renoncer, c’est s’abandonner.
Par une décision qui réduit notre champ du possible,
notre confiance est amoindrie.
Et c’est ainsi -peut-être- que notre âme mourra un peu plus vite,
alors que nous sommes, dès notre arrivée sur terre,
déjà sursis.
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@ayamé C'est très gentil à toi de nous rassurer sur ton absence mais ce sujet ne reprend jamais vie avant le Lundi , donc , tu seras toujours dans les temps . Keep cool ! Nous restons tous sereins. Aucun avis de recherche ne sera lancé avant cette échéance
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Salut les Plumes.
Allo ! c'est Dimanche soir . J'espère que vous êtes tous en forme et d'attaque pour affronter cette nouvelle semaine.
Il est temps de penser à se remettre au travail.
Tiens , d'ailleurs je vais vous en proposer un .
Vous allez farfouiller dans vos albums une vieille photo et raconter avec justesse, vérité, authenticité, le souvenir qu'elle évoque pour vous .
Je vous attends chères Plumes . Je sais que vous en aurez des choses à raconter, sans même vous en rendre compte. Prenez votre temps !
Je suis impatiente de vous lire.
Belle soirée à tous et bonne inspiration surtout .
Edit : Vous n'êtes pas obligés de mettre la photo . Vos écrits sauront si bien raconter que cela ne sera pas utile .
En revanche, si le coeur vous en dit , pourquoi pas ? La décision vous appartient .
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@Kachina
Les dessinateurs ont préparé notre travail, et de notre côté nous avons acheté les papiers crêpons et les emporte-pièce de 5 cm de diamètre.
C'est l'équipe de M. qui s'y colle... des milliers de ronds de papier vont passer par leurs mains.
Chaque participant a son assiette de colle et son outil magique : le bon vieux stylo bic à six côtés. Et c'est dans la bonne humeur que nous commençons. La couleur demandée est inscrite, bien sûr, sur chaque partie du dessin.
Je vous raconte en détail ? En fait, nous enroulons le rond de crépon sur le bout du stylo et nous trempons la base dans l'assiette de colle pour déposer ensuite ce papier sur le carton. Chaque "pétale", de moins d'un centimètre de diamètre, est bien serré auprès des autres afin que le rendu soit parfait.
C'est un travail de titan.
Nous nous retrouvons deux soirs par semaine. Et ceci pendant plus d'un an. Chaque rue, chaque quartier présentera son oeuvre. Cette fête a lieu tous les deux ans.
Quand tous les cartons sont remplis ce sont les monteurs qui prennent le relais.
L'assemblage de ces divers cartons se fait dans une grange immense, à l'abri du soleil ou de la pluie. C'est un travail délicat. Il faut tout agrafer sur un chassis installé sur un véhicule à moteur. Ensuite, nous procédons à un réajustement de pétales.
Vous aurez deviné qu'il s'agit d'un char fleuri.
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L’idée de base, c’était simplement de faire quelques portraits de mes enfants; dans un cadre original, une lumière douce et tamisée. Ils étaient tous deux d’excellente humeur, tous deux coopératifs, tous deux ravis de se prêter au jeu. Dès lors, suivant mes instructions, ils se sont installés sur les marches : l’un devant l’autre. J’ai commencé à faire quelques clichés. Un, deux, trois… Je leur demande de se déplacer, de se mettre l’un à côté de l’autre. Ils coopèrent toujours. Et ils sourient, enfin. Naturellement, simplement heureux de partager un moment de complicité avec leur maman. Ils s’amusent. J’aimerais prolonger cet instant éternellement. Puis, d’un coup, l’humeur de mon fils change. Il devient soudain d’humeur taquine. Une lueur, comme une étoile filante, brille dans son regard, j’ai à peine le temps d’y voir l’éclat de sa malice naturelle qu’il fait plonger sa tête sur ses genoux. Sa sœur, surprise, le regarde un instant. J’ai le temps de déclencher l’appareil deux fois. Puis le voilà tous deux, la tête sur leurs genoux. Ça paraitra peut-être paradoxal à certains, mais je tiens là, je le sais, je le sens, l’un des plus beaux portraits de ma vie de photographe amateur. Et encore aujourd’hui, des années après, je suis fière de cette photo. Elle est entière, vraie, sincère. Ce sont mes enfants, intimes, complices, tellement eux-mêmes.
et la série dont il est extrait.
