@Thilde Tu as fait l'effort, c'est indéniable. Comme quoi tu peux y arriver
-
Décris-moi un mouton
@Thilde : il ne reste plus qu'à faire l'effort de placer le mot " humilité " que tu as oublié .
-
Décris-moi un mouton
@Thilde a dit dans Décris-moi un mouton :
Les fondements substantiels de la quadruple racine solipsiste expliqués allégoriquement par la décortication séquentielle encodée par essence en l'esprit critique qu'elle admet en 15 principes distincts
Bien que Hors sujet voici ce que j'en pense :
La simplicité intuitive de notre expérience collective transcende toute notion d'une quadruple racine solipsiste, suggérant que l'existence va bien au-delà des limites de la conscience individuelle.
-
Décris-moi un mouton
@Dindon : hors-sujet comme tu le dis si bien ! Si vous souhaitez philosopher, il serait judicieux d'ouvrir un autre topic afin de ne pas flooder sur celui-ci, lequel jusqu'à présent, avait ce côté bon enfant que nous apprécions tous.
| dernière édition par ayamé Réputation: 14913 | Messages: 11077 -
Décris-moi un mouton
@Dindon Oui et surtout se foutre de notre tête effrontément , ce que j'apprécie moyennement .
Désolée mais la petite plaisanterie n'a que trop duré.| dernière édition par Kachina Réputation: 23365 | Messages: 15470 -
Décris-moi un mouton
@ayamé Peut-on parler de flood ? HS OK Flood ça le devient.
@Kachina Effronté je le suis sans doute. Ce n'était juste qu'une petite plaisanterie. Mais comme je vois que c'est hyper carré. Promis je ne le referai plus. Quant à me foutre de vos têtes ? C'est exagéré à mon sens. Dossier clos pour moi.| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 -
Décris-moi un mouton
@Dindon l'effronterie passe encore . . J'ai un sens de l'humour suffisamment développé , mais les blagues ou plaisanterie à 2 balles , excuse! mais j'ai du mal ; d'autant plus que celle ci n'était là que pour faire marrer une seule personne, en message subliminal . Suis tout , sauf née de la dernière pluie.
Dossier clos , suis d'accord avec toi. Pour toute autre remarque, on les exprimera en MP
| dernière édition par Kachina Réputation: 23365 | Messages: 15470 -
Décris-moi un mouton
Le meilleur vétérinaire avait été appelé au chevet de ce mastodonte, le plus gros éléphant du parc animalier.
Un morceau de défense s'était cassé et la réparer semblait une toute autre affaire que de soigner une molaire ! Pour ce faire, il fallait que l'animal imposant reste immobile. Grâce à l'effet d'un puissant anesthésiant, et à l'aide de son équipe, le docteur allait pouvoir agir en toute confiance.
Quel soulagement pour le pachyderme et les hommes lorsque la délicate intervention fut terminée.
"Dommage que mon fils ne soit pas là pour voir ça, il rêve de prendre la relève et de soigner les grands animaux sauvages, lui aussi", dit le vétérinaire. On le félicita grandement pour son sang-froid et son humilité.
Une soirée était prévue d'ici peu entre soigneurs animaliers. Ils y invitèrent leur nouvel ami Fredo le véto et son fiston. Après l'effort, le réconfort. Un moment plein de joie, d'allégresse et d'amusement les attendait. -
Décris-moi un mouton
Ah ce vieux souvenir : la visite au muséum d'histoire naturelle !
A dix ans, je vous assure qu'on reste immobile face au gigantisme de certains squelettes. Bien sûr, on a déjà des notions de la préhistoire, avec les revues reader digest, entre autres documentations. Mais voir ce cercueil des animaux d'un autre âge, que c'est impressionnant !
Du haut de mon mètre quarante, je scrutais ces mastodontes figés pour l'éternité. Quel soulagement, malgré tout, de savoir que ces animaux n'existaient plus.
_ Là... un ancêtre des oiseaux ? Et il pouvait voler ? sans doute que non... comme les autruches.
