@Music Merci à toi
Je passe de temps en temps ici. J'aime bien l'ambiance qui y règne. J'ai eu envie de participer avec ce petit texte, et je vous remercie de votre accueil.
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A l’évidence, vu les termes employés, je suis tombée dans un traquenard.
Ces mots-là ne sont pas des mots d’amis, devoir donner des preuves de son attachement semble une condition à rester dans le cercle.
Et à y regarder de plus près, je viens d’utiliser le mot "attachement" et non "affection" alors que les sentiments doivent être libres et non contraints, comme il ne s’agît pas de tenter d’apprivoiser l’humain de la même façon que l’on peut le faire avec un animal dans le but de l’asservir.
Alors aujourd’hui, tout est plus clair à la lumière de l’éveil ; Il n’existe pas de façon d’aimer, seul l’autre vous le fera croire. -
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@music : effectivement @ToTeM est déjà passé nous voir un jour . Ravie qu'il nous rejoigne aujourd'hui . On remercie ta muse . Elle nous a régalés .
@ayamé il est vrai que les mots ont un véritable pouvoir. ; on peut décider d'aller où l'on veut . N'importe où . Oser c'est magique ! Quant au mot "offrir" , il y a aussi cette notion de cadeau ., et de plaisir d'offrir .
Donc, sans hésitation , Double like à chacun pour ces jolis cadeaux .
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J'ai un petit soucis dont je dois vous faire part pour ne pas passer pour un ingrat.
Je ne peux lire de livre ou de texte un peu long sur mon écran d'ordinateur, j'ai une liseuse avec un écran anti-je-ne-sais-plus-quoi pour ça
Il serait injuste de ne liker que les textes courts sans avoir lu les autres ni de liker des textes que je n'ai pu lire jusqu'au bout
Aussi je préfère m'abstenir -
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Ouais!!! cela n'arrive que dans les livres ;))
C'était une évidence,plus je passais du temps à la regarder vivre à mes cotés, plus je savais que nous étions fait l'un pour l'autre.
Tout ne fut pas facile, quand je l'ai rencontré à ce vernissage de l'exposition de mon ami Pierre, celui ci me l'a présenta comme une critique d'art renommée.
Elle portait une robe bouffante en satin d'un rouge passion désarçonnant, ses cheveux blonds platine volaient dans une furie organisée, elle avait quelque chose d'espagnole tant dans ses traits que dans la fierté de ses gestes,par son aisance et sa liberté elle me faisait penser à la célèbre romancière, la grande YCITA .
elle m'avait à peine capté alors que moi j’étais déjà sous son charme,comme un moucheron hypnotisé par la lumière qui émanait d'elle.
La seconde fois ou nous nous sommes vu ressemblait plus à un grossier traquenard monté par Pierre qui bien sur avait vu que j'étais envouté par la belle critique,
il avait trouvé un prétexte bateau pour nous inviter dans un restaurant d’où il s'enfuira rapidement pour ne plus y revenir.
Nous nous retrouvâmes donc dans un tête à tête aussi inattendu que pour moi inespéré.
La belle semblait se demander ce quelle faisait à table avec cet inconnu , j'avais du mal a trouver les bons mots, comment la captiver ? , comment la faire rire sans passer pour un de ces baratineurs de bas étages qu'elle devait exécrer ?.
Désarmé, je devais au moins la regarder et je laissai donc parler mes yeux, ne pouvant m'exprimer ce sera a eux de dire mon amour, après quelques échanges de regards nous ne pouvions plus détourner nos pupilles comme aimanté l'un par l'autre, et la, BIMM !!! Cupidon s'était enfin employé à décocher une flèche.
En effet ,cette femme inaccessible et distante devint petit à petit une lionne résignée à se faire apprivoiser , elle était à l'écoute et riait à gorge déployée à mes idioties de jeune étudiant maladroit, quel plaisir ce fut pour moi de ne pas avoir à faire mes preuves pour susciter l’intérêt de la dame.
Voici trente cinq ans de cela et aujourd'hui ,j’emmène ma belle à une exposition des derniers travaux de Pierre , le pauvre est décédé il y dix ans maintenant.
