Quel mot de la part d'outrebleu ???
roulement de tambour ..... lol
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Quel mot de la part d'outrebleu ???
roulement de tambour ..... lol
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@agathe espérons qu'il n'hiberne pas .
Comme je vous sens motivés et dans les startings blocks nous trouverons une solution pour parer à son silence.
Je viendrai mettre un mot à sa place d'ici début d'aprèm.
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Désolé Mesdames mais
j'ai une vie de rèveur des plus improbable, alors de la nouvelle Orléans à Dubaî il m'a fallut un peu de temps pour revenir .Sauter de nuage en nuage n'est pas chose aisée Je vous propose donc le mot chemin. Bonne semaine à tous
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On est lundi, il pluviote chez moi, j'ai rien envie de foutre, alors j'ai fait mon texte pour m'occuper. Ah la vie de retraitée, elle a du bon, j'vous l'dis .
Elle n'en pouvait plus maintenant de cette lassitude qu'elle traînait derrière elle comme un forçat son boulet.
Elle en était arrivée à vraiment s'abandonner, exécutant tous les actes du quotidien semblable à un automate à la démarche machinale et au visage inexpressif, le regard vide et les lèvres serrées.
La cause de ce comportement, sans l'oublier pour autant, elle l'avait enfouie dans la geôle de son château-fort : son for intérieur dans lequel elle était allée jusqu'à noyer le moindre rêve dans l'eau croupie des douves.
Princesse volontairement enfermée dans sa tour d'ivoire, au coeur de marbre froid, sanctuaire aujourd'hui déserté de ses plus ardentes flammes, aujourd'hui aussi sombre qu'une nuit sans lune, elle se dit qu'était enfin venu le temps de réagir.
Dans un ultime sursaut de sa conscience endormie, une belle au bois dormant qu'aucun prince pour l'heure ne viendrait réveiller, elle saisit le scalpel de sa mémoire pour disséquer un à un tous ses souvenirs.
Il fallait extirper tous ceux qui pourrissaient sa vie, cet invisible cancer de l'âme qui grignotait, tel un feu sournois, tout ce qui constituait sa joie de vivre, si vive auparavant.
Elle osa alors se regarder dans le miroir, ce qu'elle n'avait pas fait depuis ce qu'elle avait subi, il y avait déjà un mois de cela, autant dire une éternité.
Comment celui qui se disait son ami avait-il pu la trahir, pire, sans vergogne la salir et de plus avec autant d'acharnement ?
Pourquoi ? Voilà une question qui resterait à jamais sans réponse, mais elle ne devait retenir qu'une seule chose après tout, malgré tout : elle était toujours vivante !
Dans une fulgurance de pensée, tel un éclair annonçant l'orage, elle comprit qu'elle devait prendre un " ticket de sortie " pour évaluer ce qu'elle devait tirer comme enseignement de cette tragique expérience afin de continuer d'avancer sur son chemin de vie d'un pas plus assuré.
En se mirant droit dans les yeux, le menton fier et le regard déterminé, elle se dit à voix aussi haute que ferme : lundi, je retournerai au collège vêtue d'une tenue de guerrière, avec autour du cou une chaîne munie d'un pendentif dent de loup.
Ainsi, tous sauront que pour rimer avec Isabelle, ne se trouve plus qu'un seul mot : rebelle !
Isabelle la belle devenait Isabelle la rebelle !
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@ayamé 12h11 -12h34 Record battu . Pour sûr , plus vite que l'éclair . Chapeau . Qui dit mieux ?
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@Kachina
je note... je note... et je pars
je m'y mettrai plus TARD
Je prends quand même le temps de te lire, ayamé ! lol
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@Kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
Chemin - abandonner - lassitude - lundi - invisible - scalpel - sanctuaire - ticket - acharnement
En ce lundi matin, Léa s’apprête. Elle a terminé son petit déjeuner il y a quelques minutes. Elle a déposé la vaisselle sale dans le lave-vaisselle et redonné à sa cuisine un peu d’ordre. Elle consulte sa montre. Elle est pile à l’heure. D’un geste, elle saisit son sac à main. D’un regard, elle vérifie qu’il n’y manque rien : portefeuille, ticket de bus, livre de poche et paquet de mouchoir.