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
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@agathe Super trouvaille , super partage . Tu vois y'a toujours une photo à dénicher quelque part qu'on croyait oubliée
@Artelise Très belle photo(toutes les autres aussi d'ailleurs)j'adore la couleur Sépia en plus.
J'ai comme l'impression que la petite fille te ressemble énormément !
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@agathe Quelle patience et quelle détermination ! Bravo !
@Kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
Très belle photo(toutes les autres aussi d'ailleurs)j'adore la couleur Sépia en plus.
J'ai comme l'impression que la petite fille te ressemble énormément !
Merci.
Tu n'est pas la première à me le dire.
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
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@Kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
@ayamé C'est très gentil à toi de nous rassurer sur ton absence mais ce sujet ne reprend jamais vie avant le Lundi , donc , tu seras toujours dans les temps . Keep cool ! Nous restons tous sereins. Aucun avis de recherche ne sera lancé avant cette échéance
Je préviens parce qu'un imprévu peut m'empêcher de rentrer comme prévu : l'état de santé de mon père qui se dégraderait d'un coup, un accident sur la route...mais si tu le prends comme ça, sur le ton d'une gentille ironie, ok, je ne préviendrai plus .
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Un matin du week end dernier, en feuilletant le journal chez mon père, j'ai lu que, autour de Perpignan, cours d’eau et lacs sont au plus bas. La situation y est décrite comme vraiment alarmante : l'un des 3 fleuves du département, l'Agly, était complètement à sec en plein mois de décembre : une situation inédite.
M'est alors revenue en mémoire une balade que j'ai faite dans le nord de l'Aveyron pour aller voir la source de sa rivière, l'Aveyron, située à Sévérac-le-Château, à 735 mètres d'altitude.
Pour en parler, j'ai choisi une photo, pas très ancienne (je l'ai prise il y a 5 ans ), parce que j'avais éprouvé une vive émotion en la découvrant.
Quand on voit la rivière, on a du mal à imaginer qu'à son tout début, elle n'est qu'un filet d'eau, humble, timide et même pudique, sortant de terre d'un minuscule tertre. Déjà on devine que cette eau qui jaillit sans faire de bruit est confiante et joyeuse de partir à la découverte de nombreux territoires variés et enchanteurs, mais on sait qu'au début de sa création, la rivière a aussi dû se battre contre une nature parfois hostile pour creuser son lit.
Le jour de sa découverte, j'étais là, devant cette source, fascinée par le mouvement tranquille et la pureté de cette eau, porteuse de fécondes promesses. Je ne voulais pas penser à ce moment-là à la qualité toute autre de son eau, quand elle reçoit ensuite des tonnes de déchets, pour ne pas gâcher la magie de l'instant.
Et puis, je n'ai pas pu résister. Je me suis agenouillée, j'ai mis mes mains en coupe pour prendre une bolée et j'ai bu. Sa fraîcheur, son goût sont indescriptibles : quel plaisir délicieux doublé de la nette impression d'être vivifiée par cette eau vivante qui n'a rien à voir avec nos eaux de source en bouteille. Quiconque a vécu cette expérience sait de quoi je parle.
L'eau est un sujet d'actualité majeur avec 2 problèmes cruciaux qui la touchent : sa raréfaction et sa pollution.
Sans eau, pas de vie ; sans eau pure, pas de bonne santé !
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@ayamé
Il a déjà un bon débit ce cours d'eau à sa sortie de terre !
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@Artelise : tu trouves ? Le terrain est en pente, ce qui accélère un peu son écoulement, mais je t'assure qu'il coule gentiment, sans s'énerver .
@Artelise : pour la quantité d'eau : question de points de vue . Pour moi, c'est un débit modeste. J'aimerais bien, tiens, voir comment sont les sources des autres rivières de France .
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@ayamé Je parle de quantité d'eau.
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Tu es arrivée chez moi dans un moment de tristesse
Petite inconnue, un peu effrayée, tu me regardais, tu regardais tout
Puis tu as pris tes marques, tu as pris confiance, tu as eu moins peur
Et enfin est venu le moment de faire mieux connaissance
Je t’ai ouvert la porte et tu es sortie
Tu t’es posée tout là-haut
C’est là que j’ai pris ta première photo
La plus belle de toutes celles que j’ai prises
A présent que tu es partie
Après des années passées près de moi
Je pense toujours à toi
Ma petite princesse
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux
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@Kachina : mon eau, hélas, n'a pas su t'émouvoir pour que tu ne lui mettes aucun petit com. Sniff.