_ Et là... Un mammouth ! avec de si grandes défenses !
_ Et là ! c'est quoi ? Incroyable ! on ne voit que des dents ! pas des molaires, on dirait que ce sont uniquement des canines !
_ Et celui-là, regarde ! on dirait des dents de requin, et elles sont espacées !
Je vois l'amusement sur le visage de notre accompagnatrice. Elle sourit de nos réflexions.
Dans la salle des squelettes humains, il y a des bocaux. Des bocaux ! et que croyez-vous qu'on y voie ? des cerveaux, des coeurs, il y en a même un où l'étiquette nous apprend que c'est un foetus. C'est quoi, un foetus ?
_ la maîtresse vous expliquera, nous dit madame Quiton.
Le groupe ralentit .Nous voilà auprès des squelettes. Le nôtre, en classe, s'appelle Anatole. Nous y sommes habitués, Même de nuit je pourrais entrer dans ma classe en toute confiance. Mais là... c'est lugubre, quand même !
Nous arrivons sur la fin de la visite. C'est un réel plaisir de retrouver l'air libre et les gens bien vivants partout autour de moi.
C'est dommage que mon frère ne soit pas venu avec nous, en effet, ce poltron qui a peur de tout en aurait eu des cauchemars cette nuit !
Mais il ne perd rien pour attendre : la classe des garçons est programmée pour cette visite la semaine prochaine.| dernière édition par agathe Réputation: 10137 | Messages: 8416 -
Décris-moi un mouton
Immobile, pinceau à la main, Marion , était tout , sauf concentrée.
Depuis quelques jours, déjà, la feuille de papier sur laquelle elle tentait désespérément de représenter un fond marin , digne de ce nom , commençait à prendre des effets de parchemin bleuâtre, ayant passé plusieurs nuits sous un ciel pluvieux. Elle sentait que la motivation et la confiance l’abandonnaient . Dommage !
Faut dire, qu’elle était en dernière année d’arts appliqués, et le sujet de cette fin de cycle, exigeait d’elle, qu’elle retouche, bricole, et retravaille , encore , encore et encore ce piteux dessin.
Voilà près de quatre semaines, qu’elle s’y appliquait, en toute humilité, mais , force était de constater, que le résultat était loin de celui qu’espérait son prof. .
Mais pourquoi avaient -ils toujours des idées aussi rasoirs , vociféra-t-elle en envoyant valdinguer , avec rage, ses crayons et ses pinceaux contre le mur.Néanmoins, un léger sourire au coin des lèvres, elle reprit courage et se souvint avec amusement, du dernier sujet traitant de la représentation du fabuleux destin d’une "molaire"; même s’il l’avait plongée dans le même état d’hyper nervosité, au final, elle avait jubilé car son œuvre avait été admirée et élue.
Aujourd’hui, devant cette feuille vierge, elle se dit , avec soulagement ,que c’était sans doute pareil .
La voix rugissante de son prof ne la quittait plus et résonnait sans cesse « Recommencez ! J’attends de vous un projet correct ! Mettez y tout votre cœur »
Aussi, eut-elle l’idée de foncer , de s’acheter une combinaison de plongée, de se précipiter au port, de convaincre et de réussir à se glisser à bord d’un bateau de marchandises , qui prit bientôt le large. Cette décision tout aussi inutile que dangereuse, était en parfaite adéquation avec la personnalité de Marion, impulsive et excentrique, encline à d’inexplicables lubies chaque fois qu’un obstacle s’entêtait à rester en travers de son passage.
Elle se retrouva donc nageant au plus profond des eaux.
Jamais elle n’aurait pu imaginer à quel point il était inconfortable de se mouvoir à une telle profondeur dans ce magistral royaume aquatique. Un monde parallèle, une merveille de la nature. Elle admira ce bleu, ces algues, ces êtres. Son parcours lui fit découvrir bon nombre de poissons, de créatures à figure de mastodontes qui semaient la terreur. Elle était ébahie fascinée par le regard d'espèces dont elle ignorait le nom ou qui ne figurait même pas dans ses bouquins.