Ensuite nous irons diner dans ce même restaurant ou jadis notre bon Pierre réalisa surement la plus belle de ses œuvres. -
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Dans le plus célèbre conte du monde, Saint-Exupéry nous explique qu'il faut nous apprivoiser les uns les autres. Selon lui c’est là la bonne méthode pour se faire des amis. Mais qu’est-ce que cela signifie au juste? Que recouvre ce terme ? Pour certains c'est une évidence, il suffit d'apporter des preuves de son affection. Je crois pour ma part que c’est plus compliqué que cela. Car il faut en réalité également éviter les traquenards : tous les pièges que les prédateurs posent sur notre chemin dans le but de nous vendre quelque chose ou bien, de manière plus sournoise, afin d'obtenir quelque chose de nous. Bref, tous ceux qui se prétendent amis afin de mieux nous manipuler.
Ainsi, non content de voir il nous faut apprendre à observer et regarder au-delà des apparences. C’est un exercice difficile que de faire la lumière sur ce qui est vrai et de parvenir à différencier ce qui est sincère de ce qui ne l'est pas. Toutefois si l’on veut développer des amitiés sincères et durables, il faut trouver le courage de s'y employerVoilà ma contribution pour ce défi...
Mais, allez savoir pourquoi, ces mots m'ont inspiré autre chose... un autre texte bien plus intime et personnel que je posterai dans une autre section.
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
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@Artelise J'ai commencé par lire ton autre récit dans l'autre topic et je comprends bien que celui ci est en parfaite continuité et adéquation.
Il m'est difficile de m'exprimer , je ne permettrai pas d'ailleurs car je n'ai pas les comptétences en matière de psy.
Je vais juste laisser parler mon coeur , comme tu viens de le faire. Tes aveux sont touchants. Ce n'est pas évident de se dévoiler de la sorte .
J'espère que le fait de leur avoir donné forme , t'aura soulagée. En tous les cas, tu auras trouvé ici de quoi être lue et entendue comme il se doit.Merci !
| dernière édition par Kachina Réputation: 23365 | Messages: 16020 -
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@Artelise : bien des choses me parlent dans ce que tu dis, alors double-like : .
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Un spacieux groupe d'employés ou d'ami ou les deux, dur à discerné, se balade dans une ruelle. Trois d'entre eux se distingue, tellement d'une évidence qu'il n'y a nulle besoin d'une preuve. Il n'y a qu'à regarder le peu de lumière dans leurs regards pour savoir qu'ils sont tombé dans un traquenard. Ils ne se laissent pas apprivoiser.
Aimer, c'est savoir dire je t'aime sans parler.
-Victor Hugo| dernière édition par Spillway Réputation: 3238 | Messages: 1508 -
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Un été 1965
C’était une évidence, elle n’allait pas se laisser apprivoiser facilement sans un peu d’aide…
Assis à la terrasse d’un bar, Timothée tournait inlassablement sa cuiller dans la tasse de café posée devant lui. Les yeux perdus dans le lointain, ses pensées se focalisaient toutes sur elle, sur cette fille sublime dans sa jolie robe à motifs roses bien serrée à la taille, une fleur rouge dans ses cheveux blonds ramassés en boule sur la nuque. Elle était avec quelques amis agglutinés autour d’une DS décapotable bleue, et tout ce petit monde riait joyeusement tandis qu’elle chantait en s’accompagnant à la guitare.
Il avait passé un long moment à la regarder chanter et danser dans la lumière de l’été, puis elle était partie avec sa bande de copains à bord de la voiture, dans les rires et la musique distillée par l’autoradio, jeunesse insouciante et fortunée qui passait des vacances de rêve sur la côte d’Azur. Plus tard, ils étaient allés en mer à bord d’un joli bateau et n’étaient revenus qu’à la tombée de la nuit.
Timothée était tombé dans le traquenard délicieux de l’amour. Mais apparemment Cupidon était à court de flèches car lui seul avait été touché, et pas Emilie. Il connaissait son prénom car il avait entendu ses amis l’appeler. Il lui allait très bien d’ailleurs.
Le bar avait fermé, il y avait passé tout son après-midi et une partie de la soirée. Il rentrait chez lui, les mains dans les poches, sifflotant l’air de la chanson qu’elle chantait tout à l’heure, assise sur une jardinière. Il regarda l’heure à sa montre : 11 heures… il se dépèchait car demain matin il fallait qu’il soit sur place à 6 heures pour l’ouverture du magasin où il était employé.
Et soudain ce fut le choc… il se baissa en bredouillant quelques mots d’excuse, et ramassa le petit sac gris qu’elle avait laissé tomber. Perdu dans ses pensées, il ne l’avait pas vue. Ses yeux noyés de larmes, elle ne l’avait pas vu. Il lui tendit son sac, elle le prit sans rien dire. Les larmes coulaient sur ses joues où elles laissaient des traces noires de mascara.
