@epinard Voilà je vous ai mis trois fois la série de 7 mots, puisque 7+7+7=21, les 20 mots sont loin derrière. Toc et Na.
Je vous l'aurais bien mis en un seul message, mais il a jamais voulu, j'ai surement pas tout compris, mais l'essentiel est de s'poiler.
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@epinard dis il y a plus de moquette chez toi depuis ce matin où tu cultives autre chose dans ton potager d intérieur.... .
J adore j adhère j ai rien compris mais belle performance tu es un artiste......
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Parapluie - conjoncture - douceur - adieu - accomplir, caleçon, vacances.
« Adieu, veaux, vaches, cochons et couvée ! » s’exclama mon grand-père.
Quelques têtes se tournèrent dans sa direction et je croisais alors quelques regards perplexes. Je répondis par un haussement d’épaules et un regard qui partageait mon incompréhension. Moi, non plus, je ne savais pas ce que mon aïeul voulait dire. A vrai dire, je ne voyais vraiment pas quel rapport il pouvait y avoir entre les annulations de vols en série que nous constations avec de plus en plus de sidération et tous ces animaux de ferme.
« Faut dire, avec la conjoncture actuelle, ça n’a rien d’étonnant ! » continua-t-il, d’une voix tonitruante.
J’ignorais ostensiblement les regards désapprobateurs. Il parlait fort, volontairement, pour me mettre mal à l’aise. Car il était comme ça, mon grand-père : quand quelque chose allait de travers, il aimait tourner le couteau dans la plaie et humilier le ou la coupable autant que possible. Avec un tel public à disposition, forcément, il n’allait pas se priver. Dans un soupir, je me préparais à la grande tirade qui allait forcément suivre.
« Je te l’avais bien dit ! s’écria-t-il. Organiser des vacances à l’étranger dans une époque pareille ! C’est juste pas possible ! »
A la maison, déjà, j’avais essayé de l’interroger sur la « conjoncture actuelle » dans l’espoir de comprendre de quoi il pouvait bien parler et pour quelle raison, il estimait que mon projet de voyage n’aboutirait pas. J’avais écouté attentivement, posé avec douceur toutes les questions qui m’étaient venu à l’esprit pour obtenir des éclaircissements. Ses explications avaient été si floues et imprécises que je n’avais rien compris. Sérieusement, en quoi l’évolution négative du cours de la bourse des fabricants de parapluies pouvait bien indiquer que le moment était mal choisi pour partir en vacances ?
« On devrait faire demi-tour ! » décida-t-il soudain.
Sa voix portait moins et j’en fus soulagée.
« notre vol n’a pas été annulé, grand-père, lui répondis-je. Et nous sommes les prochains dans file, ça serait dommage de renoncer maintenant. »
Un grognement mécontent fut sa seule réponse.
La famille, juste devant nous, marmonna un au-revoir poli à l’hôtesse d’accueil et commença à s’éloigner du guichet.
Je fis un pas en avant.
« oh ! et puis je vais finir par faire dans mon caleçon, si j’attends plus longtemps » déclara mon grand-père d’une voix particulièrement retentissante avant de commencer à s’éloigner d’un pas déterminé bien qu’il fut lent et boitillant.
Je le rattrapais avec un regard d’excuse adressé à l’hôtesse. Elle me répondit avec une petite moue compatissante avant de demander aux deux voyageurs suivants de prendre leur tour.
Je les laissais passer et avec un agacement non dissimulé j’interrogeais mon grand-père.« Je pourrais savoir ce que tu crois accomplir, avec tes manières de sauvages ? »
Je m’en voulu immédiatement. Jamais, au grand jamais, je n’avais osé utiliser un tel ton avec mon grand-père. Je m’apprêtais à présenter mes plus plates excuses lorsque je croisai son regard. Clairement, il me mettait au défi. Au défi de quoi, je ne savais pas, mais son regard ne fit que jeter de l’
eauhuile sur le feu de ma colère.« J’ai mis toutes mes économies dans ce projet. J’ai passé un temps fou à tout organiser pour que tout soit parfait et toi, tout ce que tu sais faire pour me remercier, c’est grogner et tempêter ».
J’avais levé la voix, sans m’en rendre compte. A nouveau, des têtes s’étaient tournées vers nous. Mais cette fois, constatant que c’était moi qui criais, on me fit remarquer sèchement que je devrais parler autrement à une personne âgée. C’est alors que mon grand-père fit une chose que je ne l’avais jamais vu faire. Il prit ma défense :
« C’est ma p’tite fille ! Elle me parle comme elle l’entend ! »
L’homme ainsi interpellé se renfrogna et secoua la tête, désapprobateur.
« Eh bien quoi ? demanda mon grand-père gentiment en s’adressant de nouveau à moi. Je suis un sauvage, non ? »
Curieusement, il n’y avait nul reproche dans sa voix, pas la moindre trace de moquerie non plus. J’étais totalement interloquée.
Soudain, il me prit la main et plongea son regard dans le mien.
« Tu essayais de me dire quelque chose je crois. »
C’est à partir de ce jour-là, le jour où un volcan islandais au nom imprononçable avait décidé brutalement de cracher un nuage de fumée impénétrable, que j’ai commencé à m’affirmer véritablement et assumer mes choix et décisions. Et que j'ai découvert que mon grand-père était, en réalité, le plus gentil des hommes.
Edit : après relecture, j'ai relevé une grossière erreur, elle est corrigée.
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
| dernière édition par Artelise Réputation: 6938 | Messages: 4186 -
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Ding Dong Ding !
Le majordome très stylé
"Oui ? Quel est le but de votre visite ?"
"Je suis Mademoiselle Edna Queen, je représente les Soeurs de la Charité et je viens quêter, je désir m'entretenir avec Monseigneur"
"(encore une vielle bique) Patientez dans le salon, je vais vous annoncer, puis-je vous débarrasser de votre parapluie?"
"Non merci il ne me quitte jamais"
Cinq minutes plus tard...
L'Archevêque fit son entrée
"Aaah je suis toujours heureux de recev..."
"Je suis pressée, vieux bouc, pas de salamalec,, mais dis moi, tu as pris du grade et du gras, mon cochon!, tu ne me reconnais donc pas ?"
"Mais je ne vous permet pas..."
La vielle dame souleva sa voilette
"Et là tu me remets ? regardes mon visage qui porte les marques de ton infamie"
Le prélat suffoqua, recula jusqu'à toucher la margelle de la cheminée
La terreur, la surprise sur son visage
" Vous ,...vivante?...mais quel âge avez vous donc?"
"j'ai une vengeance a accomplir"
"Mmais j'étais jeune, c'était la conjoncture de l'époque, j'étais si jeune..."....Jeune curé d'une paroisse perdue dans les montagnes, il brandissait la croix devant le bûcher, vociférant ses imprécations
"Repens toi, suppôt de Belzébuth ! "
"Mais je vous ai prodigué médecines et conseils, je vous ai aimés comme mes propres enfants.."
"ce sont les mots insidieux du diable pour détourner vos âmes de la vrai foi" Hurlait le prêtre halluciné à la foule
Adieu sorcière, sorcière, sorcière !!!
Les derniers mots et hurlements de la vielle femme se perdirent dans le crépitement des flammes......l'archevêque se figea puis glissa au sol les yeux révulsés.
"Il avait donc un coeur" se dit EdnaC'était le dernier de la liste, je vais enfin pouvoir prendre des vacances
Elle ouvrit la porte-fenêtre, déploya son pépin et s'éleva en douceur au dessus des cordes à linge où séchaient les caleçons fantaisie de feu monseigneur.
"Cousine Mary, a raison, un parapluie sied mieux à une dame qu'un vieux balais"Ami(e)s du jour, bonjour.
Ami(e)s du soir, bonsoir| dernière édition par Leitmotiv Réputation: 769 | Messages: 402 -
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@Artelise et @Leitmotiv : j'ai adoré vos textes, parce que l'un comme l'autre ont parlé à mon coeur et à mon âme. Pourquoi ? Non méo, j'ai droit au respect de mon intimité et de ma vie privée tout de même.
Donc, conclusion : double like pour vous 2 . -
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@ayamé Tu as flashé sur mes caleçons fantaisie je suis sûr...
Ami(e)s du jour, bonjour.
Ami(e)s du soir, bonsoir -
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@leitmotiv : rôôô, t'es pas obligé de révéler cette partie très intime de ma vie privée .
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@ayamé et pour ce qui est du caleçon, je crois que ce sont des cactus qu’il y a dedans. 🩲🩲🩲
| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 -
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@ayamé Merci pour le double like.
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
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@ayamé moi, personnellement, en ce qui me concerne, je le dis solennellement, le plaisir me gonfle. mais on fini par s'habituer, avec l'âge c'est moins gonflant.🤪
| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 -
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@heidi N'en jette plus, tues en train de recouvrir ce qui me reste de moquette. Et je cultive des navets hallucinogènes.
| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 -
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@epinard et @Leitmotiv
Alors, je ne sais pas si c'est moi qui suis particulièrement fatiguée ou si vos délires sont juste trop délirants pour moi, mais il m'a fallut que je relise vos oeuvres plusieurs fois pour comprendre...
mais sérieux, c'est intéressant !
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| dernière édition par Artelise Réputation: 6938 | Messages: 4186 -
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@artelise c'est pas grave, epinard et moi on a les mêmes fournisseurs de substance illicites, y a des effets secondaires
Ami(e)s du jour, bonjour.
Ami(e)s du soir, bonsoir -
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La suite du précédent texte, outch je me suis creusée les méninges car pas facile de rebondir avec les mots choisit. mais bon j'ai essayé, soyez indulgent..
Treize ans plus tard...
Le petit groupe d'amis venait de planter leurs tentes au camping "Des Eglantines". L'endroit était modeste et seulement connu des initiés, ici pas de piscine azuréenne, pas de superette et encore moins de gentils animateurs. Non le point d'eau propice à la baignade était un étang recouvert de nénuphares roses et blancs. Quand aux courses, la ferme toute proche offrait un large éventail de produits frais. Seuls les habitués venaient ici passés d'agréables vacances loin de la foule des touristes parqués plus au Sud, sur la côte. Dans ce lieu enchanteur et bucolique, les jeunes pensaient prendre quelques moments de bon temps avant de passé le fichu B.A.C qui clôturerait avec gloire leur années lycée, enfin tous l'espéraient! La conjoncture n'était pas favorable à plusieurs d'entre eux: la pandémie du covid les avaient perturbé et sapé leur motivation à étudier. Dur de se remettre dans le bain quand votre seul contact avec le monde extérieur avait été les jeux disponible sur la Playstation. Pour eux tous cette parenthèse était la bienvenue. Dans quelques semaines chacun d'entres eux diraient adieu à leur adolescence, à l'insouciance... ils avaient tant de choses à accomplir! A n'en pas douter les forts en mathématique se dirigeraient logiguement vers les carrières de prestiges: certains seraient docteurs, archéologues ou chercheurs. Les rêveurs ou les altruistes se voyaient bien avocat, cinéaste, instituteurs. C'était encore pour un instant, le temps des rêves et de la douceur, la réalité les rattraperai bien assez tôt! L'existence se chargerai de réveiller les songeurs et les confronterai à l'évidence, le monde était une jungle où les plus gros prédateurs se taillaient la part du lion au détriment des plus fragiles. De cela la jolie rousse au regard clair en était intimement convaincu. Depuis plusieurs semaines, ces étranges pensées parasitaient son esprit. Elles avaient tout d'abord été fugaces, légères puis elles s'étaient imposées avec force. Dans son sommeil tout d'abord, ses rêves étaient devenus des cauchemars peuplés d'horreurs sans noms qui la laissaient au petit matin pantelante et trempée de sueur. Ces visions oniriques étaient si perturbantes que la jeune fille tentait de repousser l'heure de l'endormissement le plus tard possible, car dés qu'elle fermait les paupières les racines des hallucinations s'ancraient plus profondément en elle. Elle rêvait non voyait la fin de ses amis. L'un après l'autre ils succombaient sous les coups d'un mystérieux meurtrier. C'était flippant, inquiétant et tout ce sang, tout ce sang! Angèle se redressa sur sa couche, un cri d'horreur muet coincé dans sa gorge. Elle passa une main fébrile dans ses lourdes boucles rousses, cela avait recommencé! Une fois de plus elle avait vu sa meilleure amie périr sous les coups d'une brute immonde. Le corps presque dénudé de sa camarade et le caleçon descendu sur les chevilles de l'agresseur ne laissait place à aucun doute sur les tourments infligés à la jeune fille morte, mais plus que les images imprimées sur sa rétine c'était l'odeur d'urine et de sueur qui avait retourné le coeur de la dormeuse. Elle devait sortir le plus rapidement possible de cette tente, il lui fallait de l'air frais c'était impératif presque vital.
Dehors il pleuvait averse, mais que lui importait le déluge! L'absence de parapluie ne serait pas un problème, non , non il lui fallait enlever cette atroce odeur qui lui collait à la peau. Agenouillée, le visage caché entre ses mains, Angèle pleurait toutes les larmes de son corps, toute son âme se révulsait à l'idée qu'une telle atrocité puisse être commise, elle murmura doucement.- "Comment puis je stopper ces visions! Qu'est ce que cela veut dire? Je deviens folle?"
C'est alors qu'une voix se projeta avec force dans sa tête. - "Non tu n'es point aux portes de la folie petite, tu viens juste d'avoir une vision du futur, ta destiné est en marche et moi seule peux t'aider.
Cette voix... Angèle l'entendait depuis des jours, elle ne lui était pas totalement inconnue, à bout de force la jeune fille capitula et demanda d'une voix suppliante. - Qui es tu, pourquoi me harcèles tu?
- Je suis juste là pour te protéger comme je l'ai fait dans le passé gamine et mon nom est ANNABELLE.
| dernière édition par Lissilma Réputation: 1747 | Messages: 909 - "Comment puis je stopper ces visions! Qu'est ce que cela veut dire? Je deviens folle?"
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@lissilma Je faisais parti des songeurs, je ne sais toujours pas quelle carrière je vais embrasser (la pauvre)
Annabelle comme la poupée ?Ami(e)s du jour, bonjour.
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@leitmotiv Il y a une poupée qui s'appelle Annabelle? J'espère qu'elle est plus sympa!
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@lissilma Non c'est pire dans le film
Ami(e)s du jour, bonjour.
Ami(e)s du soir, bonsoir -
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@leitmotiv Les films d'horreur fichtre j'aime pas et je n'en regarde pas car je flippe trop; Mais faudra quand même que j'aille voir sa tête , cela m'intrigue!