Par réflexe, elle se retourne un instant pour vérifier son reflet dans le miroir. Elle s’adresse alors un sourire entendu et complice. « Te souviens-tu ? se demande-t-elle. Te souviens-tu de tout ce temps que tu passais, auparavant, dans le sanctuaire de ta salle de bain ? Le temps que tu perdais à lutter contre des rides minuscules, presque invisibles. Te souviens-tu de ton acharnement à correspondre aux standards de la mode et des hommes, pour paraitre belle à leurs yeux. Te souviens-tu que tu étais prête à passer sous la lame d’un scalpel ? »
Léa frissonne. Oui, elle se souvient. Elle ne s’en souvient que trop bien. De ces rides qui s’accumulaient davantage à cause du manque de sommeil que de tout autre chose. Quoique, la peur perpétuelle de ne pas plaire et cette inquiétude permanente de ne pas être à la hauteur avait leur part de responsabilité aussi.
Que de chemin parcourut depuis ce jour où la lassitude d’être seulement et uniquement ce qu’on attendait d’elle l’avait gagné. Ce jour où elle avait décidé une bonne fois pour toute d’abandonner ce jeu tout aussi épuisant qu’inutile de séduction qui ne profitait, en réalité, qu’aux autres. Redonner sa place au naturel, tant physique que spirituel n’avait pas été chose aisée. Il lui avait fallut se redécouvrir entièrement et trouver d’autres moyens de (re)prendre confiance en elle. Mais, elle y était parvenue et, aussi curieux et étonnant que cela puisse paraître, même ses collègues de travail la trouvait plus rayonnante et plus belle qu’avant.
Fière d’elle, elle se détourne, saisit ses clefs et ouvre la porte. Elle franchit le seuil d’un pas assuré et confiant. Il va être beau ce lundi !
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
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@Kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
@ayamé 12h11 -12h34 Record battu . Pour sûr , plus vite que l'éclair . Chapeau . Qui dit mieux ?
Nan, j'ai commencé mon texte dès ce matin. Ensuite, je n'avais plus qu'à compléter avec des phrases contenant les mots qui se rajoutaient. Pour le mot acharnement, il s'est facilement rajouté à ma phrase, le contexte s'y prétait.
@Artelise : ton texte me parle bien, j'aime la femme libre de tout désir de séduire que je suis devenue .
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Nous avons laissé sur notre gauche le chemin qui mène au sanctuaire de la Salette. L'ascension n'en finit pas et nous devons suivre le plan établi, sans arrêter d'appeler. Aux alentours de 16 heures, une pause est nécessaire, car la fatigue nous submerge.
Qui une boisson, qui un en-cas, et une fois revigorés, et nous voilà repartis.
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@agathe : ah bin ton histoire aussi me parle bien. J'ai vécu une histoire presque similaire avec ma chienne Vesby.
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Trois textes qui font chanter les mots ! un bon début ! Pas mal !
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Bonsoir à tous voici mon histoire, j'espère qu'elle vous plaira :
Le lundi s'annonca lugubre. Déjà le chemin pour la morgue et son embouteillage avait failli faire abandonner à la Doc tout espoir de trouver la clé de son énigme sur laquelle elle travaillait. Arrivant enfin devant son sanctuaire de bureau, elle farfouilla dans son sac pour trouver sa carte magnétique collée à un ticket de cinéma et cela augmenta le taux déjà élevé de sa lassitude....
Devant le cadavre de la jeune fille dans la salle d'autopsie, la Doc frissonna comme si une main invisible l'avait frôlée. Bon,passons aux choses sérieuses, se sermonna-t-elle et elle prit son scalpel préféré pour procéder à l'autopsie. Elle tria et lava les entrailles de la morte puis isola ceux qui seront analysés par le labo d'histologie. Elle jeta un œil distrait sur le cadavre et se figea dans sa place : ses yeux étaient ouverts! Mais non impossible..elle avait les yeux fermés au début... et soudain la fille commença à bouger: elle se cramponna aux bords de la table et essaya de se lever et les lambeaux de son abdomen ouvert pendait incongrument aux deux cotés comme les rideaux d'une fenètre. La doc senta ses entrailles se liquéfier, son coeur bondait douleureusement dans sa poitrine et elle essaya de reculer vers le mur mais suspenda son geste lorsqu'elle vit le cadavre lui tourner deux yeux vitreux et commencer à ramasser ses organes et les remettre dans leurs places avec acharnement et maladresse, comme si déterminé à la poursuivre mais tout entier...
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@cupide oulalala ! T'as pas fait dans la dentelle . quelle imagination fertile dis donc ! Je comprends mieux ton choix de mot à présent. On sent que certains films d'horreur ont manifestement marqué ta mémoire et que certaines visions y ont laissé un souvenir assez cuisant.
En tous les cas merci pour ton passage "saignant " . Je te taquine . Merci de t'être joint à nous .