Il lui prit la main et avec un kleenex il essuya doucement ses joues. Elle le regarda et chacun plongea son regard dans le regard de l’autre. Elle esquissa un sourire. Elle avait les dents du bonheur, il adorait ça, il était brun bouclé aux yeux bleus, elle adorait ça.
- Je peux vous raccompagner ? demanda-t-il
- Oui je veux bien dit-elle, intimidée
La seconde flèche avait fait mouche, Cupidon est un expert. La preuve qu’un petit coup de pouce est souvent nécessaire pour réunir deux êtres que rien, sans cela, n’aurait pu faire se rencontrer.
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux
| dernière édition par ytica Réputation: 1716 | Messages: 836 -
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@ytica Trop bon ! j'adore l'ambiance rayonnante de ces années sixties que respire ton récit . Comment ne pas double liker ?
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@ytica
J'aime bien ton texte. J'aime bien surtout que tu ais une image qui y corresponde si bien. Du coup, je me demande : tu as trouvé l'image avant ? C'est elle qui finalement a nourrit ton imagination ou tu savais ce que tu voulais nous raconter et tu t'es souvenu de cette image que tu es allé chercher pour illustrer tes propos ?oui, j'avoue, le procéssus créatif a toujours été pour moi, une source de questionnement et a toujours nourrit ma curiosité.
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
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Merci, alors j'ai d'abord trouvé le sujet et l'époque de mon histoire en me remémorant une scène avec la fille de Cruchot, le gendarme de St Tropez, pour les copains et le bateau, ce qui m'a amenée ensuite à une photo avec Brigitte Bardot en robe vichy rose. Ne l'ayant pas trouvée je suis tombée sur celle ci, dont je me suis inspirée pour décrire la coiffure de la fille et ajouter la scéne oû elle chante avec la guitare asise sur la jardinière. Au départ la voiture devait être une Dauphine mais comme mon héroîne est une fille de condition aisée j'ai changé pour une DS. Restait plus qu'à developper une histoire d'amour avec un garcon pauvre. Voila comment est né ce récit.
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux
| dernière édition par ytica Réputation: 1716 | Messages: 836 -
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Bonsoir les Plumes !
Et oui ! Déjà ! Dimanche . Mais on garde le sourire.
C'est une nouvelle page à écrire alors on prend les mêmes et on recommence.
@artelise @music @ytica @ayamé @outrebleu et @ToTeM
si voulez bien nous déposer un mot fruit du hasard, on vous attend.
Le mien sera MémoireJe suis pas le meilleur exemple . J'ai pris mon temps pour écrire et vous laisse sur une note automnale toute douce .
Bonne soirée et bonne semaine surtout. On se retrouve pour la récap dès que possible
Ils ne les comptaient plus ses heures employées à l’attendre, à caresser l’espoir de l’apprivoiser un jour, d’en faire son amie. Tout avait commencé comme une vague impression , une sorte de sentiment , qui s’intensifiait de jour en jour, jusqu’à devenir un besoin.
Il l’avait cherché partout , courant follement d’un endroit à l’autre, dans chaque lieu , où elle pouvait passer et qui pourrait l’attirer. Il était à l’affût du plus petit indice, d’une trace infime de son parfum. Enfin de la moindre preuve , même furtive de l’un de ses passages.
Et aujourd’hui, entre ombre et lumière, sa silhouette se dessinait ; elle était là, droite sur ses longues jambes fines, ne prêtant aucune attention à ce qui l’entourait., feignant l’indifférence . Toute à son affaire, elle ne prit même pas la peine de le regarder.
Au risque de paraître opportun et de faire naître en elle l’idée d’un traquenard, il s’avança doucement . Sans manifester de crainte, sans même détourner son regard, elle abandonna sa tâche et se déplaça légèrement .
Le manège se reproduisit à plusieurs reprises. Elle cherchait à mettre une distance raisonnable mais sans jamais fuir. De toute évidence, même si aucun mot ne fut échangé entre ces deux êtres qui ne se connaissaient pas, il s’agissait bien là d’un dialogue précis et subtil.Quelle fut l’issue de ce dialogue ? nul ne le saura, les relations amoureuses sont parfois d’une étonnante complexité. Pour ne pas trop éveiller leur méfiance, je n’ai pas voulu observer davantage le jeu amoureux de ce couple de chevreuils qui passaient sous les chênes.
| dernière édition par Kachina Réputation: 23365 | Messages: 16020 -
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@ToTeM
C est magnifique j adore.....merci
Tu es tout à fait à ta place dans ce topic
Au plaisir de te lire régulièrement| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0