration le rattrapaient. Mais son désir de mieux, sa confiance en un avenir meilleur ne fléchissaient pas.
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@Kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
Mastodonte - Soulagement - Dommage - Confiance - Effet(s) - amusement - molaire - immobile
La chambre d’étudiant qu’occupait Théo depuis quelques mois déjà, semblait d’autant plus petite qu’il avait un gabarit hors du commun. Il avait été plus grand que les autres dès l’école primaire. Puis, à l’adolescence, il s’était élargi au niveau des épaules. Longtemps, il avait trouvé que c’était dommage car sa haute stature le desservait dans nombre de situation. Souvent craint par ses camarades de classe qui le cataloguait d’office dans la catégorie des brutes sans même le connaitre, il avait également connu le désarroi de ne plus rien trouver à sa taille dans les rayons enfants, dès ses 14 ans et de voir ses pieds dépasser du lit deux ans plus tard.
Et puis, un jour, il avait rencontré Mael.
La rencontre avait eu lieu devant l’auto-école où il prenait ses cours de conduite. Arrivé en avance pour son cours, il avait vu son prédécesseur arriver en voiture et galérer lors de l’ultime épreuve de sa session d’apprentissage : un créneau. Une fois qu’il eut enfin terminé sa manœuvre, le jeune homme était sorti du véhicule. Il avait poussé un énorme soupir de soulagement et avait fait mine de fermer la portière. C’est alors qu’il avait vu Théo. Il avait alors figé son geste et, soudain immobile il avait demandé, sans aucun préambule :
« Vous prenez la suite ? »
« En effet », avait simplement répondu Théo.
C’est alors que le jeune homme s’était retourné vers le véhicule pour pousser le siège conducteur au maximum, avant de déclarer avec beaucoup d’humour :
« Voilà, de cette façon, il sera plus facile de glisser votre carcasse de mastodonte dans la voiture. »
Il avait souri avec espièglerie avant d’ajouter : « moi, j’ai le problème inverse : il faut tirer le siège au maximum, si je veux avoir une chance d’atteindre les pédales. »
Et il est vrai que le jeune homme, non content d’être fluet, était plutôt petit. On l’aurait pris, aisément, pour un adolescent. Il ne semblait pourtant pas s’en offusquer ni en tirer ombrage. Au contraire, il semblait prendre les choses avec beaucoup d’amusement et il agissait malgré tout, en toute humilité, avec confiance et un aplomb qui avait profondément ému Théo.
Les choses en étaient restés là, ce jour-là. Et elles auraient pu en rester là, définitivement si le moniteur de l’auto-école ne s’était pas arrangé pour que les rendez-vous de ses deux apprentis se succèdent régulièrement. « Oh, mais quel étrange hasard », avait-il dit un jour avec un sourire amusé aux lèvres.
« Le hasard, mais bien sûr ! » avait songé Théo.
Mais il fallait reconnaitre que le vieil homme avait vu juste. Que le chemin de Théo se soit entremêlé avec celui de Mael était sans doute une des meilleures choses qui soit arrivé au jeune homme. Il avait, grâce à lui, fait la paix avec sa taille et accepté l’idée que sa massive stature n’était en rien incompatible avec une carrière dans la chimie, même si ses parents l’avait longtemps rêvé en champion de rugby.
Théo soupira, accorda encore une poignée de seconde d’évasion à son esprit et revint à son cours : la fraction molaire.
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
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@Artelise @dindon : j'étais très impatiente de voir de quelle façon vous caseriez le mot "mastodonte" mais c'est "molaire" qui , en matière de surprise, remporte finalement les suffrages à mes yeux . Il fallait y penser . Super !
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Le manque d’humilité connaîtra toujours un dommage de confiance manquant d'amusement ; mais Immobile, et comme broyée sous la forme d'une molaire aux allures de mastodonte , elle se délestera en soulagement sous l'effet de la simplicité, et sera alors bercée dans la bienveillance.
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@Kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
Je commence avec le mot **"Humilité"**sorti tout droit de mon livre.
Tu t'es oubliée dans ta récap des mots .
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@ayamé a dit dans Décris-moi un mouton :
@Kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
Je commence avec le mot **"Humilité"**sorti tout droit de mon livre.
Tu t'es oubliée dans ta récap des mots .
Mais chut euh ! Rôoo La cafteuse ! Bon "Humilté" je vais bien pouvoir le caser quelque part.
