@Kachina À croire que les grands esprits dansants se rencontrent... Ha ha !
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Saviez-vous que pour emprunter le réseau ferroviaire vous deviez étiqueter vos bagages ?
Des étiquettes toutes faites sont à votre disposition au guichet de chaque gare, d’un joli jaune pimpant couleur caneton déguisé pour une rave, elles attendent sur mon bureau, impatientes, et témoignent de mon prochain départ.Cependant, hier encore, je ne savais pas si j’allais pouvoir prendre ce train.
Car après ce drame d’avril où j’ai cru voir mon existence s’écrouler, un autre obstacle s’est dressé insidieusement devant moi, mettant à mal mes projets.
Alors J’ai senti l’ire m’envahir, celle que je n’aime pas, le sentiment que je peux le moins bien gérer, et bien qu’elle fût légitime, je la haïs.
Mais faire preuve de résilience conduit à l’altitude, la volonté guidée par les sentiments.
Aussi lente puisse-t-elle être pour arriver, et n’étant pas forcément le premier ressenti après l’annonce d’une mauvaise nouvelle, l’essentiel est qu’elle existe et qu’elle grandisse toujours, forte et de plus en plus rapide, comme le son des baguettes qui frappent une batterie en inondant notre être.Alors aujourd’hui, penser que je serai bientôt sur le quai me donne déjà envie d’entamer une danse de la joie !
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@Music
et la danse qui va (très) bien avec ! excellent !Des récits qui nous projettent à droite à gauche et même... en altitude !
bravo, les plumes ! -
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Holà tavernier, un pichet de bon vin, plait-il ! Je suis pressé !
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Mais non !! stop, coupez, coupez tout ! Pascal on voit ta montre ! Je te rappelle qu’on est au Moyen-âge !!! Vous êtes tous nuls et vous jouez mal !! Faites des efforts bon sang, je ne peux pas penser à tout !!
Fidèle à sa réputation, Bertrand fulminait et criait sur tout le monde, une grosse «ire» comme on aurait dit à l’époque du film. Les jours se suivaient et se ressemblaient, hier c’était Thomas Serre, l’acteur vedette, qui s’était fait rabrouer comme un débutant et il l’avait très mal pris. Il faut dire qu’il ne connaissait pas un mot de son texte et n’avait pas mis sa perruque...
Maria traversa le plateau et alla s’asseoir un peu à l’écart pour téléphoner. Elle laissa échapper un juron car sa batterie était vide. Décidément aujourd’hui tout allait de travers, du train qui était en retard jusqu’à sa tenue de danse qui était décousue à une manche. Certes, son rôle se résumait à de la figuration, mais cela lui permettait de gagner un peu d’argent supplémentaire, et aussi de se voir de temps en temps dans un film. Elle avait côtoyé quelques acteurs célèbres dont Henri Marini dans Altitude 1830, film primé au festival de Cannes. Que de chemin parcouru depuis son accident il y a quelques années, la semaine prochaine elle sera sur un autre tournage pour une autre figuration, ça n’arrêtait pas. Elle pensait à son mari qui l’avait quittée, à ses enfants qui ne lui parlaient plus, à ses amis qui finalement ne l’avaient pas soutenue, mais elle avait fait preuve d’une forte résilience et avait remonté la pente. Maintenant, même si la progression était lente, une nouvelle vie s’offrait à elle et elle comptait bien faire son chemin pour réaliser son rêve, devenir célèbre. Elle espérait toujours une occasion, une opportunité pour décrocher un petit rôle qui lui servirait de tremplin.
Quelqu’un s’était assis près d’elle. Elle leva les yeux et rencontra le regard de Bertrand, le réalisateur, bien calmé à présent.
- Maria, dit-il d’une voix douce, j’ai un problème, ma danseuse principale vient de se tordre sévèrement la cheville et a été emmenée à l’hôpital, pourriez-vous la remplacer ? Il faudra apprendre du texte...
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux
| dernière édition par ytica Réputation: 1716 | Messages: 836 -
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Un texte Express:
Hier encore, elle était juste un objet de plaisir, même pas personnifié, une machine à enfants. Une fois vidée sa batterie de vie, elle devenait une créature profane inutile, un péché. Alors, le train de la société, conduit bien évidemment par des mâles l'écrasait mais d'une manière lente, très lente même pour faire perdurer le mal infligé et la douleur.
Mais un temps arrivera où cette manière de penser sera éradiquée. Cette danse immonde et hideuse menée par des sauvages contre le gré de la femme et au dépens de son être sera abolie. Cette ire croissante qu'on essaye d'oppresser chaque fois avec des paroles mielleuses et des promesses en l'air explosera et brûlera tout sur son passage.
Les cadavres de tous les opposants s'accumuleront à une altitude vertigineuse et son sommet sera le trône de la créatrice de la vie. Les hommes reconnaîtront par la force leurs torts et se précipitront pour se prosterner sous ses pieds en implorant une grâce inaccessible. La sentence sera claire: tous coupables. La relation dominant- soumis est inversée et le carnage pour la vengeance commencera.
Jusqu'à ce jour béni de délivrance, je vous conseille mesdames de couver et d'aiguiser votre résilience car c'est votre arme ultime. -
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Bonsoir les Plumes
Désolée pour ce retard . J'avais une invitée VIP tout le we et je lui ai laissé la priorité . Elle est d'ailleurs encore un peu en ma compagnie .
J'ai pu faire mon texte, un peu à l'arrache, mais je l'ai fait .
Juste après, nous embarquerons pour une nouvelle aventure.
***********************************************************************Quand le train est entré en gare , j’étais dans un état de résilience hautement renforcée, grâce à des batteries largement rechargées ;
Je trépignais d’impatience, prête à honorer la drôle de promesse que j’avais faite, c'est-à-dire entamer la danse de la joie . Les voyageurs en partance pour je ne sais quelle altitude, ne s’attendaient pas à une telle fantaisie . Entre stupéfaction et stupeur, entre fou rire, ire et irritation, j’ai bien vu , qu’ils ne savaient que penser et qu’ils avaient beaucoup de mal à comprendre ce qui se jouait , là sous leurs yeux .
Mais ça c’était hier . Quai des départs ; le train s’éloigne déjà . D’une démarche lente, je viens de rejoindre ma voiture. Le spectacle est hélas terminé.
On se dépêche pour la correspondance ! Voici le 1er mot , qui me vient de façon naturelle à l'esprit : Invité(e)
C'est à vous
@Artelise @ayamé @ytica @Melodia @cupide @Hilda-Van-Holp @Music @agathe @Dindon @Katorz
Bonne soirée ! Bonne nuit !
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Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
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@Artelise thé
D'après mes derniers renseignements, il serait tout à fait possible que le Graal ne soit ni un vase, ni une coupe, mais... un récipient.
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Je suis en train de lire " Paradis perdus " de E-E Schmitt ( volume 1 de " la traversée des temps " ).
Mon mot sera paradis.| dernière édition par ayamé Réputation: 14951 | Messages: 11334