Aucune plaie vive, j'essaye de les soigner au fur et à mesure pour continuer à avancer sereinement.
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Non, tu n'es pas hors concours !
Cette activité n'est pas un concours; c'est un défi hebdomadaire que chacun est invité à relever s'il le souhaite. C'est une invitation à partager autours d'un plaisir commun : celui de jouer avec les mots. Si, pour cette fois, tu n'as pas réussi à intégrer tous les mots, ce n'est pas grave ! L'essentiel est que tu t'amuses.Pour les like, pas d'instructions particulière. Tu peux voter pour le style, l'humour, l'émotion, la façon dont les mots clefs ont été introduit dans le texte, parce que ça te touche, parce que ça te parles, parce que ça t'as fait rire...
Il n'y a pas de classement, ni de meilleur, ni de pire, ni de gagnant, ni de perdant. Il n'y a au final que le plaisir du partage et le plaisir de découvrir ce que 6, 7, 8... mots commun à tous ont pu inspirer aux uns et aux autres.
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
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Et soudain, du centre du magasin, un cri se fait entendre.
Derrière sa caisse, le vendeur redresse la tête. D’un geste mesuré, il met de côté la revue qui le tenait occupé jusqu’alors. Sans surprise, quelques secondes plus tard, une jeune fille se présente devant lui. Elle sert, tout contre son cœur, une guitare sèche. Les joues roses d’émotions, le souffle court, elle demande :
« C’est le prix qui est affiché, là ? ou bien j’ai des visions ? »
Elle pointe du doigt une étiquette qui pendouille à un bout de ficelle astucieusement accroché au manche.
Le vendeur confirme que l’esprit de la jeune fille n’est pas parti à la dérive et que les chiffres qu’il a tracé de sa plume belle plume indiquent bien le prix de l’objet de ses désirs.
« C’est bien en dessous des prix que j’ai pu voir ailleurs », s’étonne la jeune fille.
L’homme devant elle se fend alors d’un sourire malicieux.
« Ce n’est pas le prix d’un objet qui lui donne sa véritable valeur », répond-t-il.
Il faut encore quelques secondes à la jeune fille pour réaliser qu’elle est bel et bien sur le point d’acheter l’objet de ses rêves pour un prix qu’elle n’avait pas osé espérer. Puis, sortant de sa torpeur, avec des gestes un peu précipités, comme si elle craignait que son vis-à-vis ne change soudainement d’avis, elle achète sa précieuse guitare et quitte la boutique.
« Ta générosité te perdra, un jour » soupire son chapeau.
« Impossible, lui répond son propriétaire ! d’abord, et tu le sais très bien, la magie n’opère que lorsque les cœurs sont purs et les désirs sincères. Ensuite, ce que j’ai fait, ce jour, c’est une bonne action. Or, les bonnes actions finissent toujours par payer ! »@ayamé a dit dans Décris-moi un mouton :
@Artelise : tout est dit et fort bien dit .
merci
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| dernière édition par Artelise Réputation: 6880 | Messages: 4144 -
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@Artelise merci pour ces grandes précisions, mais il me semble que j'ai déjà formulé la chose un peu plus haut , sans doute , de façon moins étoffée mais l'esprit y était
Je pense également que @Anne5983 a très bien compris l'utilité et la finalité de ce topic et qu'elle sera la bienvenue autant de fois qu'elle l'aura décidé.
Edit : ce message est valable pour toutes les potentielles plumes.
| dernière édition par Kachina Réputation: 23365 | Messages: 16125 -
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@Kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
@Artelise merci pour ces grandes précisions, mais il me semble que j'ai déjà formulé la chose un peu plus haut , sans doute , de façon moins étoffée mais l'esprit y était
Pardon, je n'avais pas l'impression de marcher sur tes plates-bandes....
Vraiment, j'avais juste l'impression de parler, librement, en tant que membre à un autre membre. Je sais, par expérience, que les sous-entendu, les messages tacites et les non-dits ne sont pas toujours compris par tout le monde. J'ai donc prit le temps de détailler un peu, afin d'être sûre que Anne comprendrait bien le principe du jeu, en toute camaraderie. Je n'avais pas l'impression, ce faisant, de faire quelque chose qui exigerait qu'on me remette à ma place, genre "toi, tu te contente de jouer et de participer et tu fermes ta gueule pour le reste"..Suis-je vexée ? oui ! clairement.
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@Artelise Je t'en prie surtout ne reste pas vexée, je ne crois pas que Kachina ait vraiment voulu "te remettre à ta place", je n'ai vu ici que de la bonne entente jusqu'à maintenant, je souhaite que celà continue.
Allez, serrez-vous la main virtuelle et on passe l'éponge -
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@Artelise a dit dans Décris-moi un mouton :
J'avoue que ta vive réaction me surprend dans la mesure où tu me prêtes des idées que je n'ai pas l'habitude de cultiver notamment celle ci
genre "toi, tu te contente de jouer et de participer et tu fermes ta gueule pour le reste"..