Ramenée à terre , elle rentra tranquillement dans sa chambre, toujours sous le choc de ce qui venait de lui arriver.
Une nouvelle feuille et, hope la , elle se remit à l’ouvrage.
Son dessin prenait forme. Elle était à l’instant même devant le hublot d’un sous marin. La chanson « yellow submarine » se mit à trotter dans sa tête.
Le dessin qu’elle venait de réaliser se matérialisa tout autour d’elle. Très vite ses gestes devinrent plus fluides. Elle fut comme aspirée dans cet autre univers . Parfaitement à l’aise dans ce milieu aquatique, elle se mit à nager avec joie.
Elle était heureuse. Elle était surtout la maîtresse des plus sublimes abysses.
| dernière édition par Kachina Réputation: 23365 | Messages: 15470 -
Décris-moi un mouton
@Melodia J'y avais déjà participé avec mon ancien pseudo Louikatorz.
Un exemple ici, le 03.10.2022 à 16h32 : https://www.popcornfr.com/topic/5167/décris-moi-un-mouton/4830?page=242| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 -
Décris-moi un mouton
@Kachina Bah de rien. Pour l'instant en tout cas, ça me plaît bien Pourvu qu'ça dure
-
Décris-moi un mouton
- C’est pas une voiture, c’est un mastodonte !
- C’est une limousine…
Un homme en costume gris vint ouvrir la porte, une jambe apparut, puis l’autre, et la jeune femme sortit, ou plutôt s’extirpa de la voiture, vêtue d'une robe vert bouteille vraiment très serrée. Elle se tint immobile quelques secondes devant la limousine tandis que les appareils photos crépitaient, prenant la pose pour montrer son meilleur profil en tenant compte de sa coiffure pour le moins étrange. Bonjour l’humilité...
D’un pas léger, perchée sur des talons aiguille impressionnants de finesse, elle se dirigea vers l’entrée du cinéma Riviera, entourée des acteurs principaux du film, le réalisateur, etc qui l’accompagnaient, sous les applaudissements des nombreuses personnes qui se massaient derrière les barrières.
Catherine ! Catherine ! Cria la foule. Mais la jeune femme les toisa sans esquisser ne serait-ce qu’un sourire.
-
Elle a bien changé dit l’une des deux jeunes filles en passant la main dans ses cheveux
-
Oui, en effet, une vraie pimbêche ! Quel dommage...
-
Mesdemoiselles… puis-je vous poser quelques questions ?
Les deux jeunes filles se retournèrent et aperçurent un jeune journaliste, micro en mains. Quelques secondes après, Marion et Anne étaient en train de répondre avec amusement à une avalanche de questions sur la jeune star montante.
- Et donc vous connaissez bien Catherine Rollin ?
- Ouiiii, nous étions ensemble à l’école de secrétariat !
- Et c’était une bonne camarade ?
- Pas vraiment, répondit Anne, elle était prétentieuse et un peu bizarre, on ne pouvait pas avoir confiance en elle pour quoi que ce soit, elle mentait comme un arracheur de dents. Ce fut un soulagement lorsqu’elle est partie en cours d’année pour aller tourner dans la série Catherine et les garçons.
- A propos de dents, coupa Marion, tout le monde l’avait surnommée Miss molaire
- Ah bon, et pourquoi ?
- Parce qu’un jour à la cantine elle avait avalé une couronne en mangeant des pâtes…
Les confidences allaient bon train et le journaliste semblait satisfait. Il remercia les deux jeunes filles et leur donna rendez-vous à la prochaine parution de Voilà, un magazine people connu.
La semaine suivante, on ne parlait plus que de Miss molaire, l’anecdote avait fait le tour des différentes rédactions. Apparemment l’actrice le prenait très mal.
- Tu crois qu’elle va nous en vouloir ? Questionna Anne
- J’en sais rien, mais une fois de plus j’aurais mieux fait de me taire...
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux