Ouhla, devant tous ces mots qu'il m'a paru difficile d'associer dans un texte cohérent, ma muse est venue à mon secours et m'a soufflé un thème. Quelle drôle d'idée, ce thème, à notre époque où le berger n'est autre que nous-même, où notre épanouissement ne dépend que de la satisfaction de nos besoins et désirs, mais aussi de la chaleur reçue de ceux qu'on aime et où l'amélioration de notre condition dépend des biens que l'on peut s'offrir.
Nous rêvons tous de changement. Mais pourquoi est-ce si difficile de mettre en place des conduites plus respectueuses du bien-être de la Terre et de tout le vivant qui l'habite ?
Je suis comme tout le monde, je m'abrite souvent derrière une sorte de claustra psychique pour adoucir tout ce qui est trop violent, c'est humain, c'est juste une question de survie.
Là, c'était ma réflexion devant ce qu'elle m'a suggéré que voici.
Certains bergers, en 1er lieu et ce bien avant l'apparition des " rois mages ", comptèrent parmi ceux qui firent découvrir au monde la venue de celui qui devait apporter un changement favorable à l'épanouissement de l'homme ( et de la femme : elle est souvent oubliée dans les propos des religieux ).
Ainsi, la société verrait une réelle amélioration dans les rapports entre les gens, qu'ils soient riches ou pauvres, autochtones ou rastaquouères, avec plus de justice et de solidarité.
Mais pourquoi, au cours des différentes époques qui suivirent la sienne, à cet homme qu'on surnomma le Messie, a t-il fallu que soient travesties ses paroles au point d'en perdre le sens profond ?
Il fut le 1er à prôner " liberté-égalité-fraternité ", mais cette noble maxime, empreinte d'une bénéfique chaleur humaine, n'est plus qu'un assemblage de mots surranés au fronton des mairies de France.
Pourquoi si ce n'est pour mieux asservir le peuple, lequel devait rester dans le droit chemin s'il ne voulait pas devoir avouer, honteux et mortifié, derrière la claustra du confessionnal, ses péchés les plus inavouables.
Mais il ne fallait pas trop effrayer les gens au risque de les voir fuir la religion. Les hommes d'église leur proposèrent alors comme pénitence la récitation de " 3 pater noster et 2 ave maria " par exemple, assortie de la promesse de ne pas recommencer pour être absous. Promesse qui n'engage que ceux qui les croient...
Amen, la messe est dite ! Mais nous sommes lundi, pas dimanche, me rétorquerez-vous à juste titre.
Oh, pardon, " errare humanum est " mais " perseverare diabolicum " ( l'erreur est humaine mais persévérer est diabolique ).
J'arrête donc là mes élucubrations et vous souhaite une bonne journée et dans la foulée, une bonne semaine aussi. Qu'il en soit ainsi ! .