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Dans l'ombre immense du mastodonte qu'est la migration mondiale, nombreux sont ceux qui cherchent du soulagement loin de chez eux, portant avec humilité leur histoire et leurs rêves. Parmi eux, un jeune homme, les yeux brillants de confiance et d'espoir, confiait récemment : "Je veux aller en France pour que je puisse réaliser mes rêves. Je veux aider ma famille". Il est dommage que tant de personnes ressentent le besoin impérieux de quitter leur foyer pour trouver un avenir cohérent.
Lors d'une soirée, entre amusement et discussions sérieuses, il évoquait les effets dévastateurs de la guerre sur son pays, tout en grignotant une pomme. Soudain, une douleur fulgurante l'envahit : une molaire venait de céder. Immobile, la douleur lui rappelant brutalement la réalité, il prit une profonde inspiration. Même dans ces moments anodins, les défis de la migration le rattrapaient. Mais son désir de mieux, sa confiance en un avenir meilleur et son humilité face aux épreuves ne fléchissaient pas.
Merci @ayamé... Ca fait 10 balles. Il a mis 2 fois le mot Dindon.
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@ayamé ouiiiiiiiiiiiiii! honte sur moi ! Merci de veiller copine !
.
Je m'oublie un peu c'est vrai ! C'est peut-être une preuve d'humilité ça? non ?
Mes excuses les plus plates aux deux victimes de mon oubli @artelise et @dindon
@agathe nous t'attendons bien évidemment
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Dans la tiédeur d'un mol air dont la brise légère lui dispensait de très douces caresses, Louis restait là, parfaitement immobile dans son hamac, refusant de se lever tant son corps lui semblait aussi lourd que celui d'un mastodonte.
Mais il entendait les appels de plus en plus pressants de sa mère et il savait qu'elle ne tarderait pas à passer à l'étape supérieure, à savoir des rugissements, pour ça, il pouvait lui faire confiance.
Sans obéissance de sa part, il aurait ensuite droit, à n'en pas douter, à quelques vigoureuses taloches sur sa peau nue vu qu'il n'avait aucun effet sur le dos.
Les dommages seraient cuisants mais heureusement éphémères.
Il finit donc par péniblement se lever et tout penaud, l'humilité transfigurant sa face, les mâchoires crispées à s'en faire grincer les molaires, il s'approcha de sa mère. Sa mine déconfite la fit alors sourire. Elle choisit de tourner la scène en mode amusement et se contenta de lui tirer doucement les oreilles en lui disant : " je vais te les agrandir pour que tu puisses mieux m'entendre, mon enfant ".
Après le soulagement de n'être pas plus sanctionné, ce furent de nouveau des rires complices qui les réunirent, comme souvent.
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Églantine de Bourbandière était une jeune femme presque comme tout le monde. Originaire d'Aubagne, issue d'une famille modeste, une mère au foyer et un père tourneur-fraiseur. Une famille prolétaire unie, pourvue de valeurs simples, attachée à un équilibre harmonieux. Mêlant à la fois savoir-vivre et hédonisme. Elle était étudiante en philosophie à l'université Robert Schuman depuis quatre ans.
Un beau jour, alors qu'elle s'apprêtait à regagner le chemin de la demeure familiale. Églantine, d'une démarche hagarde, l'esprit alambiqué, fût soudainement gagnée par une funeste inquiétude. Envahie par l'incertitude, tourmentée à l'idée de ne pas avoir le temps nécessaire afin de terminer sa thèse. Églantine avait puisé dans les tréfonds de son cogito. Effort qui lui permettra d'avoir pu commencer à écrire son premier essai :
"Les fondements substantiels de la quadruple racine solipsiste expliqués allégoriquement par la décortication séquentielle encodée par essence en l'esprit critique qu'elle admet en 15 principes distincts"
Alors, afin de s'adhérer l'esprit, Églantine se décida d'aller faire un tour à la bibliothèque qui se trouva sur le chemin retour.
Quand tout à coup, Églantine croisa la route d'un mutant mastodonte immobile doté d'une énorme molaire, qui aurait pu susciter les effets de l'amusement, mais dommage car ce n'était pas le cas.
Églantine, tétanisée, fit malgré tout preuve de confiance. Elle jeta sa thèse de 7865 pages sur son tarin. Ce qui provoqua la mort de la créature, mais aussi un tremblement de terre s'étendant jusqu'à Johannesburg. Églantine éprouva du soulagement.
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@ayamé Poil de carotte mais version soft
le petit Louis m’a quelque peu fait penser à lui dès les premières lignes .
(« Mol air » pas mal ! j’ai bien aimé)