@ytica : bingo, et de 3 : on veut savoir ce qui est arrivé à Gaspard comme sort.
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@ayamé il suffit de lire l'histoire, sort retourné à l'envoyeur, donc Gaspard le sorcier a son petit nuage pluvieux ad vitam aeternam puisque le sort sera impossible à annuler
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux
| dernière édition par ytica Réputation: 1716 | Messages: 836 -
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@Les-Plumes Encore un peu de patience . Je reviens vers vous sous peu . Je suis comme le lapin d'Alice , je cours, je cours, je cours , entre l'ordi et la cuisine , je jongle
@Les-Plumes Me revoilà ! Mais sans un texte à proposer . M'en voulez pas ! J'ai déclaré forfait. Ma muse a fait de la boude . J'ai eu beau la bousculer, rien à faire .
Je me rattraperai . Promis !Sans tarder, venons en aux faits
@Artelise m'a soumis une super idée que j'ai grandement validée et dont je vous fais part ce soir . Je pense que vous serez emballés
Son texte et celui de @music ayant suscité l'envie d'en savoir plus , l'exercice de cette semaine sera de proposer une suite soit pour l'un soit pour l'autre récit . A vous de décider .Et si l'envie de fabriquer une suite pour les 2, vous tente
faites vous plaiz ! Je suis preneuse !En spoiler , et pour mémoire, je vous remets leurs textes , vous n'aurez qu'à préciser celui qui vous aura le plus inspiré
Sur ce , je vous souhaite une belle et douce nuit . On se retrouve très vite .
à bientôt.
| dernière édition par Kachina Réputation: 23367 | Messages: 16270 -
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Suite au texte de Music.
Du plus loin que je me souvienne, jamais je n'avais vu un si bel ouvrage. Le cuir est resté en très bon état. D'un très beau vert bouteille. Les charnières en filigrane, fragilisées par le temps, réclament une manipulation délicate. Aussi je décide de monter voir le conservateur.
Il se souvient du don de cet ouvrage, lors du décès de madame Z, et me dit que je trouverai également un autre livre du même genre. Mais ils ne sont à la bibliothèque que depuis quelques années, contrairement aux autres livres du sous-sol.
Pendant cette conversation, le conservateur que nous appellerons monsieur Jean, a débloqué les deux fermoirs.
Nous allons découvrir son contenu.
Et c'est une belle surprise.
Nous avons sous les yeux un livre de 1786 qui retrace toutes les régions de l'Amérique du Nord, avec des cartes dépliables à chaque chapitre.
De belles gravures complètent les textes.
C'est le genre de surprise qui enrichit la vie des amoureux des livres.
Monsieur Jean est d'accord, je vais de ce pas chercher le deuxième exemplaire.
S'agira-t-il de l'Amérique du Sud ? -
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Arff, choisir entre les 2 histoires, je ne le peux ! Et puis, je suis une gourmande de mots, c'est donc aux 2 que j'écris une suite .
Suite au texte d'Artelise :
Il avait dans sa main tremblante d'émotion " une lettre manuscrite accompagnée d’un curriculum vitae. Avec un nom. La preuve ".
Mais il faut d'abord revenir des années en arrière pour comprendre pourquoi " cette affaire-là n’était pas uniquement celle d’un autre ", mais aussi la sienne.
Car oui, les rumeurs le concernant directement et tout autant l'air narquois de son associé en disaient long sur la légitimité douteuse de son poste au sein de la société.
Non pas que cela remettait en cause ses compétences, certes. Il avait largement eu le temps de prouver qu'il était devenu un élément majeur dans la structure, ayant bâti la notoriété de l'entreprise pratiquement à lui seul. Alors, pourquoi ces sous-entendus sibyllins, ces " on dit " qu'il surfait sur la vague que quelqu'un d'autre lui avait, bien involontairement cependant, laissée ?
La réponse, la fameuse preuve, se trouvant dans ce nom qui s'affichait maintenant sous ses yeux ainsi que le CV ne laissaient aucun doute quant à l'identité de celui qui aurait dû être à sa place : celle de directeur du marketing négociant des contrats faramineux avec les plus grosses boîtes que compte la planète.
Ce nom n'était autre que celui de Mathieu Langsman, le fils du big boss. Il ne l'avait pas connu, s'étant présenté pour le poste après sa disparition et personne à l'époque n'avait osé lui révéler pourquoi il avait eu, lui, sa chance, parce que Mathieu avait, quant à lui, perdu la sienne de façon vraiment tragique : il avait péri en mer lors d'une régate à laquelle il participait alors qu'il était sur le point de la gagner.
Mathieu, lui qui avait tant d'atouts dans son jeu : jeunesse, intelligence et nombre de talents, avait vu son destin se briser en l'espace de quelques secondes dans le triangle des Bermudes. Il s'écroula alors au sol, toute force l'ayant abandonné et de grosses larmes glissèrent silencieusement sur ses joues, en cet instant aussi pâles que celles d'un cadavre.Suite au texte de Music :
" J’étais donc en train d’essayer de déverrouiller l’ouvrage, mais je ne savais pas à ce moment-là ce qui m’attendait…"
Ce grimoire, car aucun doute qu'il en était bien un, datait du Moyen-Âge. S'y trouvaient en 1er lieu des contes et légendes relatant les hauts faits des sorcières les plus célèbres.
Chaque histoire était magnifiquement ornée d'enluminures aux couleurs chatoyantes pour à la fin laisser place à une page entièrement dédiée au dessin, représentant soit un portrait, soit une scène de l'ensorceleuse préparant quelque potion dans son chaudron de cuivre.
En 2e partie du livre, étaient inscrites toutes sortes de formules soi-disant magiques pour réaliser les innombrables voeux qu'un humain pouvait formuler.
Et c'est au cours de ma lecture que je suis tombée sur celle qui indiquait comment retrouver, mais pour quelques instants seulement, les chers êtres disparus auxquels on n'avait pas assez dit combien on les aimait ou pouvoir enfin s'expliquer sur de douloureux conflits ou non-dits.
Voilà ce qui, à ce moment-là, m'attendait : avoir la possibilité de revoir Armand, mon merveilleux amant, tué dans un accident de la route la veille de notre mariage.
Mais une question de suite me tarauda : de quel droit pouvais-je ainsi troubler le repos de son âme et de la mienne dans la foulée ? J'avais mis tant de temps à guérir de sa perte et à me reconstruire. J'étais maintenant mariée et mère de 2 beaux enfants, ma vie de famille était vraiment épanouie.
J'ai alors délicatement refermé l'ouvrage, l'ai reverrouillé et l'ai rangé sur la plus haute étagère, caché derrière d'autres volumes sans grand intérêt. Il valait mieux qu'il ne tombe pas entre d'autres mains : les hommes ne sont pas assez raisonnables pour maîtriser tous leurs instincts.| dernière édition par ayamé Réputation: 14951 | Messages: 11334 -
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Il me semble logique que je m'intéresse au texte de Music.
tout d'abord, je tiens à vous montrer ce que mon esprit a visualisé en lisant son texte :
(image générée à l'aide d'un IA)Et la suite que j'ai imaginé:
J’étais donc en train d’essayer de déverrouiller l’ouvrage, mais je ne savais pas à ce moment-là ce qui m’attendais…
Elle est bien trop jeune !
Je sursautais, retirant brusquement mes doigts de la serrure que j’étais en train d’examiner.
Au contraire, sa jeunesse pourrait être un atout !
Je regardais autours de moi. J’étais tellement certaine d’être seule.
Elle n’a pas le niveau !
Mais punaise d’où pouvaient donc venir ces voix ? Elles me semblaient si proches et pourtant, il n’y avait personne auprès de moi. Et pourquoi avais-je peur à ce point ?
il suffira de la guider convenablement. Elle a un vrai potentiel !
