Pourquoi ne pas faire passer tout ça avec un...Expresso.
Bonne nuit quand même, qu'elle ne soit pas trop agitée.

Pour moi, ça sera "se piquer"

bon jeu à toutes et tous !

Pour moi Monsieur Hasard a choisi le mot : GUIDE

Merci @ytica on attendait plus que toi pour le départ

Une petite récap avant de boucler les valises : Réalité - assassiné(e.s) - descente(s) - vision(s) - mouton(s)-se piquer - guide(s) - expresso

C'est parti ! Que l'inspiration soit avec vous .

Il était là, seul devant son pc, un expresso à portée de la main, cherchant l'inspiration.
Ce n'est pas qu'il souhaitait voir K... être assassinée, mais il se demandait avec quelle mouche elle se piquait. En réalité, son absence d'imagination lui faisait sentir qu'il allait vivre une descente aux enfers dans le nouveau concours d'écriture que K... venait de lancer.
Il eût soudain une vision d'horreur littéraire, il devinait déjà un nombre de dislikes supérieur à 10, bien mérité pour une copie rendue avec cette médiocrité à mourir de honte.
"Non ! Ce n'est pas possible, ce serait insupportable. Je ne me laisserai pas disliker comme un mouton que l'on conduit à l'abattoir." Il lui fallait un guide pour trouver un bon sujet, et son regard se posa sur le miroir au mur derrière lui.
"J'ai trouvé. Au lieu de parler de moi, je vais écrire l'histoire d'une princesse à la peau blanche comme la neige et cheveux noirs comme la nuit et qui se pique le doigt sur un fuseau pendant que sa belle-mère parle avec un miroir, ce qui lui fera pousser les cheveux si long qu'il faudra la mettre dans une tour où elle demandera à sa soeur Anne si elle ne voit rien venir. Personne n'a jamais écrit quelque chose d'aussi original, à moi la victoire du concours !"
Et voilà comment, cher(e)s ami(e)s, naquit le merveilleux texte que vous venez de lire. (Applaudissements)

@Louikatorz Tu es surprenant ! Oui, tu as raison, ce texte mérite quelques applaudissements ! Je m'incline !

@Louikatorz : pliée de rire. Je poursuis dans ta lancée.

Voici " l'histoire d'une princesse à la peau blanche comme la neige et aux cheveux noirs " comme un expresso.
Elle avait commencé son parcours de vie comme bergère, comptant chaque jour ses moutons dont elle était le fidèle guide attentionné.
Mais un beau jour, commença pour elle une lente descente dans un spleen que Baudelaire ne renierait pas. Il était dû à la monotonie des jours où la routine assassinait à petit feu sa joie de vivre et son entrain. Chagrin !
Elle avait une autre vision de la vie qu'elle souhaitait vivre. Elle savait qu'elle pouvait se piquer d'audace pour oser affronter l'inconnu.
C'est avec cette certitude qu'un beau jour, elle alla seule dans la forêt pour rencontrer le loup, soi-disant grand et méchant, pour lui demander son aide.
Quand il la vit, il tira une langue de 3 pieds ( comme celui de Tex Avery ), en salivant d'envie tant il la trouvait appétissante.
Que croyez-vous qu'il arrivât ? Dans la réalité, les peaux d'âne ne deviennent jamais des princesses ni les crapauds des princes charmants. Elle fut illico dévorée par celui que l'on surnomma la bête du Gévaudan !

Les muses auraient-elles fumé du HAKIK ou une substance dans ce genre ?

@ayamé Ah bon ? C'est donc vrai ? les crapauds ne se transforment donc jamais en Princes ? Moi j'y croyais tu sais !
Tant pis la chute de ton texte a définitivement cassé mon rêve mais j'applaudis aussi.

@ayamé Bravo, très belle suite ! Mais il ne fallait pas mettre ce clip parce que ...

