Décris-moi un mouton
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Fermer un chapitre en partance pour l’inconnu fût exactement ce qu’il lui fallait pour mettre fin à cette domination de l’esprit, cet enfermement des sentiments. Et dans le clair-obscur de cet endroit tant attendu aux reflets argent, la liberté désirée commençait à poindre comme l’aube un matin d’été.
Cela était sans compter le chemin tortueux qu’elle allait emprunter les saisons suivantes, de nouvelles épreuves l’attendaient, mais elle ne le savait pas encore.
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Merci très chère d'avoir choisi un mot a ma place, j’étais en effet en pleine pérégrination entre Bretagne et Normandie ou j'ai rempli mes poumons d'un air vivifiant et mes yeux de sites magnifiques.
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@kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
ARGENT - DOMINATION - INCONNU-FERMER
Ou sont les penseurs de jadis qui vivaient et mourraient pour des idées et non pour de l'argent, ou sont les aventuriers d'antan qui partaient vers l'inconnu ouvrir de nouvelles voies a leurs enfants.
Il semble que de nos jours pour être un " grand homme" ,il faille assoir sa domination sur la face du monde et se fermer a toute pensée d'amour et de bienveillance. -
@outrebleu comment ne pas te pardonner , doublement en plus , avec ces mots que tu nous offres joliment peints en bleu️
PS ici on est tous fan de Bretagne. Tu as dit le mot magique. A l’occasion , Tu voudrais bien nous faire partager ce que tes yeux ont vu?
Aujourd’hui tournée de champagne j’ai cru comprendre que c’était l’anniversaire de @lissilma Joyeux anniversaire à toi .
Belle journée à tous
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@kachina merci beaucoup pour toutes vos gentilles attentions. Puissiez vous passer tous et toutes une belle et agréable journée. Amicalement
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je vous souhaite un très bel anniversaire .;))
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Bonjour les plumes
N’est-il Pas temps de se remettre un peu au boulot ?
J’ai eu du mal à vous départager tant vos « copies » se distinguent par la variété , l’originalité et le talent surtout . Vous êtes épatants . Au risque de me répéter , vous lire est un réel plaisir .️Allez ! C’est parti pour un nouveau cru .
Si elle s’est remise de sa fiesta d’anniversaire Je sollicite @lissilma puis @zazoute @ytica @Music et enfin notre poète @outrebleu . On compte sur vous pour mettre en route le moteur.
Je vous souhaite une belle journée .
A bientôt
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@kachina Ce matin mon doigt pointe sur le mot clarté.
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Dans les z je voudrais: zezayer (désolée c'est le hasard) faut que je regarde la définition avant de l'utiliser. Bonne nouvelle semaine à tout le monde.
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Bonjour, pour débuter cette nouvelle série, le hasard a choisi le mot : DÉBUT
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Bonjour les Plumes, le livre que j'ai ouvert m'a proposé le mot question
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Coucou
Petit passage éclair pour la récap et le feu vert
DEBUT - QUESTION - ZEZAYER - SILENCE - CLARTE
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@kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
DEBUT - QUESTION - ZEZAYER - SILENCE - CLARTE
Petit Pierre n'en pouvait plus.
Depuis des années, il tenait un mutisme absolu, il ne s'exprimait que par l'écrit ou grâce à toute une infinité de gestes qu'il avait mis au point pour se faire comprendre de sa famille.
Au début de sa vie il parlait comme tout le monde ; mais à six ans en rentrant à la grande école ,quelque chose le perturba et il se mit a zézayer ou zozoter comme le disait ses camarades qui vite le prirent pour sujet de toutes leurs moqueries.
Un jour , las de ces quolibets et autres provocations concernant son handicap; Pierre se murât dans le silence le plus total, plus personne ne put lui faire dire un mot.
Les années passèrent , Pierre réussi tout de même de brillantes études et passera en fin d'année un diplôme de chercheur en histoire de l'art.
En cette belle journée de fin d'été ,alors qu'il se promenait seul le long du canal, Pierre entendit une jeune fille chanté sous un saule bordant le chemin de hallage, sa voix était d'une clarté cristalline et ses cheveux blonds lui faisait penser à un ange.
-"Comment t'appelles tu ?" lui demanda t elle
-"Pierre" se surprend il de répondre
-" Et bien moi c'est Zezette" lui dit elle en éclatant de rire. ;)) -
Petite histoire sans vraiment queue ni tête, juste pour m'amuser avec la lettre z .
Il était une fois un jeune zoulou vivant dans le Zimbabwe, prénommé Sibusiso, ce qui signifie béni soit-dit en passant.
