@ANNE5983 a dit dans Décris-moi un mouton :
à cause de mon inACTION
Tu dois utiliser le mot tel que donné. Le mot étant action, tu peux donc écrire : " à cause de mon manque d'ACTION .
Il (Yves Simon) chante et offre avec générosité d'âme son talent, ce garçon à la gueule d'ange, muni de sa guitare folk et d'une voix capable d'émouvoir même les plus endurcis des coeurs.
La musique fait partie des valeurs essentielles pour adoucir les moeurs, dit-on.
Mais parfois, Yves prend un autre ton et on perçoit comme un cri sourd dans ses chansons quand elles dénonçent " la dérive des sentiments ", titre du livre qu'il a écrit ( en 1991 ) pour narrer sa vision du monde d'aujourd'hui avec ses fractures et ses drames politiques. Mais il y a aussi et surtout, au centre de l'action ou plutôt du mouvement qui anime ce roman, l'histoire de 2 êtres qui tentent d'inventer une histoire d'amour, non, ce qui est encore plus fort : une passion inusable.
Mais le radeau des sentiments, à l'instar des continents, dérive lui aussi pour finir brisé en plein naufrage.
Ah l'amour ! L'amour qui fait toujours couler autant d'encre, de larmes et parfois de sang depuis la nuit des temps.
L'amour s'invente t-il ou se réinvente t-il ?
" On dit que l'amour est la seule chose à ne jamais chercher puisqu'on ne le trouve justement pas de cette manière. Alors, faut-il se planter au coin d'une rue, un printemps et un hiver, et n'attendre rien ni personne. Être là avec ses seules ressources et sa misère. Savoir, être certain que cela peut durer des siècles, mais rester là, car rien n'est écrit nulle part qui puisse exprimer une certitude à ce sujet. Tout n'est qu'approximation, hésitation, compromis.
Les films et les romans parlent sans cesse de l'amour, mais la vie se tait. La vie c'est bruissements, frôlements et caresses...
L'amour est un accident...chaque projection de l'imagination ne parle que de cela ".
A la lecture de cet extrait, je me dis qu'Yves Simon est un écorché vif dont bien des blessures sont encore des plaies vives.
Et pour nous, qu'en est-il des nôtres, les avons-nous toutes pansées ?