Se piquer à une rose noire provoque une douleur aussi corsée que le goût amer qu’un expresso.
On peut penser que cette écorchure, même profonde, suffit pour se libérer de l’emprise de sa beauté mystérieuse.
Mais en réalité, seule la prise de conscience est la délivrance; car le hors-sol amorce toujours une descente, aidée par une vision terre à terre et un guide protecteur.
Ainsi, la fleur finit par être assassinée, mangée par le mouton.

Là, je m'incline, un genou à terre. Ce qu'a écrit @Music est cent fois supérieur à ma pauvre prose. Double like

@Louikatorz Non, c'est juste différent.
Merci pour ton appréciation en tout cas.
Tiens, tant que j'y pense, les deux "K" dans ton histoire sont une seule et même personne ?

@Music Oui K... a d'ailleurs dû se reconnaître. J'ai un peu hésité à inclure cette allusion, on ne sait jamais si ça peut être mal pris, ce qui n'est pas du tout mon intention.

@Louikatorz

Pablo devant son expresso repensait à l'accord qu'il venait de signer avec ce membre du parti républicain.
Jamais il n'avait mélangé art et politique , lui qui aimait dire “Je ne peins pas ce que je vois, je peins
ce que je pense.” avait cédé devant la barbarie que Franco faisait subir à ses concitoyens,une œuvre en l'honneur de l Espagne.
La commande consistait en la réalisation d'une toile pour le pavillon espagnol de l'exposition universelle
de Paris qui ouvrira ses portes dans quatre mois, pas de thème imposé seul sa vision de peintre guidera son travail.
Dora Maar sa compagne depuis quelques temps le harcelait afin qu'il profite de cette tribune pour dénoncer la folie fasciste qui martyrisait le peuple espagnol, "- tu es comme les moutons Pablo, "l'artiste et son modèle" , tu parles
d'un sujet alors que des gens souffrent ,autant te piquer le bras avec un coton tige !!"
Pablo restait fermement accroché à son idée d'une toile représentant un portrait de Dora, il avait d'ailleurs
déjà commencé des croquis et esquisses préparatoires à sa future création.
Ce matin du 27 Avril 1937, Pablo comme à son habitude était descendu de bonne heure afin de boire son café dans le petit bar de la rue des Grands-Augustins, il aimait y lire la presse et regarder la vie du quartier.
Ouvrant le journal ,Pablo fut prit de stupeur en lisant la une, " Guernica détruite, son peuple assassiné en quelques heures par l'aviation allemande".
L'article décrivait un bombardement, le jour du marché de cette petite ville basque, il y lisait les cadavres d'enfants,les maisons détruites, le chaos ,les incendies ,les cris et les pleurs des femmes, les restes d'animaux démembrés..
La dure réalité de cette cruauté, de ce massacre et de cette descente aux enfers qu'il n'imaginait pas pouvoir se produire dans son Espagne, lui firent prendre la plus terrible décision de sa carrière , il ne peindra pas ce qu'il pense mais
ce qu il ressent.
Ainsi naquit GUERNICA tel un cri en trois nuances; le blanc pour la peine, le noir pour la rage et le gris pour la haine.

Mon guide :'un super reportage diffusé ce dimanche a 13h00 sur france2 ;))

@outrebleu Historiquement intéressant et émotionnellement bien écrit, bravo.
Double like.

@Music
Z'etes trop bonne ;))

@outrebleu Jamais trop.

@outrebleu Guernica . Ville Martyre . Il y a eu une expo de Peintres espagnols aux Carrières des Baux de Provence , dont bien sûr Picasso avec ce célèbre tableau de Guernica .

Merci pour ce pan d'histoire .

edit : Il me semblait utile de déposer ici la photo de ce tableau

@outrebleu Un mot pour mon appréciation de ce texte : de l'art ! Tout simplement.

A propos du tableau "guernica", j'ai entendu une anecdote, j'ignore si elle est exacte mais je la trouve intéressante.
Un jour, un allemand a vu le tableau en présence de Picasso. L'allemand lui demande "c'est vous qui avez fait ça ?" et Picasso de répondre "non, c'est vous !"
Un symbole !