Le souffle court, mon cœur battant la chamade comme jamais auparavant, je baissais à nouveau les yeux sur l’ouvrage que je tenais toujours entre mes mains. Je cru un instant, comme le silence s’éternisait, que ça s’était arrêté. J’eu même le temps de me dire que j’avais sans doute été victime de mon imagination. J’étais sur le point de me moquer ouvertement de moi-même lorsque le dialogue reprit :
*tu marques un point, je te le concède. *
Le livre venait-il de… vibrer ?
nous pouvons lui faire confiance. Son cœur est pur.
Oui, il vibrait…
ce n’est pas faux.
à chacun des mots…
de quoi as-tu peur ?
au rythme de chacune des phrases !
Tu sais très bien de quoi j’ai peur.
Le silence, à nouveau.
J’étais sur le point de lâcher l’ouvrage et de prendre mes jambes à mon cou lorsque les serrures s’ouvrirent.Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
| dernière édition par Artelise Réputation: 6889 | Messages: 4174 -
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J'ai fait l'exercice sur le texte d'Artelise, j'espère que je n'abîmerai pas trop son histoire.
Du bout de ses doigts, il vint effleurer sa médaille de Saint Isidore de Séville, en un geste apotropaïque inconscient. Il inspira, longuement et entreprit d’ouvrir le dossier. Une lettre manuscrite accompagnée d’un curriculum vitae. Avec un nom. La preuve.
Son parcours professionnel était long comme le bras, et bien que prestigieux, plusieurs passages dans des multinationales pouvaient laisser penser qu’il n’avait pas convaincu.
J’avais son nom, sa date de naissance et même sa photo sous les yeux, mais rien ne m’aiguillait pour autant, alors qu’il y avait pourtant déjà un premier détail qui aurait dû éveiller mes soupçons.
Il y avait forcément quelque chose qui m’avait échappé, alors que nous perdions tous nos marchés un par un pour des motifs insignifiants, mais suffisamment équivoques et orientés contre moi. Le chef de département et de projet que j’étais commençait à se poser de sérieuses questions.
Mais en lisant sa lettre de motivation, un détail m’a sauté aux yeux, ou plutôt une phrase : « Force de ma résilience, j’ai su m’élever au premier rang. »
Le premier rang ! A la fin de mes études de marketing, j’avais un camarade qui ne parlait que de ça, être le premier, au premier rang, et n’avait pas hésité à user de moyens déloyaux pour arriver à ses fins face au reste de la promo et surtout face à moi-même. Le jour des résultats de l’examen, me voyant en première place sur la liste et avec les honneurs, fou de rage il est parti en trombe au volant de sa décapotable et n’a pas pu aborder le troisième virage menant au domicile de ses parents qui était toujours le sien, il y avait une aile entièrement dédiée.
De ce grave accident il en était ressorti en vie, mais défiguré, alors que sa famille fortunée avait payé des chirurgiens plastiques renommés pour lui faire un nouveau visage. Cette histoire avait fait la une dans les journaux, mais je n’avais jamais cherché à savoir à quoi il ressemblait après l’intervention.
Et si c’était lui, la taupe ? Il aurait pu changer complètement son identité ayant déjà un nouveau visage, un changement de nom était logique pour œuvrer en toute discrétion !
J’avais ma réponse, j’en étais convaincu, d’autant que sa date de naissance correspondait parfaitement à mes souvenirs, je ne pouvais pas l'oublier, puisqu’il était né le même jour et la même année que moi, et c’est finalement ce premier indice qui ne m’avait pas sauté aux yeux tout à l'heure qui vient ancrer ma certitude.
Tout concordait, il ne me restait plus maintenant qu’à le confronter pour le faire tomber.
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J’étais donc en train d’essayer de déverrouiller l’ouvrage, mais je ne savais pas à ce moment-là ce qui m’attendais…
J’ouvris la première page et je lis « Béatrice », brusquement je fus projetée dans le noir qui m’avala sans se faire prier et je me trouvai dans une sorte de club mais y’avait personne sauf une femme qui dansait sur le rythme d’un artiste invisible à voix rauque qui répétait fièrement
Dance, dance, dance, dance until i die
Medicate myself ‘till my head is in the skyEt la femme bougea doucement ses pieds nus et se tourna
I’ll keep dancing in my way to the hell
I’ll even dance with the devil if he asked toLa danseuse me fit face, je voyais son visage pâle comme un mort, horrifiée, je constatai une blessure béante dans son ventre, je ne pus détacher mes yeux de la valseuse qui à présent souriait étrangement, l’adrénaline s’explosa dans mon corps malgré que la femme ne semblât même pas me regarder, mais cette place dégagea une aura alarmante.