Il devait l'être car il savait parler et être écouté de tous les animaux de la savane, même les plus féroces d'entre eux.
Un jour, dans la clarté naissante de l'aube, se promenant, solitaire, pour goûter le silence tout relatif de la savane, caressé par un doux zéphir, il rencontra une jeune zebrelle ( femelle du zèbre ), laquelle, bien qu'appartenant à une race réputée très sauvage, se prit d'amitié pour lui dès le début de leur 1ère rencontre. Il l'appela Zoé.
Ses copains se moquaient de lui de le voir tous les jours aller la retrouver pour lui murmurer des mots doux, d'autant qu'il le faisait avec sa particularité qui était de zezayer .
Mais il ne s'en vexait pas pour autant et ne perdait jamais son zèle pour la rejoindre en courant : il fallait le voir zigzaguer entre les buissons, aussi agile qu'un gnou.
Pour rien au monde il n'aurait zappé un seul de ces rendez-vous quotidiens, quand bien-même on le trouvait zarbi voire carrément zinzin d'agir ainsi.
De toute façon, il était connu pour être le plus grand zélateur de sa tribu pour la cause animale.
En vérité, les autres de son âge le zieutaient avec jalousie, envieux de ce don que lui seul possédait et ces affreux zigs avaient même envisagé un jour de zigouiller Zoé.
La question de savoir comment s'y prendre fut vite abandonnée, la zebrelle de toute façon ne se laissait jamais surprendre et s'enfuyait dare-dare devant tout étranger.
Sibusino pouvait rester zen, parce qu'en plus, la zone de leurs retrouvailles était surveillée par un lion auquel il avait confié cette mission. En souriant, il pensait en son for intérieur : " vous n'êtes que des zouaves, des " ptits zizis ", et vous ne valez guère mieux qu'un zéro pointé en leçons de vie ".
Mais le fait le plus extraordinaire dans cette histoire, c'est qu'un beau matin, il se réveilla le corps recouvert d'une peau aussi zébrée que celle d'un zèbre.
Depuis ce jour, tous le craignent, voyant en lui le plus grand sorcier que le Zimbabwe ait porté en son sein. -
@ayamé
J'aime beaucoup ton texte ! je double like ! -
Quand j'ai vu le mot proposé par Lissilma , me suis dit " oulalalala ! Mais comment on va faire pour caser ce verbe "? Mais je crois que j'ai eu tort de m'inquiéter outre mesure.
Même pas mal les moussaillons. Peur de rien !
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Attention, blague sur les blondes
"C’est une Question de clarté, tu comprends ? Pour qu’on se comprenne bien depuis le début !"
L’autre hocha de la tête, attendant poliment et courtoisement la suite :
"On sait que les zinzins zinzinulent – du verbe zinzinuler et que les zozos zozotent – du verbe zozoter. Donc, quand tu me dis que tu zézayes – du verbe zézayer – ça veut dire que tu es un zézaie. Ça, c’est ok pour moi ! Mais ce que j’aimerais avoir, c’est si tu es un zézai de Nouvelle Zélande ou un zézaï du Zaïre…
Après un court moment de silence, l'autre se décida à répondre:
"mais bien zûr... "
Puis il tourna les talons et commença à s'éloigner."Mais attends, tu vas où ?? Eh ! mais… Punaise, encore un raciste des blondes, j’en suis sûre".
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@artelise De mieux Z'EN mieux !
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Eté du miracle, j’ai 12 ans.
Début du jeu, une question attendant une réponse qui commence par « je ».
Silence dans la cabane, je vois les sourires moqueurs et ceux gênés se dessiner avec clarté sur les visages à la lueur des bougies.
Mais devant cette fille venue passer les vacances chez sa grand-mère, je ne peux pas me ridiculiser.
Elle est belle, elle a les yeux qui brillent quand elle croise mon regard, elle sent bon, on dirait qu’elle vit dans un autre monde, je l’aime.
J’aurais bien voulu lui parler quand je l’ai croisée la première fois, mais voilà, zézayer me donne l’air idiot, j’ai toujours eu des problèmes avec les « je » faisant des « ze » et avec les « ch » faisant des « ce ».
Ma concentration est maximale, en plus je ne connais pas la réponse à la question, mais je réfléchis à une parade pour me sortir de cette mauvaise passe.
Je regarde mon interlocuteur droit dans les yeux et lui rétorque :
« Zut ! C’é pas…
ton père qui t’appelle ? »
Ni une ni deux, notre hôte qui connait la sévérité de son paternel descend en trombe de l’échelle de la cabane et là se produit le miracle ; son regard se tourne vers moi, et de son plus beau sourire elle me dit :
« Ze m’appelle Sarlotte et toi ? »