Navrée pour l'équivoque . Ce que tu as écrit est parfait et pétri de bienveillance . Et je n'ai pas entravé et n'entraverai jamais ta liberté d'expression. Néanmoins, accorde moi le fait que ce que tu soulignais , je l'avais plus ou moins énoncé dans les pages précédentes et à ta façon d'étoffer j'ai eu le sentiment de ne pas y avoir mis plus de clarté et surtout que mon post était passé à la trappe et qu'il n'avait aucune valeur . Encore une équivoque sans doute.
Maintenant show must go on . Pour ma part , l'incident est clos.
| dernière édition par Kachina Réputation: 23365 | Messages: 16125 -
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@Kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
Maintenant show must go on . Pour ma part , l'incident est clos.
En effet, puisque nous nous sommes dit ce que nous avions à nous dire.
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@Artelise a dit dans Décris-moi un mouton :
C'est une invitation à partager
Pour te dire franchement, étant nouvelle, j'ai apprécié que kachina m'ait invitée à relever ce défi, et je me suis donc sentie un peu obligée (par politesse) de participer. Mais par manque de temps j'ai un peu "bâclé" ma publication. Mais c'est un vrai plaisir de partager avec vous tous....ici et sur d'autres sujets. Un bon moment de détente et de partage.
Merci à ce forum bien sympa ! -
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la musique fait un bien fou ,
ces quelques notes de guitare électrique me font partir à la dérive ,
aérosmith me transperce, m'habite et me transcende jusqu'à me faire oublier la fatigue d'un week end qui fut au final bien arrosé ,
j'ai encore la vision de nos glorieux joueurs ,qui, au centre du pré ,
accomplirent leur devoir ,dans des actions pas toujours parfaites , mais débordant de générosité et au final fidèles aux valeurs si chères à ce sport ,et déclenchèrent les cris de joies du public venu nombreux,
à chaque essai marqué .| dernière édition par vi-king Réputation: 1215 | Messages: 759 -
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Un jour, son existence avait dû partir à la dérive, car sa vision d’elle-même se résume à une seule valeur, son habileté à jouer sur sa guitare en chantant.
C’est ainsi qu’elle se décrit, la fille du centre-ville.
Mais dans le brouhaha des rues, les rires des passants et les cris des enfants, sa voix perce ; profonde et comme un écho à la vie.
Il ne s’agit pas que de faire une bonne action pour les promeneurs, et bien au-delà de la générosité en lui laissant une pièce au passage, il existe une vraie interaction avec cette artiste, grâce aux regards et aux mots échangés.
Car oui, c’est une artiste, et un personnage intégrant de la cité, qui déambule avec son animal de compagnie, toujours fidèle à ses pieds, quand elle joue et chante pour nos cœurs. -
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Rendez-vous amoureux 1892
Franchesca ouvrit la fenêtre pour voir d’où venait cette musique. Elle se pencha et aperçut André, son amoureux, devant l’entrée de sa maison avec deux amis. Aussitôt elle mit son foulard noir sur la tête, descendit les escaliers le coeur battant, et sortit sur le perron. Dès qu’il l’aperçut, André commença à chanter en corse tandis que ses deux amis l’accompagnaient à la guitare.
Elle resta là, debout, écoutant cette sérénade, une tradition de l’île, un cri d’amour d’un homme pour la fille qu’il aime. Les paroles étaient belles et elle était toute émue. Les villageois qui passaient dans la ruelle s’arrêtaient devant la maison pour regarder et écouter, amusés par le spectacle.
Puis la sérénade prit fin et les trois hommes partirent après avoir salué Franchesca.
Un peu plus tard dans la matinée la jeune femme se rendit au village et entra dans l’église, un magnifique bâtiment situé au centre d’un groupe de maisons. La religion était une valeur à laquelle tous les corses étaient très attachés, ainsi que la générosité envers son prochain. Elle fouilla dans une poche de sa robe et en sortit quelques pièces qu’elle mit dans un tronc, sous la statue de la Vierge, en priant pour que cette bonne action lui apporte la réponse à ses souhaits. Puis elle alluma un cierge pour son père, pêcheur disparu en mer trois ans auparavant. Sa barque était partie à la dérive, emportée par les vagues, on ne l’avait jamais retrouvé.
Mais la vision de son fiancé occupait son esprit. Toujours dans sa poche, elle prit un petit papier blanc froissé qu’elle lut une nouvelle fois : « retrouve moi tout à l’heure près du banc derrière l’église ». Elle hâta le pas. Il était là, assis sur le banc en pierre. Elle s’assit près de lui, il la prit dans ses bras, et ils échangèrent un long baiser sous le regard indiscret des cigales.
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux