allo ! allo! @outrebleu vous perdez de l'altitude ! Répondez ! Nous vous cherchons!
-
Décris-moi un mouton
Hello , je propose le mot aventure .
Merci pour ta sollicitation ;))| dernière édition par outrebleu Réputation: 636 | Messages: 537 -
Décris-moi un mouton
@outrebleu je l'avais bien compris c'est pourquoi je suis venue te sauver au plus vite .
Allez! Nos valises sont bouclées . On part tout légers avec :
Clavier - Télévisé - Nuit - Reste - Aventure
A très vite !
-
Décris-moi un mouton
Vu que je pars aujourd'hui en vacances et que je ne me connecterai pas pendant 8 jours, j'ai fait mon texte ce matin pour pouvoir dire : ça, c'est fait, je peux penser à autre-chose...faire ma valise par exemple.
Parce que, étant du genre minimaliste, je dois bien choisir ce que j'emporte et éviter trop de au cas où.De jour comme de nuit, il avait tapé sur son clavier dans l'espoir de pondre un nouveau roman qui ferait grande sensation pour, comme d'habitude, tout public.
Peut-être même qu'il pourrait faire l'objet d'un film télévisé, se disait-il.
Et bien, son livre qui a pour titre " l'appel de l'ange " fut un si grand succès qu'il fut effectivement porté à l'écran.
Guillaume Musso, son auteur, dit d'ailleurs que lui-même a vécu cet incident : l'inversion involontaire de téléphones portables et que l'idée de départ de son histoire provient de cette mésaventure.
Mais le parallèle s'arrête là : pour le reste, il ne faut surtout pas y chercher de la crédibilité car ces 2 personnages vivent une aventure incroyable.
Il s'agit donc là d'un livre pour laisser l'esprit s'évader sans se poser plus de questions.
Rien de tel pour une lecture estivale quand on n'a pas envie de se plonger dans des trucs prise de tête.Il faut que je sois honnête : je n'ai pas lu ce livre mais étant tombée par hasard sur son titre qui m'a interpelée, j'ai voulu savoir ce qu'il racontait. Maintenant, me voilà prise au piège : j'ai vraiment envie de le lire.
| dernière édition par ayamé Réputation: 14914 | Messages: 11165 -
Décris-moi un mouton
De bon matin ma muse est noire j'espère ne pas refroidir le week end.
Un disciple, comment osaient ils affirmer qu'il avait un disciple! Ces maudits gratte-papier n'avaient ils donc rien à se mettre sous la dent pour raconter de telle ineptie! Il était fou de rage. Mais d'une rage froide, contenue qui vous glaçait le sang. Le détenu matricule 727 n'était pas du genre à gesticuler et donner de la voix à tort et à travers. Non l'individu incarcéré à la prison de Mortemarre ressemblait plus par son caractère à un reptile qu'a un homme. Glacial, détaché, il offrait à tous un visage impassible alors que les crimes dont on l'accusait défiait par leur atrocité l'entendement commun. Comment un tel individu pouvait il exister? Le mal s'était il réincarné un beau matin dans la peau de cet être abject, était ce la noirceur de son âme qui avait appelé un démon des enfers afin de faire vivre mille tourments aux humains? Nul n'aurait su le dire et la psychologie science nouvelle pour ce début de siècle tentait sans y parvenir à apporter un regard neuf sur le sujet.
Ors en cette matinée d'hiver, il muselait sa colère et se mordait les lèvres de frustration. La nuit avait été une bonne conseillère, il devait se maitriser, attendre et choisir le moment opportun pour se faire la belle. Son orgueil exigeait réparation, il ne pouvait laisser un imitateur copier ses chefs d'oeuvres. Ses crimes étaient une partie de lui, la plus belle peut être? Il avait planifié chacun d'eux avec minutie, avait exécuté ses victimes, hommes ou femmes que lui importait avec méthode et application puis il les avait mis en scène avec tant de passion. Oui dans le fond de son âme, il était un artiste du crime, un Giotto de la torture, un Titien de la douleur, rien ne pouvait égaler son génie créatif et voila que des journaliste en mal de copie lui trouvait un disciple! Il ne pouvait le concevoir. A partir de ce jour il attendit que l'étau autour de lui se relâche.
Bien des années s'écoulèrent, les informations papiers furent supplantées par les informations télévisées, le monde changeait! L'aventure humaine poursuivait sa route effrénée et l'homme oubliait ses anciens démons. Tout les hommes? Ho non cela aurait été si simple, trop simple voyez vous! Perdu dans un coin de campagne, isolée du monde, la clinique Psychiatrique "Des bouleaux blancs" accueillait les personnes atteintes de maladies dégénératives et parmi ces pauvres hères que cachaient là le reste de la population bien pensante, se trouvait un individu étrange, distend et muet qui vous interpelait par sa froideur. Solitaire, il passait de longues heures à répéter des mélodies anciennes sur les claviers de l'orgue de la chapelle et quelque part dans un coin de sa mémoire une petite voix sirupeuse lui disait d'attendre et que bientôt le grand moment arriverait! Il retrouverait son fichu disciple et lui ferait payer son infamie.| dernière édition par Lissilma Réputation: 1747 | Messages: 909 -
Décris-moi un mouton
@ayamé a dit dans Décris-moi un mouton :
Rien de tel pour une lecture estivale quand on n'a pas envie de se plonger dans des trucs prise de tête.
Petit HS (quoique en relation avec ton texte) : Alors c'est exactement ce que je pense des livres de Musso. Il y a quelques années en vacances je n'avais pas emmené de livre à lire pensant que c'était inutile (grave erreur). Heureusement dans l'appart il y avait quelques romans dont un de Guillaume Musso ("Demain") que j'ai lu en seulement quelques jours, tellement c'était facile à lire, pas prise de tête, avec un style agréable et suffisamment captivant alors que je lis peu d'auteurs contemporains.
PS : Bonnes vacances| dernière édition par Music Réputation: 10233 | Messages: 5047 -
Décris-moi un mouton
Lissilma a mêlé les mots précédents et les nouveaux avec un certain talent, ce n'est pas si évident. Voyons si je suis créatif (ou pas) :
Chopin ne pouvait dormir cette nuit là. Toute la journée, il avait passé son temps à chercher sur le clavier de son piano la mélodie qui plairait au coeur de George Sand. Comment dire en musique que l'on aime, que l'on souhaite plus qu'une aventure ?
Son esprit en était imprégné, l'inspiration viendrait, il en était sûr. Dès le lendemain, il se remit à composer, le coeur avait trouvé ce qu'il fallait pour dire "je t'aime".
C'était il y a longtemps. Que reste-t-il de cette liaison romanesque ?
Quelques notes griffonées sur une partition, et de quoi nourrir le programme télévisé de ceux qui veulent tout savoir sur l'amour des autres, qu'on imagine toujours plus beau que pour soi même. -
Décris-moi un mouton
Les histoires d'amour tristes m'inspirent encore ce soir. Voici donc "musique nocturne"
La nuit était tombée. Par la fenêtre ouverte elle pouvait entendre le bruit de la mer tout en bas, et le chant des insectes nocturnes dans les buissons. Elle avait éteint la lumière, et seul l’écran de l’ordinateur distillait un peu de clarté dans la pièce. Dans sa tête résonnait encore la petite musique de nuit de Mozart qu’elle avait entendu en début de soirée lors d’un concert télévisé diffusé en direct.
A présent, seule devant son ordinateur, ses doigts effleuraient les touches du clavier, mais les mots ne venaient pas. Ils étaient là, tout au fond de son coeur, dans les larmes qui coulaient sur ses joues, dans les soupirs qui sortaient de sa bouche, dans la tristesse qui l’entourait tel un voile invisible flottant au vent.
L’aventure était finie. Elle lisait et relisait ce mail qui s’affichait sur l’écran depuis une demi-heure, avec juste ces quelques mots : « pardonne-moi, reste ».
Elle savait qu’il était là, qu’il attendait. Mais comment pardonner ? Elle se sentait perdue, détruite, elle avait été trompée, et le monde s’était soudain écroulé tout autour d’elle. Son coeur s’était brisé en mille morceaux que rien ne pourrait recoller. L’amour ? c’était juste un mot, c’était fini.
De longues minutes s’écoulèrent.
« Je t’aime » , écrivit-elle...
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux
| dernière édition par ytica Réputation: 1716 | Messages: 836 -
Décris-moi un mouton
Plus que quelques heures avant la tombée de la nuit, les derniers clients s'agglutinaient derrière l'unique caisse de la boutique. La journée avait été bonne, elle se dit qu'elle avait bien fait d'engager la petite Julia. Elle au moins n'accueillait pas les clients d'un "Salut" éhontément lâché, sans un regard et suivi d'un claquement de bulle de chewing-gum, comme sa prédécesseuse.
Après avoir fait le tour des cabines, abaissé le rideau de fer et calculé la recette du jour, la patronne et la jeune fille sortirent par la réserve.
-- A mardi Mme Rita, profitez-bien de votre escapade, dit la jeune vendeuse en souriant d'un air mutin.
-- Compte sur moi, bon week-end Julia.Après avoir tapoté le code de sécurité sur le clavier de l'alarme, elle enfila son casque, libéra son vélo de l'emprise de son antivol et se mit en route pour chez elle. Elle passa par le bois, comme chaque soir d'été depuis vingt ans. Cela qui lui faisait faire un détour mais elle aimait la sérénité qui régnait au milieu des arbres. Sur le trajet, elle pensait à ce soir, pour une fois elle ne resterait pas seule à crier les bonnes réponses aux candidats d'un jeu télévisé médiocre. Ce soir, elle partait à l'aventure avec cet homme rencontré quelques mois auparavant. Pour la première fois en cinq ans, elle se sentait prête à rouvrir son cœur. Avec lui elle se sentait légère et entrevoyait enfin un avenir heureux. Depuis ce temps qu'elle était veuve, il était temps d'aller de l'avant et d'aborder la nuit avec insouciance. C'est peut-être avec lui qu'elle commencera le reste de sa vie..
"Mais ce que je n'ignore pas de le savoir, c'est que le bonheur est à deux doigts de tes pieds"
| dernière édition par Zazoute Réputation: 4689 | Messages: 2492 -
Décris-moi un mouton
02h22...
Impossible de trouver le sommeil,l'avenir sombre qu'il vient de voir au journal télévisé monopolise toutes ses pensées.
Assis à son bureau,il cherche à faire le vide, méditer pour se plonger dans d'autres réalités a été de tout temps son moyen d'évasion.
Mais aujourd'hui , pas moyen de se concentrer ,prostré devant l'écran , Francky sait bien qu'il y passera la *nuit, il devra encore attendre que des idées lui viennent et jaillissent de ses doigts pour posséder son clavier.
Écrire comme un exutoire c'est tout ce qui lui reste .
Conter une fantastique histoire ou passion, aventure et beaux personnages vivront une destinée palpitante afin de réveiller l'espoir de qui lira ses lignes.| dernière édition par outrebleu Réputation: 636 | Messages: 537 -
Décris-moi un mouton
Il lui aura fallu des nuits pour écrire l’aventure d’une existence au bout de son clavier; celles qui sont calmes, claires et étoilées, mais aussi torturées et orageuses; assisté de son carnet de notes couverture cuir estampée, et accompagné par Chopin.
Fort de son succès, Il aurait voulu une autre mise en scène télévisée pour certains volets.
Mais même bien décrits et joués, les sentiments se vivent de l’intérieur et lui seul reste l’acteur principal; celui qui a réellement vécu cette vie et celles d’après.| dernière édition par Music Réputation: 10233 | Messages: 5047 -
Décris-moi un mouton
Salut les plumes
Je vous écris de mon coin de vacances et me suis connectée pour vous lire . Je ne le regrette pas . Il a raison @Louikatorz . L’amour est toujours une belle source d’inspiration Remerciez votre muse de ma part
Bises à tous et n’oubliez pas de chanter sous la pluie ️
PS : ayamé , qui se tient à mes côtés, a profité de ma connexion pour vous lire .considérez qu’elle vous like tous
A bientôt
-
Décris-moi un mouton
Clavier - Télévisé - Nuit - Reste – Aventure
Disciple - Papier - Neuf – Matin
désastre - date - intensément - départ – rempart
Mes amis quelle joie de retrouver mon clavier ! Ainsi, je vais pouvoir tout vous raconter !
Ah ! Quelle aventure !
Rien ne laissait présager, au moment du départ, dans le ciel encore sombre de ce matin naissant, que nous passerions juste à côté du désastre. Ce jour fera date, cela ne fait aucun doute !
Nous passions jusqu’alors d’excellentes vacances et nous vivions intensément nos journées de repos entre farniente et visites culturelles. Je garde notamment précieusement en mémoire cette visite le long des remparts des Baux de Provence. Cette vue splendide sur les alentours, et l’horizon tellement lointain, à 360°.
Je garderais néanmoins un souvenir plus mitigé de cette photo d’un disciple de Nicéphore Niépce, qui nous aura coûté 20€ ; que j’imaginais devenir un souvenir un peu décalé et unique et qui ne sera finalement qu’une source de frustration, puisque de photo à charme désuet qu’elle devait être, elle a glissé inexorablement dans la catégorie des photos « ratées ».
Mais, à ce moment-là, tout allait encore bien.Même la déception de découvrir que notre appartement de location disposait d’un poste télévisé qui n’était connecté à rien (même pas au râteau sur le toit ^^) avait été digérée. Même les nuits de canicule, bien que fatigantes, n’étaient pas parvenus à gâcher notre plaisir d’être ailleurs, pour changer d’air et de paysages.
Non, vraiment, tout a finalement été très bien, jusqu’au moment du départ ; ce moment où après avoir rassemblés les différents articles que nous avions acheté sur place, nous avons réalisé qu’il nous faudrait, en plus des cartes postales souvenirs, des magnets neufs pour la porte de mon frigo, du dessous de plat trop mignon, du pot à huile en céramique avec son bec verseur, les bouteilles de sirop introuvables en Autriche et donc indispensables et deux ou trois autres petites choses plus ou moins encombrantes et/ou fragiles enrobées de papier bulles, ce n’est pas moins de 22 mangas qu’il nous faudrait caser dans nos valises !
22 !
Et c’est là sans parler du coffret D&D que nous avions déjà prévu de faire voyager dans l’habitacle de la voiture, sur le siège arrière, entre les enfants.
Fort heureusement, ce voyage n’était pas notre premier et notre expérience acquise durant les heures passées à jouer à Tétris durant notre enfance nous a permis de finalement tout caser dans nos différentes valises. Quitte à mettre le reste - i.e. les serviettes de plage qui ne tenaient plus dans les valises – directement dans le coffre, à plat sur les valises ou calées dans les interstices entre nos différents bagages.
Ouf !
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
| dernière édition par Artelise Réputation: 6935 | Messages: 4184 -
Décris-moi un mouton
Retour de vacances oblige. Je viens de retrouver le clavier de mon ordinateur, j’avais failli oublier qu’il était un grand conteur!
C’était une valise mystérieuse, en cuir patiné par le temps aux angles recouverts de laiton, un peu comme une malle aux trésors .Elle gisait là, abandonnée , depuis de nombreuses années au cœur d’un terrain vague. Les nuits de pleine lune , elle renvoyait un éclat doré. Elle était incandescente. Elle effrayait autant qu’elle attirait. Et même si beaucoup de visiteurs étaient tentés de découvrir son contenu, personne n’osait s’en approcher.
Au vu de tous ces restes d’étiquettes qui la recouvrait, on comprenait qu’elle avait dû sillonner le monde entier, parcourir des terres inconnues, traverser bon nombre d’océans et d’aéroports et vivre les plus folles aventures dignes d’un fameux reportage télévisé.C’est un de ces soirs de pleine lune que Marco la découvrit en passant près du terrain vague. Elle était là, lumineuse au milieu d’un tas de vieilles choses. Il s’avança prudemment , se mit à caresser le cuir , à le sentir. Puis il appuya sur le mécanisme d’ouverture qui céda sans difficulté. Elle s’entrouvrit au son d’une douce mélodie identique à celui d’une boîte à musique mais lorsqu’elle s’ouvrit entièrement il fut déçu de ne rien voir à l’intérieur sinon un simple tissu de velours rouge. Intrigué, il essaya de soulever le tissu pour voir si rien ne s’y cachait, quand soudain, il sentit un souffle chaud sur son visage. Le fond de la valise se mit à onduler et se soulever. Une créature bleue avec une queue de poisson surgit et s’adressa à Marco:
-
« Bonsoir ! je suis le génie de cette valise. Tous tes souvenirs y sont enfouis. Tu peux me demander de revivre trois d’entre eux , mais seulement trois, sinon …"
-
« Sinon quoi ? » demanda Marco.
Le génie refusa de répondre. Marco, trouvait le choix bien difficile. Il avait dans sa mémoire tellement de souvenirs délicieux à revivre. Soudain, il se mit à parler, parler, il était intarissable . Il ne pouvait plus s’arrêter. Les recommandations du génie lui revinrent tout à coup à l’esprit . Il était passé outre . La panique le saisit, il était à présent prisonnier de cette valise, entouré de rouge. Il entendit la voix du génie à l’extérieur .
- « Maintenant , c’est à toi d’attendre que quelqu’un découvre cette valise, Une heure, un jour, une semaine, peut-être des années. Moi, vois-tu, voilà déjà près de quarante ans que j’ai ouvert cette valise. Quand les gens commencent à raconter leurs souvenirs, ils ont toujours beaucoup de mal à s’arrêter. Parler d’eux comme s’ils étaient des gens « extraordinaires , ils adorent, ils ne peuvent s’en empêcher. Après tout ce temps là, j’ai compris que je n’étais pas grand-chose ou si peu. Merci Marco de m’avoir libéré.»
Salut les Plumes ! Contente de vous retrouver. Finies les vacances. Et oui ! déjà ! En tous les cas, j'ai pu constater combien vous aviez bien bossé . Le navire est solide .
Je défais mes valises et je reviens vers vous très vite pour une nouvelle escale.| dernière édition par Kachina Réputation: 23365 | Messages: 16020 -
-
Décris-moi un mouton
@kachina Histoire originale et qui peut faire réfléchir sur soi même. (J'ai souris en lisant car je connais un dénommé Marco)