Un bruit sourd retentis derrière moi, je sursautai et me retourna, il y’avais un grand miroir.
J’avançais vers le glace en me voyant m’approchais, il y’avait quelque chose qui cloche dans le reflet, je me fixais : mes cheveux châtains bouclées, mes yeux bruns, ma silhouette fine, bref rien d’anormal, soudain, terrorisée, je compris ce qui me sembla bizarre , la danseuse n’apparaît pas au miroir , je me retournai brutalement et je me trouvais nez à nez avec elle.
Si proche son odeur me remplissait les narines : un mélange de sang, de la poussière et un parfum doux à faire vomir J’hurlai de toutes mes forces.
Je me suis réveillée dans la bibliothèque, soulagée à l’idée que c’était un cauchemar je revenais vers le livre et le rouvrit je vis mon nom inscrit à la place de cette Béatrice « Hélène » je fermai violemment le livre et je le cachais dans l’étagère…….*********************
Victoria avait l’habitude de passer son temps à fouiller dans les archives de cette bibliothèque du XVIIIe siècle, un jour elle tomba sur un ouvrage qui avait tout l’air d’un grimoire, soudain elle entendit s’approcher sa sœur alors elle cacha le livre dans son sac et fila.
-tu te souviens de l’histoire d’Hélène ? l’interrogea sa sœur
-c’est qui ça ?
-cette fille qu’on a trouvé assassinée avec un trou béant dans le ventre, s’exclama sa sœur
-je n’ai jamais entendus parler
Arrivée à la maison, Vic retira le livre, l’ouvrit et lut « Hélène », soudain elle fut projetée dans un trou noir et se trouva derrière une femme qui dansait, ses cheveux châtains, sa silhouette fine tourna mollement….I’ll keep dancing in my way to the hell
Aime moi ou déteste moi, les deux sont en ma faveur… ,si tu m'aime je serai toujours dans ton cœur ,si tu me détestes je serai toujours dans ta tête
| dernière édition par Satan Réputation: 36 | Messages: 11 -
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J'ai tenté une suite sur le texte d'Artelise. J'espère que ça va coller.
Une lettre manuscrite accompagnée d’un curriculum vitae. Avec un nom. La preuve. Son cœur manqua un battement.
Le nom en tête du curriculum vitae ainsi que l’écriture manuscrite le firent tiquer. Elle lui était tellement familière !! C’était le surnom qu’ils utilisaient pour appeler sa sœur jumelle. « Linda » Mignonne en Espagnole. Qu’est-ce qu’elle venait faire dans cette histoire ? Et pourquoi ce nom de Linda Saint Pierre ?
Elle était décédée depuis cinq ans maintenant. Un général venu frapper à la porte familiale, Képi à la main, leur avait annoncé que la Lieutenant Louisa San Pedro avait tragiquement péri en mission. Une médaille de la défense Nationale leur avait été remise à titre postum. Mais le corps n’avait pas été retrouvé. Une boîte vide avait été enterrée.
Ses mains tremblèrent. Il fouilla frénétiquement la pochette à rabat. Il ne savait pas ce qu’il cherchait mais cela se présenta à lui. Sous la forme d’une enveloppe cachetée avec un seau à la sire « LSP ». Il eut du mal à l’ouvrir. Une médaille de Saint Isidore de Séville , la même que la sienne, en jaillit comme si elle en avait assez d’être restée enfermée aussi longtemps. Lorsqu’il la retourna il se rendit compte que le côté pile était frappé du logo du DRM (Direction du Renseignement Militaire).
Tel un fantôme, Javier se dirigea vers un placard et en sortit une bouteille de whisky. Habituellement il la réservait à ses meilleurs clients mais là…Il en but une gorgée à même le goulot.
Il ne pouvait pas agir impulsivement. Sa société travaillait en étroite collaboration avec l’armée en fabriquant et fournissant les rations des soldats. Mais sa sœur lui avait envoyé un message. Celui d'être discret.Javier composa le numéro des ressources humaines.
« Bonjour Pierre. Je vais vous faire passer un CV et je souhaite que vous me convoquiez cette personne pour….demain dans l’après midi. »
Ils discutèrent quelques secondes puis il raccrocha. Demain il retrouverait sa soeur. Restait à savoir ce qui c'était passé et dans quel état elle serait.
D'après mes derniers renseignements, il serait tout à fait possible que le Graal ne soit ni un vase, ni une coupe, mais... un récipient.
| dernière édition par Hilda Van Holp Réputation: 3536 | Messages: 2647 -
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Suite d’après le texte de Music, que j’ai mis à la 3e personne car je n’aime pas écrire à la première personne.
C’est alors que Myriam vit quelque chose qui dépassait de la partie inférieure de ce gros livre. Elle saisit un petit bout de papier entre le pouce et l’index qu’elle tira doucement pour ne pas le déchirer. Puis, délicatement, elle le déplia et aperçut une belle écriture ancienne penchée, écrite à l’encre noire. C’était en vieux français mais elle le déchiffra facilement. Ce texte disait ceci :
« Toi qui ce poème vers la lumière guideras,
Si l’élue en toi se réveilleras,
La musique tu entendras
Quand sur le livre magique les doigts tu poseras
De la manière que savoir tu devras,
La belle cachée soudain apparaîtras.
De la magie alors elle feras,
Et le livre ouvrir tu pourras,
Puis le secret à toi se révéleras
Si digne de le connaître tu seras ? »D’où sortait ce texte étrange ? Elle sourit car cela semblait se rapporter à de la magie, puis elle posa le papier sur le bureau près du grimoire dont la serrure semblait la narguer. Elle regarda à nouveau les motifs de la couverture en vieux cuir mais rien ne semblait se rapporter à ce petit poème. Finalement elle décida de voir cela plus tard, car il était temps de rentrer à la maison. Mais pas seule...
« Heureusement que j’ai un grand sac », pensait-t-elle en gravissant les marches qui menaient au 2ème étage. Le livre était lourd.
Après un léger repas avalé en vitesse, elle s’assit devant le grimoire posé sur une table basse. La couverture grise était plutôt en bon état, à peine abîmée par la fermeture en métal qui l’enserrait sur sa droite. La pierre bleue sertie dans son centre était un peu ébréchée. Tout à l’heure, alors qu’elle marchait dehors sous la pluie, elle avait pensé aux mots du poème, mais comment le fait de poser les doigts d’une certaine façon sur la couverture pouvait-il provoquer l’ouverture de la serrure ? Cela n’avait pas de sens. Elle avait bien relevé des fautes sur la conjugaison des verbes du poème, d’où elle avait retiré les chiffres 7, 13 et 20, mais cela ne menait à rien.
Dehors la pluie avait cessé. Il régnait un silence surprenant, à peine troublé par un léger bourdonnement qu’elle remarqua soudain, et qui se mêlait à une sorte de tintement très lointain qui lui rappelait une vieille mélodie. En même temps, l’air se mit à tourbillonner. « Il est temps d’aller dormir » se dit-elle. Elle prit le lourd grimoire pour aller le déposer sur une étagère de la bibliothèque. C’est alors qu’elle perçut une sorte de petit déclic. Comme dans un rêve, elle vit tout basculer autour d’elle…
Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle était allongée sur le tapis, le grimoire ouvert à ses côtés. Sur le fauteuil juste en face d’elle se trouvait une jeune femme aux cheveux blonds réunis en tresse, vêtue d’une longue robe verte, et qui lui souriait.
Bonjour, je m’appelle Rebecca, lui dit-elle d’une voix douce.
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux
| dernière édition par ytica Réputation: 1716 | Messages: 836